Le Ben & Bertie Show, une idée certaine de la musique à la télé
« Vu à la télé ». Pendant de nombreuses années, l’expression a été poinçonnée jusqu’à devenir un poncif marketing usé jusqu’à la corde. Pourtant, pendant 2 saisons sur Paris Première, Bertrand Burgalat et Benoit Forgeard ont tordu le coup aux pronostics avec Le Ben & Bertie Show, un programme unique dans l’histoire télévisuelle contemporaine et rediffusé gratuitement ces jours-ci, sur internet. Résumé ci-dessous, si vous avez raté le début.
Comment j’ai eu mal à mon féminisme en matant « I’m with the band : Nasty Cherry »
J’ai maté la série-documentaire Netflix de Charli XCX. Charli, c’est est une chanteuse et self-made businesswoman britannique qui prône l’empowerment féminin. Vous avez peut-être pu la voir aux côtés de Christine & the Queens, ligotée sur une grosse voiture en se tortillant comme s’il n’y avait pas de lendemain (ou comme si une pause pipi s’imposait pressement). Le raffinement à l’américaine quoi. Le pitch de la série : Charli décide de créer et de produire un groupe 100% féminin comme elle aurait rêvé qu’il en existe quand elle avait quatorze ans.
« Nirvana The Band The Show » : la meilleure série que vous n’avez jamais regardée
« Si le pitch vous paraît stupide, vous n’avez encore rien vu. » La phrase est signée Matt Johnson, réalisateur, comédien et accessoirement l’un des acteurs principaux de la série Nirvana The…
DARIA [1997-2002]
High School Cynical
C’est une question qu’aurait pu poser David Aiguillon, de Fenioux, s’il était un peu moins obsédé par le ballon rond : qu’est-elle devenue, Daria Morgendorffer, en 2016 ? La trentaine passée depuis…
MIRROR, MON BLACK MIRROR
Je suis un drôle de père. Mon fils était encore tout jeune quand je lui ai fait découvrir des films que je trouvais cool, mais qui étaient pour le moins…
ADAPTER DAREDEVIL EN SÉRIE ? BIEN VU
Commençons comme la série : lentement. Et par un nécessaire retour en arrière, pour bien comprendre de quoi on cause. 1981. Stan Lee - le vieux moustachu qui fait des caméos…
CHARLES SWAN III
Pourquoi Charlie Sheen ne sera jamais Hank Moody
Une distribution de rêve, une bande originale aux accents soul seventies, un réalisateur dont le nom inspire confiance…En principe, le dernier film du fils Coppola réunit les éléments clés de ceux qu’il faut absolument voir. Sauf que… une affiche bien garnie n’est pas la garantie d’un film réussi.
SIMON ASTIER & HERO CORP
Ne zappez pas encore !
La télé est un média mourant. De l’info ? J’en reçois déjà trop. De la réalité ? Les réseaux sociaux en vomissent. Des séries ? Vos préférées ont toutes été téléchargées. Bref le tuyau est crevé. Pourtant, en écoutant Simon Astier, je n’ai reçu que des infirmations. A l’entendre, c’est toujours la télé qui gagne à la fin.
ON ACHÈVE BIEN LES SÉRIES
La fin des histoires sans fin ?
Les années 2000 ont marqué l’âge d’or des séries télévisées et nous prions que pour que cet âge d’or ne connaisse pas de fin. Les séries sont d’ailleurs de moins en moins télévisées, depuis qu’il est possible d’enchaîner des saisons entières, des visionnages-marathon. Mais depuis, régulièrement, une critique revient : pourquoi c’est si long ? Pourquoi faut-il aux auteurs entre six et neuf saisons pour arriver au terme de leur propos ?
QUE RISQUE-T-ON RÉELLEMENT À NE PAS REGARDER GAME OF THRONES ?
Aux vues du nombre exponentiellement croissant du nombre de personnes réelles, de sites internet, de chaines de télé pourries – excusez le pléonasme, de blogs, de pages Facebook, de pubs, d’hommes-sandwichs, de personnes virtuelles, d’hommes politiques et de couillons finis qui en parlent, il apparaît de notoriété publique que ne pas regarder Game of Thrones est considéré actuellement comme une faute grave, voire comme un péché capital, juste après l’acédie (la paresse spirituelle, mon préféré). Mais que risque-t-on exactement à se mettre hors-la-loi et lire des BD à la place ? Notre équipe de journalistes chevronnés a tenté l’expérience dans les rues et les soirées lyonnaises, au péril de sa vie. Impressions.
AMERICAN HORROR STORY
SOS Fantôme !
Je dois avouer ma défaite, je ne l’avais pas vu arriver celle-là. Bien que « Homeland » (Showtime) soit une réussite complète, du « 24 » intelligent et palpitant, « American Horror Story » (FX) tient cependant la dragée haute à toutes les nouvelles venues. La raison ? Un vent de fraîcheur encore jamais vu à la télévision, et de l’humour scabreux sous délire paranoïaque et sexuel. Ici, ce sont les fantômes qui chassent les vivants.
LA RENTRÉE DES SÉRIES
Back to canapé !
La guerre des chaînes n’a jamais été aussi prononcée. A coups de teasing vertigineux, la FOX et ses consoeurs publiques balancent des millions de dollars à l’écran tandis que les ennemis du crypté tentent l’originalité. Fast food sur petit écran, ici, t’avales ou tu jettes. Tri sélectif de la rentrée télé 2011 aux States. Comme toujours, très peu y survivront.
L’INCOMPRIS ET DEEP END
But I might die tonight…
L’hiver dernier ressortait du congélo L’Incompris, mélodrame glaçant sur le mal-être enfantin. Le gosse en question y déambule en mode shoegaze – mille excuses pour l’anachronisme – à la recherche…
FESTIVAL ECU
Les promesses de l’ombre
Comment se fait-il que, à l’heure du découpage Youtube, à l’ère des gens « cartés » rabattant leur fauteuil avant le générique de fin, le court-métrage ne trouve pas sa place dans…
TREE OF LIFE
Malick, pauvre comme Job
La vie, un mot si vaste et si ténu, qui caresse si bien la langue qu’on se surprendrait presque à le fredonner à chaque seconde de sa vie. La vie,…
ABEL FERRARA
Chelsea dernière
On peut pardonner à Abel Ferrara le documentaire sans grand intérêt qu’il a réalisé sur le Chelsea Hotel, haut lieu bla bla bla, Jimi Hendrix, Janis Joplin, William Burroughs, Edie…
FAST & FURIOUS 5
Harder better faster : stronger?
Il faut aller voir Fast and Furious aux Halles, de préférence un samedi soir ; il faut savoir retrouver le sens forain du cinéma et oui, il faut applaudir à des…