Dans le célèbre film de Stanley Kubrick, Kirk Douglas et ses bidasses essuient une chiée de tirs ennemis dans les tranchées, battent en retraite, subissent le déshonneur d’une cour militaire de justice et finissent au forceps, comme dans une chanson de Bowie, par devenir des héros, au moins pour un jour. Si le dénouement du grand film de guerre de Kubrick est bien connu, celui de « State of War », troisième disque de Poni Hoax, est plus incertain. Encensé ici même lorsqu’il rampait dans la mélasse, le groupe tente aujourd’hui une percée en terrain ennemi, certes courageuse. Mais ô combien suicidaire.