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Transversales, un label carrément oblique

La légende raconte que le mythique label Shandar, fondé au début des années 70 et à l’origine des premiers albums de Philip Glass, Dashiell Hedayat, Sun Ra ou encore Terry Riley, mit la clef sous la porte après l’inondation d’une cave où était entreposée le stock des disques reliques. Si l’info est en partie fausse (voir pour cela notre papier sur cet Ovni discal), elle aura indirectement donné naissance à la maison Transversales. Quarante ans après la mort de Shandar, Jonathan Fitoussi et Sébastien Rosat prolongent à leur façon l’amour de la musique instrumentale grâce à des rééditions prodigieuses qui, une fois encore, rendent hommage à la parenthèse harmonique que furent les années 70. 
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KOUDLAM
Gabber sur la ville

Après trois ans de silence, le petit prodige du 8-bits guatémaltèque revient avec un boucan à base de serviette de plage, de baise sans capote et de longues descentes dans l’enfer des afters. C’est écrit sur une carte postale envoyée depuis la Grande Motte espagnole, Benidorm et ça s’appelle « The Lands Apes », c’est un EP avant l’album. Mais ce qui choque dans ce retour du métèque-tronic, ce n’est pas le fait que la musique au gout Gabber de l’EP « The Lands Apes » soit devenue inécoutable. Non. Ce qui dérange, c’est la résistance au changement d’une partie de la presse et des fans qui voit dans ce retournement un virage à la Grace Kelly.
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JUDAH WARSKY [INTERVIEW]
La vie est une belle tartine de merde

C’était un peu par hasard cette découverte du personnage Judah Warsky, il y a deux ans déjà. A zoner sur internet, Youtube, Bandcamp puis de nouveau Youtube, on découvre souvent des trucs un peu paumés mais surtout très purs. C’est comme tomber sur un disque des Thugs à l’Emmaüs de Saumur en fait, le genre de découverte qui donne tout son sens à l’ennui et à la glande.
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PAN EUROPEAN
Toujours à l’Ouest, mais du nouveau

Vous avez raté l’histoire du label fondé en 2007 par Arthur Peschaud et ses poulains dopés aux hormones ? Résumons en quatre lignes : au départ ils se droguèrent et eurent beaucoup d’enfants, la presse publia de jolis carnets roses et la nuit de noce dura longtemps comme dans un trip un peu f(l)ou. Est-ce que le conte se finit bien ? Et les enfants auront-ils leurs doses de LSD avant d’aller dormir ? Réponse avec un programme des sorties prévues pour 2014, qui ressemble à tout sauf à une berceuse.
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AQUA NEBULA OSCILLATOR
« Spiritus Mundi » en écoute exclusive

On l’avait quitté maussade dans les loges d’une salle miteuse avec un backing band prêt à jeter l’éponge, le groupe Aqua Nebula Oscillator revient un an plus tard avec un nouveau disque offert ici en écoute intégrale. Ca ne carbure toujours pas à l’eau plate, ni à la vapoteuse, et l’esprit du monde tel qu’il est vu par David Sphaeros ressemble plus que jamais à un cauchemar de dealer.
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PAN EUROPEAN, « LOST IN SPACE »
Les cinq ans du label en téléchargement

Quand le freak nommé Arthur Peschaud décida, avec pour seule carte de visite son look de mérovingien défoncé au Peyotl et son expérience brumeuse au sein de Turzi, de fonder le label Pan European en 2007, nous n’étions pas nombreux à croire en ses chances d’être encore là, cinq ans plus tard. Mais quand ce même label décida d’enfoncer le clou avec une compilation anniversaire du premier quinquennat, ça m’a foutu un tel coup de vieux que l’idée même d’écrire sur cette épopée improbable me parut tout d’abord impossible.
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NEGATIVE BEAT RECORDS
Patate de forain et fête lorraine

S’il avait fallu parier sur un département français capable d’électriser les mimines de celui qui perd la moitié de sa semaine à déballer, écouter puis jeter 80 % des autoproductions envoyées à la rédaction comme des lettres de démotivation, tout porte à croire qu’on n’aurait pas misé les 20 % restants sur la Moselle. C’est pourtant depuis cette région à deux doigts de l’invasion germanique que le collectif Negative Beat s’évertue à flirter avec le tapage nocturne et la composition du 17 sur le cadran téléphonique. Ne raccrochez pas, ce n’est pas un faux numéro.

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SIR ALICE
La possibilité d’une elle

Son disque « Isle of You » devait annoncer l’été délocalisé et marquer un nouveau point sur la google map des artistes signés chez Pan European. À la place, il ne verra la lumière du jour qu’une fois la saison des feuilles mortes revenue, la faute à des médias fainéants pas — encore — emballés par sa pop mutante. Dans le décalage horaire des promotions donc, « Isle of You » sera une carte postale de l’île en cœur avec le timbre de la diva Sir Alice. Un mirage prémonitoire dont on décèlera les résonances plus tard, mais dont on peut tâter le pouls dès maintenant.
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JUDAH WARSKY
Interview

Un doigt en moins, le majeur, un disque de plus, solo, et pas des plus mineurs. Si le « Los » de Chicros a été supprimé quelque temps après sa naissance, Judah Warsky n’en reste pas moins un artiste pluriel. Et bien évidemment singulier. Voilà son premier album. Lancé de manière plutôt abrupte, ça reviendrait à peu près à la même chose que de décerner une victoire de la musique à Daniel Darc catégorie Révélation. « Painkillers & Alcohol » c’est pourtant bien le premier, celui où Judah Warsky devient son propre leader.
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JUDAH WARSKY
Méfiez-vous des barbus

Les barbus n’ont ces temps-ci pas bonne presse. Aux plus sudistes, on reproche d’exploser pour un rien. Aux branchés pileux, de surfer sur la tendance, voire – et c’est même pire – d’avoir troqué la peau de bébé contre une panoplie folk idéale pour se gratter la corde sèche au fin fond du Larzac. Quant aux autres, ils s’appellent Carlos et ce sont autant des comiques fanta(stiques) que des terroristes incarcérés. Et si, au milieu de cet amas de poils pubiens et pubères, le premier album de Judah Warsky chantait pour tout ces Français barbants ?
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JONATHAN FITOUSSI
« Pluralis », pour le meilleur et pour le soupir

Intercalée entre deux silences, la musique de ce Français échappe aux images d’Épinal. S’agit-il de poésie coincée entre les touches du piano, d’avant-gardisme crépusculaire, ou tout simplement d’une réponse muette à tout ceux qui désespèrent de voir naître un désordre nouveau ? En attendant que tous les braillards soient envoyé au Pakistan avec du scotch sur la bouche à mots, Fitoussi fait taire ce tout petit monde avec presque trois fois rien.
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TURZI ELECTRONIQUE EXPERIENCE
The Man-Machine

Deux ans après le disque « B » et un an après un concert anniversaire douloureux, le leader maximo à gueule d’ange revient avec un opus (dei) solitaire. Nom de code : Turzi Electronic Experience. Plus proche de Jarre que d’Hendrix et plus près de toi Saint Thetiseur, le parfait prétexte pour une rencontre aérienne. C’est bien connu : là où y’a pas d’Oxygène, y’a pas de plaisir.
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