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EDITIONS LE MOT ET LE RESTE
Interview d’Yves Jolivet

Le Mot et Le Reste désigne ces bouquins qui permettent de pénétrer l’univers de Sun Ra, de comprendre l’errance magique de Moondog ou bien de découvrir le témoignage de Peter Hook. Une maison d’édition qui s’inscrit dans le sillage d’Allia, tant dans la ligne que dans la qualité. Moins connue que la susnommée, ça méritait bien un petit question-réponse avec le fondateur et directeur de l’établissement, qui fournit tous les kids en came littéraire-rock depuis des années.
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LES OUTSIDERS DE GUY DAROL
80 francs-tireurs du rock et de ses environs

Sky Saxon leader des Seeds disait « Dieu envoie toujours ses plus valeureux guerriers à la fin ». Dans le livre de Guy Darol, il n’est question que de ça : des outsiders, des Poulidor du rock, des perdants qui gagnent après la course, des poissards que l’histoire a oublié derrière le strass d’histoires à paillettes et de plumes dans le cul(te). Alors que la littérature rock se complaît de plus en plus à nous rabâcher les mérites des groupes les plus populaires, l’ex plume de Libération ose enfin jeter un pavé dans la marre pour y nager à contre courant, direction la marge.
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BERTRAND DELCOUR
Même mort, Delcour toujours

L’écrivain Bertrand Delcour nous a officiellement fait faux bond la nuit du 7 au 8 avril 2014. Soit, plus de vingt-ans après sa mort auto-proclamée dans son très beau « Pourquoi nous sommes morts », écrit entre décembre 1991 et mars 1992, mais seulement paru en 95 chez Climats : « J’entrai enfin vivant dans ma mort. J’entrai dans mes plus belles années ».
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LEANDRO AVALOS BLACHA
Don’t Die for me Argentina

Pour beaucoup, Argentine = football. Même moi, je sais à quoi ressemble le maillot rayé bleu ciel et blanc, c’est dire s’il est connu. En marge du Mondial, j’ai aussi découvert avec une certaine surprise un jeune écrivain surdoué et très barré du nom de Leandro àvalos Blacha. Un type souriant, posé et tranquille qui a le don d’écrire des romans où horreur, ultra-violence et humour se mélangent à des degrés plus ou moins explosifs.
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LA NIECE DE FELLINI
La dolce vita selon Gilles Verdiani

Au milieu des embouteillages, je crois rêver : un visage familier revenu du ciel se projette sur le petit écran en format scope dans le rétroviseur. C’est le doux regard de l’homme le plus classe du monde, l’idole numero uno. Qui ça ? Marcello Mastroianni. Il réajuste ses lunettes noires, comme s’il était enfin prêt à reprendre un bain de foule ensoleillé dans le harem du prochain Festival de Cannes. Il ne s’agit pas d’une apparition ; c’est justement l’affiche du… prochain festival de Cannes.
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KAROO
Losers do it better

C’est marrant comme, parfois, on n’aime pas se voir dans un miroir. En général, c’est quand ? A des moments bien précis comme le matin au réveil. Le soir après une journée de merde. Le week-end après une cuite tellement mémorable qu’elle nous fait – une fois de plus – jurer de ne plus jamais boire. La nuit après la douzième trace d’euphorisant coupé au produit pour dentiste. J’en passe, et des meilleurs. Avec Karoo, c’est pareil. On pourrait éviter de se retrouver en face de soi-même à tous les instants cités, il suffirait de ne pas lever le nez en se lavant les mains et d’éviter son propre regard dans l’entrée. Avec Karoo, il suffirait de ne pas ouvrir ce livre.
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KUNDERA
La fête de l’impuissance

Ce sera donc un livre sur une exposition de Chagall que personne ne visite, sur un cocktail voilé d’une tristesse moite, sur un cancer qui n’aura pas lieu et sur toutes les conversations qui n’existeront jamais. Ce sera un livre sur la vanité de toute vérité, un livre qui voudrait faire jouir à partir de rien et ne parvient, en toute logique, qu’à féconder de confortables sourires.
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GUILLAUME FÉDOU
Mon numéro dans le désordre

Mais qui es-tu Guillaume Fédou ? Guillaume, tu es à la littérature ce que je suis au monde du travail, ce que Javier Pastore est au football : un dilettante, ce qui veut dire que comme Javier, tu es mon frère. Quand on ouvre ton roman, « Mon numéro dans le désordre » paru aux éditions Léo Scheer, on n’en sort plus. Pourquoi ? Car il est une pérégrination, c’est un voyage, un chuchotement incessant à la délicate couleur orange vintage.
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MUST READ #2
Frederick Exley

Oui, il faut lire. Et c’est encore mieux de savoir qui lire, comment, pourquoi et quoi. Comme vous êtes tous un peu paresseux, on vous mâche le travail dans une subjectivité parfaitement assumée. Peut-être même que, si vous êtes vraiment flemmard, vous trouverez souvent ici de quoi frimer sans avoir besoin de lire quoi que ce soit. Mais ça c’est mal. Lisez donc!
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CAMILLE DE TOLEDO
Oublier, trahir, puis disparaître

Un titre mystérieux, un joli rythme et une signature qui ne pouvait me laisser indifférente. Camille de Toledo, guide spirituel du début de la fin d’adolescence, vient de sortir « Oublier, trahir, puis disparaître ». Comme la version papier de Gonzaï, le livre de Toledo part sur une énigme pop : qui a été choisi pour incarner la paix à Mostar (Bosnie-Herzégovine) ? BRUCE LEE.
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