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SEBASTIEN AYREAULT OU L’ITINÉRAIRE D’UN PAS GRAND CHOSE

On en trouve à peu près partout, des nourris au Buko and co qui ont eu la bonne idée d’en faire leur mode d’emploi. Le problème, c’est qu’il y a toujours un moment où ils se mettent à vouloir écrire des trucs eux aussi, avec la 8.6 et les putes de rigueur jamais très loin. A première vue, Sébastien Ayreault ressemble au dernier rejeton boutonneux de l’espèce mais « Sous les toits », son dernier roman paru au Diable Vauvert, joue la carte de la bonne surprise et annonce tapis avec une paire de deux.
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CHARLES BUKOWSKI
Le retour du vieux dégueulasse

A la manière d’un vieux slip sale qu’on retournerait parce que la machine du propre n’a pas tourné, paraissent ces jours-ci des inédits de Bukowski tirés des kilomètres de rebuts inusités de son vivant, bien après que son ‘’Journal d’un vieux dégueulasse’’ l’a rendu célèbre. Loin d’être un doggy bag stylistique, les chroniques compilées dans ‘’Le retour du vieux dégueulasse’’ ont de beaux restes. Allons-y avec les doigts.
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JOHN FANTE
L’americano

Que les choses soient dites, John Fante n’est pas un auteur Beat. On ne peut éternellement ranger chaque écrivain aux côtés des Kerouac et autres Burroughs sous couvert d’une vie marginale et d’une quête vers une Amérique sauvage et mystique, retrouvée tel le Saint Graal au fond des caniveaux, ou d’un moonshine frelaté. A moins que l’on cherche à hipsteriser l’œuvre de l’autoproclamé « plus grand écrivain américain du monde ».

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MUST READ #1
Donald Ray Pollock

Oui, il faut lire. Et c’est encore mieux de savoir qui lire, comment, pourquoi et quoi. Comme vous êtes tous un peu paresseux, on vous mâche le travail dans une subjectivité parfaitement assumée. Peut-être même que, si vous êtes vraiment flemmard, vous trouverez souvent ici de quoi frimer sans avoir besoin de lire quoi que ce soit. Mais ça c’est mal. Lisez donc!
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SESSHU FOSTER
Energie Atomik

« Le juke-box Wulitzer de l’Univers est bourré de réalités 78 tours rangées côte à côte, préparez votre pièce de 10 centimes ». A lire Sesshu Foster, on devine le merveilleux bordel de son appartement. Son écriture est celle d’un ado cinquantenaire en furie, celle d’un désordonné à vie, d’un dérangé par nature. Son premier roman traduit en français (Foster habite Los Angeles), « Atomic Aztek », se présente comme un taudis gonzo parfaitement désarticulé et saturé de sous réalités à visiter comme autant de disques à savourer.
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CHARLES BUKOWSKI
Shakespeare n’a jamais fait ça

Œuvre de milieu de parcours pour le Hank tant loué par les marlous de la plume sèche, ce carnet de voyage européen était jusqu’à présent inédit en France. Certainement parce que les éditeurs tricolores du vieux dégeulasse y sont légèrement malmenés. Aussi parce que cette œuvre de commande sent un peu le pilote automatique. Enfin bon, les fans vont être ravis : insultes, bouteilles de pinard et gueules de bois sont au programme.
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JIM THOMPSON
White mother fucker

J’ai envie de dire : il faut le lire. Juste ça. Puis, après avoir laissé un temps de silence, silence de circonstance, je dirai probablement quelque chose comme : il faut le lire pour le croire. Vous pouvez pas savoir comme c’est important de rajouter ça… Parce qu’il n’y a rien qui nécessite plus d’y croire que la baise.
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CHARLES POITEVIN
Au Bucher les Vanités

« À 29 ans, Charles Poitevin livre avec son premier roman Otary Club une œuvre honnête détaillant l’ouverture sur le monde d’un enfant de 18 ans ». Vous vous attendiez à cela. La chronique vous fait vibrer… Vous êtes du genre à « liker » les articles de Voici : comment prétendre avoir lu les livres de la rentrée. Hum hum… C’est bien la chronique littéraire… ça indique ; ça exulte, ça fait bon genre. Rien de plus chic que d’en tenir une. N’importe ou ? Même à Grazia. La vie ou la mort sur les scribouillards ; grande suprématie du journaliste. Permettez du peu. Non ? Oui ? Merde !! Allez, au trot.
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FREDERICK EXLEY
Le dernier stade de la soif

Le Dernier Stade de la soif de Frederick Exley (A Fan’s notes en VO) est un roman américain de 1968 tout juste traduit. Il apparaît aujourd’hui dans une édition d’une beauté rude, tout droit sorti d’une époque lointaine que nous avions fini par momifier dans un brouillard glamour à force de biopics et de coffrets anniversaire, comme si les beatniks prenaient des douches tous les jours et que la bombe atomique n’était finalement qu’un prétexte aux blagues de Peter Sellers.
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