Je crois que c’est dans une interview de Lelo Jimmy Batista (Noisey) que j’ai vu passer pour la première fois ce titre : Septentrion. Un mot recherché, conscient de sa superbe et s’en
C’est une histoire ancienne, du temps où les belles Amériques du Nord pullulaient de revues littéraires aussi berzingues qu’éphémères, du temps où on lisait Robert Creeley et Ezra Pound avec respect et
On en trouve à peu près partout, des nourris au Buko and co qui ont eu la bonne idée d'en faire leur mode d'emploi. Le problème, c'est qu'il y a toujours un
Quand les flics m’ont invité à vider mes poches, je n’avais presque rien, plus un rond, juste une cassette audio de mes chansons que je gardais en permanence sur moi, au cas
A la manière d’un vieux slip sale qu’on retournerait parce que la machine du propre n’a pas tourné, paraissent ces jours-ci des inédits de Bukowski tirés des kilomètres de rebuts inusités de
Il est jeune et il a du talent, de quoi faire jalouser quiconque aime la littérature anglaise. Passée la bouderie envieuse, deux livres dévorés plus tard, une évidence s'impose : Richard Milward
Que les choses soient dites, John Fante n’est pas un auteur Beat. On ne peut éternellement ranger chaque écrivain aux côtés des Kerouac et autres Burroughs sous couvert d’une vie marginale et
Oui, il faut lire. Et c'est encore mieux de savoir qui lire, comment, pourquoi et quoi. Comme vous êtes tous un peu paresseux, on vous mâche le travail dans une subjectivité parfaitement
« Le juke-box Wulitzer de l’Univers est bourré de réalités 78 tours rangées côte à côte, préparez votre pièce de 10 centimes ». A lire Sesshu Foster, on devine le merveilleux bordel
Œuvre de milieu de parcours pour le Hank tant loué par les marlous de la plume sèche, ce carnet de voyage européen était jusqu’à présent inédit en France. Certainement parce que les
J’ai envie de dire : il faut le lire. Juste ça. Puis, après avoir laissé un temps de silence, silence de circonstance, je dirai probablement quelque chose comme : il faut le
« À 29 ans, Charles Poitevin livre avec son premier roman Otary Club une œuvre honnête détaillant l’ouverture sur le monde d’un enfant de 18 ans ». Vous vous attendiez à cela.
Le Dernier Stade de la soif de Frederick Exley (A Fan’s notes en VO) est un roman américain de 1968 tout juste traduit. Il apparaît aujourd'hui dans une édition d’une beauté rude,
Il m’aura fallu plusieurs allers-retours en métro pour m’enfler ces deux premiers tomes de la série Gonzo Papers, sortis chez Tristram. Recueils de piges, notes et autres papelards transpirant l’acide, Parano dans
Alain ”Destroy” Pacadis. C’est cela qu’on a gravé sur le marbre de l’urne contenant ses cendres … “Même dans la mort je vous emmerde!” Comment peut-on devenir un adulte censé et raisonnable