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Les femmes fatales : Suzanne Ciani, pionnière du synthé modulaire

Planquées tout au long du 20ième siècle derrière des génies masculins qui leur ont parfois beaucoup empruntés, certaines femmes ayant fait « carrière » dans l’avant-garde ou dans la marge ressurgissent ces jours-ci grâce au temps long et à la mémoire d’Internet. Et alors qu’à la fin des années 60 le sexe dit faible peine à se faire une place dans les charts autrement qu’au micro, une Italo-américaine s’apprête à tout bousculer : Suzanne Ciani, la première « female synth hero » nominée 5 fois aux Grammy Awards.
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Les femmes fatales : Meredith Monk, une voix pas sans issue

Planquées tout au long du 20ième siècle derrière des génies masculins qui leur ont parfois beaucoup empruntés, certaines femmes ayant fait « carrière » dans l’avant-garde ou dans la marge ressurgissent ces jours-ci grâce au temps long et à la mémoire d’Internet. Meredith Monk, Américaine follement inclassable, est l’une d’entre elles. Découvrir son œuvre, à rebours, donne l’impression d’assister à l’improbable rencontre entre Moondog et Camille.
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Tove Lo : pourquoi elle les baise toutes

De Kate Bush à Madonna en passant par St. Vincent, et bien malgré elle la plupart du temps, l’industrie musicale laisse parfois entrer des femmes fortes par la porte de derrière. Avec son cinquième album, la Suédoise Tove Lo s’inscrit dans cette lignée des dominatrices bien prêtes à prendre l’auditeur en missionnaire. Le résultat se nomme « Dirt Femme » et loin des polémiques féministes mariant la Castafiore et Sandrine Rousseau dans un même élan suicidaire, il annonce à sa façon à quoi pourrait ressembler la pop de demain, loin de la guerre des sexes.
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Pourquoi le livre d’Angela Davis sur le blues féminin est plus que jamais d’actualité

Paru en 1998, l’ouvrage d’Angela Davis Blues et féminisme noir magistralement traduit en 2017 est ressorti la semaine dernière en poche, toujours aux éditions Libertalia, alors que les notions de « race », de « classe » et de « genre » qui sont au cœur du livre suscitent chaque jour en France un peu plus d’émoi. Et tout cela après #MeToo et #BlackLivesMatter.
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Comment j’ai eu mal à mon féminisme en matant « I’m with the band : Nasty Cherry »

J’ai maté la série-documentaire Netflix de Charli XCX. Charli, c’est est une chanteuse et self-made businesswoman britannique qui prône l’empowerment féminin. Vous avez peut-être pu la voir aux côtés de Christine & the Queens, ligotée sur une grosse voiture en se tortillant comme s’il n’y avait pas de lendemain (ou comme si une pause pipi s’imposait pressement). Le raffinement à l’américaine quoi. Le pitch de la série : Charli décide de créer et de produire un groupe 100% féminin comme elle aurait rêvé qu’il en existe quand elle avait quatorze ans.
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CONTRE-CULTURE CONFITURE
Fragments d’une fille classée Y

« Contre-Culture Confiture ». Derrière cette formule qui claque en guise de titre se cache un drôle d’objet de Littérature avec un grand Elle. Elle, c’est Agathe, petite de taille et grande gueule quand elle devient Ismène de Beauvoir ici même sur Gonzaï, et son livre serait les mémoires d’une jeune fille qu’on peut difficilement ranger – dans un genre précis. Un post-journal intime d’une pré-trentenaire névrosée ? Des chroniques girly dont le ton (sec), le style (aiguisé) et les analyses (minces et denses) seraient finalement à l’image de cette génération Y ? Un patchwork anti-militant, merci bien, pour un « néo post-féminisme » ? Oh la la. Bon, en vérité, c’est un peu plus simple et un peu plus compliqué que ça.
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UN THANKSGIVING CHEZ JIM HAYNES
J’irai diner chez vous

Tous les dimanches depuis 30 ans, des inconnus se retrouvent à Paris dans l’atelier de l’écrivain américain Jim Haynes pour partager un dîner. Parce que c’est le genre d’idées que j’aurais aimé avoir – si je savais cuisiner, si j’habitais dans autre chose qu’un studio et sij’étais sociable –, j’ai décidé de tenter l’expérience.
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FÉMINISME 2.0
Extension du domaine de la (tur)lutte

Si l’appartenance au féminisme se détermine après avoir glissé une main dans son pantalon pour saisir une réalité tangible, pourquoi ai-je été de celles qui utilisent la formule consacrée du « je ne suis pas féministe mais… » ? L’égalité des sexes est acquise – au moins en surface – et pour ma génération plus que pour toute autre, on ne nait pas féministe, on le devient. Craignant de se voir taxer de lesbienne aigrie ou de néo-soixante-huitarde velue (selon les clichés que les uns et les autres ont en tête), peu de filles se revendiquent du mouvement. Se proclamer féministe est-il devenu aussi vain que de prôner le machisme ?
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DESPERATE ROCK WIVES
Misère, j’ai épousé un guitariste !

« Laisseriez-vous votre fille épouser un Rolling Stone ? » L’accroche marketing lancée par André Vieux Jambon dans l’Angleterre des sixties prend un tout autre sens à la lecture des récits retraçant la vie d’épouses de rock stars, réunis dans le dernier livre de Pierre Mikaïloff. Épouser un Rolling Stone, selon celles qui ont tenté l’expérience, c’est souvent une mauvaise idée.
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