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45 ans après, Satan bouche toujours un coin

Second couteau de la New Wave Of British Heavy-Metal (NWOBHM) au début de la décennie 1980, les Anglais heavy-metal derrière Satan ressuscitent au début des années 2010 et connaissent une période de succès international étonnante, avec des albums impeccables se succédant, le dernier en date étant l’excellent « Earth Infernal » paru à la toute fin de l’année 2022. En voici l’odyssée machiavélique.
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Deep Purple : le concerto de l’impossible

Plus de cinquante ans plus tard, « Concerto For Group And Orchestra » de Deep Purple reste dans l’esprit des amateurs de rock comme une ignoble bouse ampoulée qui aura également engendré chez les groupes de rock des envies de fusion rock et musique classique à travers les décennies suivantes. Et souvent pour le pire. La réalité est que cet enregistrement n’a jamais été vraiment écouté et que son histoire contredit totalement sa réputation. Pire : ce double album live était en fait très bien.
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A la recherche de Rod Evans, premier chanteur disparu de Deep Purple

Lycéen, je me suis pris de passion pour Deep Purple. Nous étions au milieu des années 1990, et le groupe était à l’époque un dinosaure agonisant dont le guitariste-miracle Ritchie Blackmore venait de claquer la porte pour la seconde fois de son histoire. Déjà doté d’un caractère à aller régulièrement à contre-courant, je n’écoutais pas ce qui passait à la radio à l’époque : Nirvana, Metallica, U2, Rage Against The Machine… Je préférais le vieux son organique. Les Who et Led Zeppelin étaient alors mes favoris. Deep Purple en sera rapidement un autre, ébloui par la férocité de l’orgue Hammond goudronneux de Jon Lord, la guitare furieuse de Ritchie Blackmore et la batterie diabolique de Ian Paice.
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Les circonvolutions électriques de Jeff Beck

Si le monde du rock des années 1960-1970 est de plus en plus frappé par les départs successifs de ses héros plus ou moins connus, cette fois la Faucheuse est partie avec un butin précieux. Jeff Beck fut l’un des trois grands héros de la guitare électrique anglaise des années 1960-1970 avec Eric Clapton et Jimmy Page. Son attitude sur scène, à la fois concentrée et expressive, en fit l’image même du guitar hero. Et même si il ne connaîtra pas le même succès commercial que ses deux concurrents, sa discographie reste d’une richesse infinie et explore des territoires bien plus larges.
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Sweet : les voyous portaient des paillettes

Lorsque l’on parle de glam rock, Sweet est rarement cité, passant largement derrière David Bowie et Marc Bolan. Au mieux, on évoque leurs singles les plus fameux du début des années 1970 : Hellraiser, Block Buster !, The Ballroom Blitz. Mais comme Slade, Sweet n’était pas composé de gentils garçons: c’était un gang de teignes habillées en paillettes pour des raisons purement commerciales. Ils vont rapidement s’affranchir de ces accoutrements pour porter fièrement un hard-rock hargneux aux mélodies redoutables et aux harmonies vocales de premier ordre.
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L’Afrique rêvée de Miles Davis

Entre 1968 et 1975, Miles Davis est au centre d’un mouvement afro-futuriste, et au croisement de plusieurs courants musicaux et politiques. C’est une Afrique psychédélique, faite de longs voyages sonores méditatifs et de déesses féminines empreintes de symboles culturels forts, qui va hanter le vampire du jazz jusqu’à sa chute, éreinté par la drogue et ses propres recherches musicales.
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Budgie, ou la fin de la perruche de plomb

Budgie n’aura jamais fait grand bruit de ce côté de la Manche, mais il aura laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du heavy metal. Burke Shelley en était le bassiste-chanteur, fondateur et leader. Il s’est discrètement éteint le 11 janvier dernier. Il laisse derrière lui une discographie d’acier remarquable qui continue d’interroger et d’influencer.
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L’histoire d’Ocean, le groupe de heavy français noyé par Trust

L’impitoyable machine à réécrire l’histoire a broyé un des plus formidables groupes de rock dur français. Ils s’appelaient Océan, ils étaient quatre. Commençant leur histoire dans une heavy-music progressive audacieuse, ils définiront un son rude, chanté en français, qui en fera le précurseur et concurrent le plus sérieux à l’autre guerrier du hard-rock pionnier français : Trust. Ils s’appelaient Océan, et ceci est leur histoire.
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