DORIAN PIMPERNEL
Moonshine pop !

Les parisiens de Dorian Pimpernel ont l’art de porter le costard mais pas celui de garder le petit doigt sur la couture du pantalon. Le doigt, ces esthètes de la pop préfèrent largement le glisser dans la prise électrique pour disjoncter le psychédélisme. Promis, on se met au défi de ne pas citer le mot LSD une seule fois durant l’interview.
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ROCK À LA CASBAH #109
Cheveu et « Bum »

Ces mecs-là sont nés d’une grosse imposture. Aucun talent, une technique plus qu’approximative et des looks de geek. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que l’aventure ne débute jamais. Seulement l’oreille affutée de JB Wizz (born bad) a décelé le truc. Six ans plus tard, le trio commet son troisième LP et la presse unanimement les caressent dans le sens du poil.
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CHEVEU
L’album « Bum », récréation permanente

Le rock à la française ? La plupart du temps, une vaste blague surmédiatisée qui dure le temps de deux albums, dans le meilleur des cas. Cheveu en est au troisième et n’a toujours trouvé ni la pédale de frein, ni celle du son clair. Hirsute, mal peigné, malin, déjanté, mélodique, drôle, accrocheur, direct, fédérateur et barge à la marge : Messieurs les enfants du rock, l’album« BUM » à paraitre le 4 février chez Born Bad est fait pour vous.
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PYPY
‘’Pagan Day’’

De zig en zag, le label Slovenly trace une route rectiligne dans le paysage électrique et, à force de gratter le fond des carburateurs encrassés fait trembler ce qui reste de la carcasse d’un garage rock qui ne tourne pas sur trois accords néanderthaliens. Dernier exemple en date, et pas des moindres, avec ‘’Pagan Day’’, premier album de mystérieux Canadiens à paraître en février. Ces Pypy font de la résistance.
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MOBILISATION GÉNÉRALE
Protest and spirit jazz from France

1968, l’explosion. Les étudiants s’agitent plus ou moins proprement, avec plus ou moins de convictions chevillées à ce corps que l’on veut libérer. On gueule, on exulte, on veut faire table rase du passé, des hypocrisies, du carcan bourgeois, des papas, de la nation et du contingent qui a envoyé les grands frères dans l’enfer algérien. La compilation « Mobilisation Générale » parue récemment chez Born Bad raconte cette époque.
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PAINK
French Punk Anthems 1977-1982

A force de déterrer des pelletées de rockeurs français jetés dans la fosse commune, bien difficile de savoir si le label Born Bad doit son nom aux célèbres compilations du même nom ou à la chanson de Michel Polnareff. Avec la compilation « Paink », son patron JB Wizzz réhabilite une énième catégorie de paumés qui se demandent encore sous quelle étoile ils sont nés : les punks tombés pour la France entre 77 et 82. La plupart d’entre vous n’était même pas là, eux ne sont pas encore morts. « Hope I die before I get old » disait la chanson. Cette bonne vieille blague.
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CATHOLIC SPRAY
Punkamus Papam

Leur revue de presse s’étend, ils sont pour ainsi dire partout. Nos collègues de The Drone ont écrit : « ça décoiffe, dans la lignée du premier », Benoit Sabatier en a fait quatre pages dans Technikart, certainement emmerdé pour les citations avec un groupe pas très bavard… Beaucoup d’autres les ont chroniqués, encensés, etc… Mais pas nous. Et pourtant…
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FRUSTRATION
Malaise dans la civilisation

Lorsque Borges apprit qu’il avait vendu trente sept exemplaires de son “Histoire de l’éternité”, il eut une impression de foule. Trente sept personnes, hommes et femmes avec des chapeaux différents, chacun son livre dans sa main. Il ajouta : « à mon époque c’était mieux, on ne pensait pas en termes de public, on écrivait pour un tout petit cénacle, pour quelques amis ». Quelques amis, voilà ce qui suit de salle en salle le groupe Frustration. Et ils commencent à être nombreux.

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NUIT GARAGE À MAINS D’ŒUVRES
La saleté au garage

Dans un climat moribond chargé de « je suis programmateur et je fais jouer les mêmes groupes que mes potes dans une salle différente », le festival Sale et Sauvage avait tout pour être l’évènement rock’n’roll d’Île-de-France. Avec son affiche signée Arrache-toi un œil, sa com’ sorti d’une propal Conforama (« 10 groupes sur 4000 m2 ») une prog à faire pâlir tous ceux qui portent une veste en jean et des activités liées au DIY, cette soirée du 27 octobre devait percer un trou dans une programmation parisienne où l’on aura trop souvent vu les mêmes groupes sur scène.
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SCORPION VIOLENTE
Faites entrer l’accusé

Un adjectif accordé de façon étrange, un titre d’album en allemand, une origine strato-messine, tout concourait à faire de Scorpion Violente les rois de la fête à Ibiza. Mais ils ont choisi que non. Ca sera donc drone-core et réverbérations fumantes pour tout le monde, dans une ambiance glauque comme dans les concours miss beauté pour les 6/13 ans. Si Francis Heaulme organisait un jour chez lui un goûter d’anniversaire, sûr que la sono sera assuré par Scott et Toma.
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TEENAGE MENOPAUSE
« Filer un flingue à un singe »

Pris à leur propre piège : à force de ramener leurs grandes gueules, Frous et Elzo ont finalement dû tenir leurs engagements et sortir les disques qu’ils avaient promis, un soir de biture, de faire sortir de terre.
Fondateurs du label Teenage Menopause, ces deux gars ne boxent pas dans la catégorie BALTRINGUE. En les voyant, on pense plutôt aux derniers des Mohicans. Vous savez, l’espèce en voie de disparition, avec des plumes sur la tête.
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WALL OF DEATH
« Main Obsession », Paris-Texas en carte postale

La légende raconte qu’un bon disque de rock doit s’écouter au casque. Que, comme avec un bon cigare, le critic doit humer le parfum des guitares à travers la membrane de l’appendice filaire pour sentir les guitares boisées, les mélodies végétales et tout un tas d’autres conneries stylistiques sans lesquelles on n’aurait pas placé Grizzly Bear, François and the Atlas Mountain et tous les autres mollassons indolores sur un podium trop grand pour eux. Avec le premier LP des Parisiens de Wall of Death, à paraître chez Born Bad, c’est un peu différent : l’écoute solitaire de « Main Obsession » prend la forme d’un confessionnal chargé en électricité et en bénédictions. Plus près de toi, saigneur.
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JC SATAN
Faraway Land

L’ami Jean-Claude Satan nous avait laissés avec une samba du diable (« Hell Death Samba ») tout droit sortie d’une cave crasseuse, avec une pochette absolument fabuleuse où deux pigeons semblaient en plein débat philosophique pour savoir lequel d’entre eux poserait une fiente sur le prochain quidam. C’était chouette, orgiaque, parfois surprenant et, somme toute, bien gaulé. Mais, nom d’un cerbère, les voilà de retour, prêts à te faire saigner les tympans dans une partouze de morceaux relevés à la sauce bordelaise qui en ferait presque oublier la brochette de bons titres de leurs deux précédents albums.
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VIOLENCE CONJUGALE
Des jeunes gens pas très modernes

Quiconque ayant pointé son museau dans les soirées parisiennes aura pu constater à quel point les groupes de synth pop pullulent dans cette ville. La faute à la chanson française actuelle imbuvable, cette ancienne mouvance underground retrouve de sa vigueur d’antan auprès de notre jeunesse gauloise. Preuve vivante du renouveau de cet art mort : Violence Conjugale.
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