The New Age of Laraaji

La musique New Age n’est pas qu’un amas de compilations de bruit de cailloux reléguées au fin fond des boutiques de développement personnel, perdues entre les cristaux, les encens et les coussins de méditation. Repéré en 1978 par Brian Eno, qui deviendra son mécène le temps d’un album, Laraaji reste une figure incontournable de ce mouvement. Et il est surtout un excellent compositeur, dont les premiers travaux pré-Eno ont été retrouvés et publiés ce 10 février chez Numero Group, dans un quadruple album titré « Segue to Infinity ».
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« ForeverAndEverNoMore », ou l’apocalypse selon Brian Eno

Dix ans après la fameuse prophétie apocalyptique de 2012, celle qui devait condamner l’humanité entière à son extinction via un large panel de catastrophes naturelles, Brian Eno revient avec un nouvel album aux thématiques voisines, « ForeverAndEverNoMore « . Et contrairement aux habitudes du pape de l’ambient, ici la voix est au centre de l’œuvre.
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Validé par Brian Eno, Loma le très rêveur « Don’t shy away »

Quand le duo Cross Record rencontre Jonathan Meiburg de Shearwater, ça donne Loma. Signé chez Sub Pop, Loma vous emporte dans une autre dimension, quelque part à la frontière du monde des vivants et du monde des esprits. Entre magie et mysticisme, ils nous laissent regarder le monde d’un peu plus haut et nous relient à l’univers.
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Passengers est-il le chef d’œuvre de l’horrible Bono ?

On a beaucoup raillé U2, son guitariste aussi charismatique que François Hollande à la plage et son leader trop occupé à vouloir sauver la planète pour se rendre compte qu’il a fini par devenir le Chuck Norris du rock. Il existe pourtant, perdu au milieu de cette usine produisant des sirènes de pompier, un disque ambiant et ambitieux. Publié en 1995 sur les cendres de « Achtung Baby » et « Zooropa »,« Passengers » se laisse redécouvrir aujourd’hui avec un plaisir non dissimulé, voire carrément vicieux. Peut-être parce que, pour la première fois depuis le début de leur carrière, les Irlandais allaient laisser une autre personne prendre le volant : Brian Eno.
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MAX RICHTER
Le bruit des glaçons

Max Richter a tout du snobinard sur-diplômé en musicologie : le CV saturé de noms compte-triple (Martin Scorsese, Philip Glass, Deutsche Grammophon…), le regard intransigeant, les tâches de rousseur. Pareille à une conférence trop pointue, sa post-minimale agit donc en somnifère sur beaucoup ; sur d’autres, elle a l’effet d’un anxiolytique, voire d’une séance d’hypnose réussie. Etant de cette seconde catégorie, mon ami Gilles Chancel et moi partîmes à la rencontre du professeur Richter à l’occasion de son concert au Collège des Bernardins. Et si les bons élèves avaient aussi quelque chose à dire ?
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BRIAN ENO
Dr Cortex & Mister Hyde

Les crânes d’œuf du monde entier ont de quoi se réjouir : leurs idoles Karl Hyde et Brian Eno viennent de pondre deux albums coup sur coup. Le chanteur guitariste d’Underworld et la tête pensante la plus influente de la musique contemporaine ont mis les bouchées doubles dans des styles radicalement différents : un album de pop funk et un autre plus expérimental. Ne vous attendez pas à lire trop de ragots dans l’article qui va suivre, les deux hommes sont secrets, on est ici pour parler de musique. On sait juste qu’Eno préférait la chatte à la défonce quand il avait encore l’âge de se livrer à ces saines occupations.
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DAMON ALBARN
Robot après tout

Le premier album solo de Damon Albarn est paru le jour des quarante ans de Penelope Cruz qui est elle-même née le jour des vingt-neuf ans de la mort de Benito Mussolini… Etrange coïncidence, vous en conviendrez, surtout qu’« Everyday Robots » était tellement attendu que je pressentais avant même de l’écouter qu’il allait changer la face du monde.
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ST VINCENT
15 minutes d’humiliation et une Clark dans ta gueule

Chez Warhol il suffisait de 15 minutes pour accéder à la gloire, avec St Vincent c’est tout l’inverse. Fraichement débarquée des Etats-Unis d’Amérique pour défendre son – formidable – cinquième disque éponyme, Annie Clark (Kent) possède au moins un super pouvoir : savoir briser du journaliste et le ramener à sa condition d’homme inutile. Récit d’une rencontre ratée aux allures de marathon dans la boue.
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