Claude Loir, l’insurgé du X 

Pionnier du X et du cinéma homosexuel français, Claude Loir est l’un des derniers témoins du Paris interlope des années 1960 et 1970 qui voit les marginalités s’exprimer au grand jour. Aventurier de la libération sexuelle, le fringant retraité n’a gardé que de vagues souvenirs des quelques 40 personnages qu’il a incarnés à l’écran entre 1976 et 1982. Ses rôles les plus forts ? Ce n’est pas au cinéma mais dans sa vie qu’il les a interprétés. Rencontre avec un homme qui a mis son talent dans ses films et son génie dans sa vie, quitte à braver les interdits.
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Les pulsions graphiques de Christophe Bier

France 1970, quelque part sous la démocratie coincée du cul de Georges Pompidou. Pendant que la télévision s’installe tranquillement dans plus de la moitié des foyers, un homme décide d’investir les kiosques à journaux grâce au PFA (Petits Formats pour Adultes). Cet homme, c’est Georges Bielec.  ses périodiques de bande dessinée, format poche et dos carré, seront conçus par des adultes, pour des adultes, imprimés en quantité industrielle et raconteront tou la culture France côté Pulp, mais en noir et blanc. Presque 50 ans après, Christophe Bier a décidé de raconter cette histoire, haute en couleurs, dans un livre nommé Pulsions graphiques. Entretien.
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DON JON
Et la (que)quête du plaisir

Qui n’a pas passé plusieurs heures de sa semaine dans une frénésie de matage de porno ? Ne levez pas le doigt s’il vous plaît ! Nous savons toutes et tous ce qu’il en est. Il y a des moments dans la vie où l’on préfère la jouissance prévisible à l’imprévisible. Et voici qu’un film qui en parle, du porno, mais plus spécifiquement du plaisir : il s’agit de « Don Jon », sorti le mois dernier en salle.
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LAETITIA
Intimité violée par un fan

Dans l’inconscient collectif masculin, Laetitia, papesse du porno amateur à la française, est indissociable des années 90, au même titre que les polos Eden Park, My Bloody Valentine et Hélène et les Garçons. Les attitudes empruntées, les coques capillaires des filles et les vestes croisées des garçons donnent un charme suranné à ses films, loin de l’esthétisme glacé des productions américaines et de la vulgarité affichée des vidéos hexagonales.
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HPG
High Pleasure Guaranteed

Hervé-Pierre Gustave (connu sous l’acronyme HPG) a marqué le monde du porno. Acteur dans plus de 600 films (à vérifier quand même), importateur du gonzo en France, il a décidé ces dernières années de tourner le dos au cul pour se lancer dans le cinéma dit traditionnel. Après « On ne devrait pas exister » et « Il n’y a pas de rapport sexuel », HPG invite l’ex-pensionnaire de la Comédie-française Rachida Brakni et le King Cantona devant sa caméra pour son premier long-métrage de fiction, « Les Mouvements du Bassin ». Pour cerner celui qui a construit sa vie sur l’image (devant et derrière), rien de tel qu’une interview en séquences vidéo. Moteur ! Action !
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GIRLS, I’D LIKE TO FECK
Petites culottes et féminisme

Que ce soit dans la librairie dans laquelle je travaille ou dans les endroits branchés de Melbourne, ça faisait un moment que je voyais cette annonce pour des photographies de nu. Peu original, son auteur déclare rechercher non pas des mannequins mais des filles à l’aise avec leur corps « pour un projet bien payé et fun ». Technique classique du pseudo-photographe libidineux qui a fait le tour du sex-shop de son quartier mais ne s’est pas encore résolu à se tourner vers les prostituées. Mais bizarrement, ça faisait aussi plusieurs fois que je voyais cette jolie fille toujours très souriante venir actualiser la date sur l’annonce affichée dans ma librairie…
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HPG
Monsieur (amour) propre

Actuellement en préparation de son second long métrage, « Les Mouvements du Bassin » avec Éric Cantona, le pionnier du gonzo français n’a jamais été du genre à enfiler des perles. Redoutable de sexentricité, HPG séduit certains grands noms du cinéma traditionnel et en exaspère beaucoup d’autres. A Gonzaï, on a vite choisi notre camp. Interview non cryptée, réalisée quelques jours après le traditionnel festival de Cannes.
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AUTEURS ET PORNO
La possibilité d’une idylle

Pendant que B. Root passe son temps à se plaindre de la crise du X, le cinéma traditionnel trempe un doigt dans le genre, hésite, fait sa mijaurée, se penche… jusqu’à tomber dans la marmite ? On pourrait croire d’abord que le mainstream (le tradi) zieute l’underground (le porno), alors que c’est logiquement l’inverse qui devrait se produire et qui se produit dans la plupart des cas. Mais à la différence de la musique, le niveau d’exigence et de qualité se trouve bien évidemment du côté institutionnel : vous en avez vu beaucoup des pornos « de qualité », esthétiques, de vrais bons films et pas juste des machines à faire jouir ?
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HPG
Il n’y a pas de rapport sexuel

HPG, hardeur, stronger, metteur en scène, a toujours laissé une caméra fixe sur ses tournages pour capter une sorte de making-of. Il a donné ces heures de rushs au plasticien Raphaël Siboni pour qu’il en tire un documentaire. Le plasticien a écarté tout les rushs vidéo pour ne garder que la HD. Il a monté par blocs, chaque bloc correspondant à une séquence d’un film ou à une scène de gonzo. Siboni n’utilise aucune voix off. Il n’est pas non plus allé nous faire des interviews par derrière. Il nous montre les coulisses du porno. Du cul, du cul, juste du cul, pas d’histoire. Point.
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