Les meilleurs disques dépressifs de Monsieur Crane
Avec « Les Ravages du Temps », Monsieur Crane sort un énième disque minimale et déprimée sur lequel danser sans but et sans joie.
Hugo Carmouze et Opinion vous offrent un cocktail révolutionnaire slacker-dream
Déjà auteur de pléthores de disques en solitaire et de multiples collaborations avec ses collègues de la galaxie Flippin Freaks, le petit génie bordelais Hugo Carmouze mi-grunge mi-garage est de retour avec une toute nouvelle recette.
Le club Dial de l’enfer : quels disques faut-il écouter en novembre ?
Vous vous sentez perdu parmi les plus de 60 000 titres mis en ligne chaque jour sur Spotify ? Nous aussi. Mais on a quand même pris le temps d’en écouter certains et voici ce qui a retenu notre attention ce mois-ci.
Comment j’ai passé une soirée à la messe électrique avec Nick Cave
Vendredi 8 novembre : si Nick Cave n’a pas marché sur la Tamise, il a enflammé Londres avec son nouvel album « Wild God ». Débordant d’énergie et de la scène, il aura passé trois heures à chanter, à courir et à danser sur la structure qui délimite la fosse, en établissant à chaque passage un contact physique avec le public.
Eyes of Blue : quand le Pays de Galles posait les fondations du prog rock
Cherry Red Records vient de publier une anthologie du groupe Eyes of Blue. L’occasion de se replonger dans le travail de cette formation galloise de la fin des sixties.
« Kids are Stupid » de Gogojuice : une boisson énergisante au goût de shoegazing
Dans la série des groupes rouennais qui font l’amour aux guitares électriques et à l’énergie adolescente, on demande Gogojuice. Mais si dernièrement Dirty Cloud, Servo, Dye Crap ou encore Unschooling ont fait flippé toute la France avec leur rage brute tantôt mêlée de nonchalance grunge, le quatuor au nom de boisson énergisante s’exprime quant à lui dans un tout autre langage. La preuve avec Kids Are Not Stupid, un single clippé pour envisager la fin du monde en toute décontraction.
Musical Ecran : le festival du docu musical fête ses 10 ans
Avec la disparition du festival parisien FAME, lui aussi consacré à cette objet d’art qu’est le documentaire musical, l’initiative lancée en 2014 par Musical Ecran est désormais la seule de cette taille en France.
« Y’a R » : Yar sort son premier album
Initialement formé comme backing band pour un concert, le collectif Yar met les petits plats dans les grands. Il décide de sortir un premier album où l’impro devient structurée.
La discothèque folk-rock idéale d’Elias Rønnenfelt, le leader d’Iceage
Il a 32 ans, une tête de beau gosse, il joue dans un groupe danois qui cogne (Iceage) et il a sorti le 25 octobre son premier album solo intitulé « Heavy Glory » qui fleurte avec la folk et le rock sans se prendre les pieds dans le tapis.
Avec « Le Code », Biche fait une passe décisive à Stereolab
Après « Déjà-vu », le groupe français sort « Le Code », un nouveau single aux influences assumées (Stereolab, Silver Apples, Broadcast) qui file tout droit, comme un TGV lancée à pleine vitesse.
Ce que cache le sourire du Joker sur la Joconde
Si vous avez senti que quelque chose clochait à l’approche de « Joker : folie à deux » (2024), vous n’étiez pas seul. Le premier « Joker » (2019) avait captivé le public avec son esthétique saisissante et son effet-miroir troublant entre la ville de Gotham et notre propre société. Sa suite inspire tout l’inverse.
Donald Trump : comment j’ai survécu à un meeting du macho man
Dans la file d’attente du meeting de Donald Trump, je me suis rendu compte que je m’étais faite une idée fausse du redneck américain. Mais au moins j’avais le « privilège » d’être blanc : le seul afro-américain que j’ai croisé parmi les quelques pendant ces trois heures d’attente avait une casquette Make America Great Again bien vissé sur le crâne, ne s’éloignait pas de ses potes blancs et semblait très moyennement rassuré.
Saxon : l’aigle vole toujours
Influence majeure du heavy-metal, fondation de la New Wave Of British Heavy-Metal du début des années 1980, on ne sait pourtant pas grand-chose de ce courageux, talentueux et coriace groupe anglais.
Avec « Megaphenix », Mustang dit non à la défaite
Quinze ans après les débuts et avec un cinquième album sublime, Mustang prouve que le groupe ne carbure pas à l’essence coupée à l’eau.
Le festival Déroutes s’offre la dernière date française de Beak avec Geoff Barrow
Du 12 au 16 novembre prochain à Nantes, le festival Déroutes propose pour sa troisième édition un plateau varié et pointu à travers différents lieux de la ville.
Interview : dans le cerveau malade du patron de Banzaï Editions
Depuis bientôt quinze ans, les éditions Banzaï dégoupillent grâce à leurs bouquins la crème de la crème de la grande laiterie des arts alternatifs. A l’occasion de la sortie de leur première BD et d’un nouveau virage dans leur ligne éditoriale, on a gratté le vernis de la couverture avec l’artisan en chef Valentin « Blue » Courtine.
Reeperbahn Festival : bienvenue dans le plus gros raout européen de l’industrie musicale
Alors que le MaMA investit actuellement le quartier de Pigalle à Paris, il y a un mois se tenait dans le quartier rouge de Hambourg le Reeperbahn Festival, convention musicale de référence en Europe.
Claude, nouveau prénom de la pop déprimos
Entre humour amer et acuité sidérante, entre pop synthétique, chanson française et électro sous Temesta, Claude signe avec In Extremis un premier album fort réussi. Quelque part entre l’hurluberlu Jacques et l’espoir Johnny Jane, la zizique du moustachu Claude colle parfaitement aux états d’âme contemporains. On est tous dans la merde mais c’est pas ça qui va empêcher ce « cool kid de l’attention » de danser. Nous non plus.
The Hard Quartet, le super-groupe de rock qui veut botter le cul des indie kids
The Hard Quartet, composé de Stephen Malkmus (Pavement), de Matt Sweeney (Chavez), d’Emmett Kelly (The Cairo Gang) et de Jim White (The Dirty Three), sort un premier double-album éponyme un peu brouillon, mais qui brille grâce à quelques morceaux inspirés.
Chez David Numwami, ton nouveau meilleur ami
Il porte des chapeaux de cowboy mais vit à Bruxelles, il adore la pop douce mais a débuté sur une guitare électrique, il a joué avec Charlotte Gainsbourg, Sébastien Tellier ou Nicolas Godin de Air mais il s’envole actuellement en solo. En bref : David Numwami est une nouvelle énigme belge. Et on a tenté de la résoudre en passant une journée chez lui.