Monsieur Crâne, Larme Blanche, Les Lignes Droites… 3 groupes entre cagoules et machines vintage

Avis à nos lecteurs les plus blasés, il se passe un truc en France en ce moment ! De plus en plus de groupuscules se mettent à produire dans leurs caves des disques suintant bon les synthés modulaires, la beatbox eighties et l’écoute intensive de Suicide, Kas Product ou Bashung circa 1981 sous forte influence Alan Vega/Joy Division. De Maman Küsters à Monsieur Crâne, de Larme Blanche à Les Lignes Droites – comme c’était déjà le cas chez Mendelson ou Bruit Noir – toute une génération d’ex-guitaristes métamorphosés en men machine décide de ne plus dissimuler leurs harangues derrière la facilité de la langue anglaise et plonge sa plume acide dans le cul du petit Larousse. Il était temps que des artistes français issus de l’underground se décident à chanter dans la langue de Molière avec classe et élégance, et renvoient à leur Brevet des collèges tous ces crétins des radios mainstream juste bons à finir en sonneries pour smartphones.