Pourquoi parler d’A-Ha en 2015 ? Déjà parce que les norvégiens sont des fans de Joy Division. Et aussi peut-être parce qu’ils ont travaillé avec John Barry au cours de leur…
Bien qu’il n’y ait pas non plus de quoi accomplir un voyage interplanétaire, la musique de Weekend Affair annonce de la fraicheur, de la légèreté, bref, une bonne brise estivale…
Ils sont rares les artistes à pouvoir prétendre à la tête de gondole au rayon musique française dégénérée. Certains s’y essaient sans succès et finissent rapido dans les bacs à…
Sérieux : on connait tous un Michel. Ce mec un peu banal avec un peu d’embonpoint mais pas trop non plus, le genre de type qui écoute Coldplay et considère Tarantino comme un grand réalisateur. Ce qui est certain, c’est que les Michel sont gentils, mais pas trop non plus. En fait ça dépend lesquels. En tout cas, pour en arriver là, celui du groupe Funken devait être vraiment super sympa.
De son goût pour l’orchestration cinématographique aux compositeurs cultes du grand écran comme Jean-Claude Vannier ou Morricone, Emile Sornin mène son groupe Forever Pavot à toute blinde sur un sentier pavé d’images. Alors que le groupe « psyché mais pas que » enregistre son premier LP à paraître en septembre, il fallait ouvrir le fruit et gratter toutes les petites graines. Résultat : drôle de film.
Rares sont les groupes qui peuvent faire de la versatilité un style sans jamais se casser la gueule. En vingt ans d’existence, Sugar Yoshinaga, Yumiko Ohno et MoOog Yamamoto ont transfiguré le rock des temps modernes en une fatale machine à swinguer. Sex, drugs and TB 303. Leur nouveau clip en partenariat avec Gulli, la chaîne pour enfants toxicos, est à découvrir ici.
A vous qui ne savez plus à quel saint vous vouer dans votre quête ingrate de l’entertainment du samedi soir, on promet un joyau de luxure pour vos bouches avec Limousine, Principles Of Geometry et Gyrls le samedi 10 mai à la Maroquinerie.
Chaque année, les Dieux de la musique se réunissent pour un congrès interprofessionnel avec cacahouètes et sacs à vomi afin d’élire l’objet qui n’aurait jamais du sortir de l’usine, le disque avec tellement de défauts de fabrications que même l’association de 60 millions de consommateurs hésite à porter plainte. Certes nous ne sommes qu’en février, mais le « Dreams » des Danois de Who Made Who porte tellement mal son nom qu’on hésite à poursuivre.
Un groupe français doté d’un charisme d’huîtres. Une pochette qui rafle la mise pour le titre de cover la plus laide de l’année. Last but not least, ces quatre garçons font de la pop. Autant dire qu’on avait une furieuse envie d’écrire quelques lignes sur un disque qui aurait pu n’être qu’un malentendu coincé entre la poire et le fromage.
Dans le top 5 des albums sortis en 2013 et dont tout le monde semble autant se préoccuper que de son premier Curly, le nouvel LP d’Eleanor Friedberger semble bien parti pour figurer en tête de file. Comble de l’horreur, ce disque à partager entre amis sans modération porte bien mal son titre et n’a vraiment rien d’un “Personal record”.
Déjà trois ans depuis l’excellence divine de « Bromst » et le concert épique à la Route du Rock. Déjà trois ans qu’on attendait le retour du nouveau messie sans culottes courtes ni crampons. Paré de son plus beau bermuda rose fuchsia, la barbe rousse réfléchie dans ses lunettes « pulvarisées », il revient enfin avec « America », titre simplet pour un hymne au grand Espace.
Ok, voilà le topo, je reviens de vacances environ une semaine ou deux avant que Gonzaï n’en prenne officiellement. Premièrement, je ne savais pas qu’on y avait droit, deuxièmement, ce seront les seules que je pourrai prendre. Il n’empêche que je n’ai pas chômé, mes agneaux, car j’ai ainsi pu tester pour vous cette compilation qui sent l’été.
Le nouveau millénaire a révélé qu’il était bien plus facile de donner son avis sur la musique que sur tout autre art, qu’il s’agisse de cinéma, de littérature et, pourquoi pas même, de poésie chinoise.
Poireauter dans une salle d’attente avec un mal lancinant qui ronge le corps et l’esprit. Coiffer son casque Sony, un rien désabusé par une année musicale 2012 fade à souhait ? Monter le son et reprendre espoir, enfin. « Mondo » d’Electric Guest diffuse sa pop meanstraem colorée et rafraîchissante, agissant comme un puissant anti douleur.
Le mauvais goût est-il un attribut typiquement féminin ? Certes, mon cas est extrême : je ne sais pas parler de musique. Pire, je ne parviens à m’enflammer que du fait de mauvaises raisons, le plus souvent l’aspiration (un brin pathétique passé 15 ans) de prendre le contre-pied du courant majoritaire. C’est d’autant plus gênant que chez Gonzaï, je pourrais trouver au bas mot une dizaine de camarades capables de rendre évidente la filiation entre le rock garage 60’s et l’Eurodance.
La passion de la musique peut parfois être dangereuse. Le dernier exemple en date, c’est le “Narrow” de l’autrichienne Soap & Skin; il a failli me détourner du droit chemin et d’une vie conjugale désormais stable. Mais je ne lui en veux pas… bien au contraire.
Tour à tour hypnotique et complètement impersonnel, vulgairement mainstream et profondément indie dans son ADN, le premier album du new-yorkais cristallise en 40 minutes la pop synthétique telle que les nostalgiques des Beach Boys n’en écoute plus depuis l’industrialisation du préservatif. « True Loves » n’est d’ailleurs rien d’autre que ça : le gout d’une capote en plastique avec de l’amour à l’intérieur.
Of Montreal en onze albums, c’est onze constats identiques : Kevin Barnes côtoie le génie lorsqu’il a le moral dans les socquettes. Barnes, c’est un peu Bruce Willis dans Die Hard : il est extrêmement productif quand tout s’écroule autour de lui. Sa muse héroïne, c’est le Xanax. Du moins, c’était. Car à l’écoute de « Paralytic Stalks », il semblerait que Kevin se porte mieux. Devant l’ampleur de l’interrogation, Gonzaï a décidé de réaliser une interview. Juste pour savoir comment ça va.
Une intro suspense où les special guests pourraient s’appeler Ennio Morricone ou John Carpenter, suivie d’un sans-faute en douze morceaux qui mettent la fessée aux pseudo-popeux qu’on nous vend à longueur de newsletters, de buzz sur les réseaux sociaux et de mauvaises émissions télé : avec leur premier disque, les Écossais de Django Django font mieux que créer la surprise : ils créent tout court.