Norbert Terry, dernier empereur du porno gay

Vous avez toujours voulu savoir si la libido conserve ? Du haut de ses 99 ans, Norbert Terry, ancien réalisateur de films pornographiques gays et hétéro, répond qu’il n’y a pas d’âge pour aimer. Figure des années 1970, l’homme coule aujourd’hui des jours heureux face à la mer, dans la baie de Bangkok. Les films qu’il a réalisés ou produits, tels Couche-moi dans le sable, Fais jaillir ton pétrole ou encore Rien que par derrière sont les vestiges d’une époque où le sexe était canaille, l’érotisme non dénué d’humour et où les cinémas X étaient des lieux incontournables de rencontres. Portrait du dernier des Mohicans de la folle histoire du porno gay français.
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Patrick Sarfati, esthète parmi les photographes

Photographe coqueluche des années 1980, Patrick Sarfati compte parmi les maîtres de la photographie masculine. Son talent et son érudition lui ont valu de rencontrer des centaines d’artistes et de personnalités qui ont façonné l’histoire du XXe siècle. Quand sa timidité ne l’en a pas empêché, il les a immortalisés sur sa pellicule, pour mieux se convaincre que ce qu’il vivait n’était pas un rêve. On a retrouvé ce témoin privilégié des années fric et frime qui consacrèrent Paris comme capitale de la fête et de la mode.
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Salò ou les 120 Journées de Sodome, le film maudit de Pasolini

Dernier long-métrage du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, Salò ou les 120 Journées de Sodome reste comme l’un des films les plus controversés de tous les temps. Lors de sa sortie en 1975, l’adaptation du roman le plus sulfureux du marquis de Sade fait l’effet d’une bombe. Le scandale est double : quelques jours avant la première, Pasolini a été sauvagement assassiné dans des circonstances encore aujourd’hui non élucidées. Retour sur l’un des films les plus maudits de l’histoire du cinéma.
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Claude Loir, l’insurgé du X 

Pionnier du X et du cinéma homosexuel français, Claude Loir est l’un des derniers témoins du Paris interlope des années 1960 et 1970 qui voit les marginalités s’exprimer au grand jour. Aventurier de la libération sexuelle, le fringant retraité n’a gardé que de vagues souvenirs des quelques 40 personnages qu’il a incarnés à l’écran entre 1976 et 1982. Ses rôles les plus forts ? Ce n’est pas au cinéma mais dans sa vie qu’il les a interprétés. Rencontre avec un homme qui a mis son talent dans ses films et son génie dans sa vie, quitte à braver les interdits.
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