L’ami Jean-Claude Satan nous avait laissés avec une samba du diable (« Hell Death Samba ») tout droit sortie d’une cave crasseuse, avec une pochette absolument fabuleuse où deux pigeons semblaient en plein débat philosophique pour savoir lequel d’entre eux poserait une fiente sur le prochain quidam. C’était chouette, orgiaque, parfois surprenant et, somme toute, bien gaulé. Mais, nom d’un cerbère, les voilà de retour, prêts à te faire saigner les tympans dans une partouze de morceaux relevés à la sauce bordelaise qui en ferait presque oublier la brochette de bons titres de leurs deux précédents albums.