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Mitzphah, enfant perdu du supermarché punk français

L’histoire de la musique est peuplée de bouteilles à la mer qui mettent des années à remonter à la surface. Celle du batteur des Stinky Boys et de Mathématiques Modernes, Hervé Zénouda, aura mis 40 ans à arriver à l’expéditeur, mais son contenu est bien chargé : l’album « Lonesome Harvest: Re​-​enactment N°1 », débuté en 1981, au carrefour entre la mort du punk et de la naissance du Mitterrandisme, et finalement publié en 2022, est un magnifique brouillon à la fois définitif et inachevé qui sonne comme un échos aux aventures new-yorkaises de Lou et quelques autres.
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Le punk selon Plastic Bertrand

Plus de quarante ans après la naissance du mouvement, tout le monde a son avis sur le punk. Même Plastic Bertrand. Sauf que lui, contrairement à vous, était déjà là à l’époque avec son groupe Hubble Bubble, et qui lui permettra de croiser plus tard Malcolm McLaren, Jacno et même les Ramones. Ils sont tous morts depuis mais à 68 ans, ça plane toujours pour le Belge. Plutôt que de revenir encore une fois sur la genèse de son tube (a-t-il vraiment chanté sur la première version écrite par le producteur Lou Deprijck ? On s’en fout, non?), le sosie d’Isabelle Balkany revient sur ses années cloutées, une fois.
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Les punks français sous le soleil du midi

On ne va pas jouer au con plus longtemps, imaginer qu’un autre monde est possible ou alors pire, se dire que c’était mieux avant, la production, la musique, les gens. Absolument pas. Ce n’est pas que « ce n’est plus » puisqu’au fond, « ça a toujours été ». La preuve avec la sortie de cette compilation de groupes français has been et quasiment inconnus qui ont fait la gloire de Montpellier entre 1993 et 1998. Soit un hardcore qui tient bien courte la laisse de son punk avant de plonger tout nu dans l’utopie d’un rock franco-provincial et gilet jeune.
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Quand le punk ne se conjuguait pas encore au No Future

Glaviots syphilitiques, fix d’héro coupée à la Strychnine, assassinat de Nancy Spungen au Chelsea hôtel : le No Future britannique va peu à peu se dissoudre dans le corps sacrifié d’un gosse paumé nommé Sid Vicious. Deux morts gênantes, mais un beau cadavre pour la légende du rock. My Way, sans sortie de secours. Dès 1978, on passe directement du « j’t’emmerde » du punk au « j’suis dans la merde » de Joy Division. De ce chaos originel naîtra l’after Punk. Au programme : déception, sinistrose, colère froide, cut-up façon William Burroughs, lignes de speed, guitares affutées aux distorsions tranchantes comme des rasoirs. A l’occasion du numéro spécial punk français de Gonzaï, on fait le poing sur ce mouvement qui refuse encore de mourir.
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Monter un groupe de rock, le mode d’emploi pour les nuls selon Maadiar

Il fallait bien que ça arrive… à force de l’envoyer au Hellfest (Cf ses carnets de crobards) le père Maadiar a fini par se mettre au metal. Le résultat n’est pas encore ouf (on vous laisse juger en cliquant ici) mais c’est l’occasion de mettre en BD les lieux du metal à Paris : des bars aux studios de répets, des magasins de grattes d’occasion aux amplis glanés chez Emmaüs, en passant par les visionnages impromptus de docus sur Youtube pour se mettre à la page et connaître les grands anciens. Dans les planches qui suivent, Maadiar vit pour nous le crash-test de la création d’un groupe. Espérons qu’il tienne le choc et nous revienne en bonne santé (physique, parce que mentalement…)
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Une journée avec le Wild Classical Music Ensemble

Le Wild Classical Music Ensemble, c’est un incroyable groupe belge composé d’handicapés mentaux utilisant le bordel de la musique punk comme outil d’expression. A l’occasion du concert organisé par Gonzaï en mars dernier, on a suivi le groupe pour comprendre comment il est devenu, au final, le plus spontané d’un circuit professionnel de moins en moins fou. 
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Bruit Noir : l’interview noir et blanc

Dans les coulisses de la société du divertissement, Pascal Bouaziz et Jean-Michel Pirès ont crée un vrai décor en béton armé et ça s’appelle Bruit Noir, équivalent musical des malaises à l’écran de Larry David où les deux seniors du punk disent tout haut ce que personne d’autre qu’eux ne pense. Pour « fêter » la sortie de leu deuxième album, il fallait donc convoquer ces deux faux sinistres pour parler de ce qui ressemble à une adaptation du Voyage au bout de la nuit de Céline par Yann Curtis, puisqu’on est en français dans le texte. Moteur, sans couleur. 
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