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Seconde division : les trésors cachés du prog-rock

N’en déplaise aux critiques vieillissants restés bloqués en 1977, le rock progressif ne se résume pas aux indigestes pièces montées d’Emerson Lake & Palmer. Les premiers instants de ce genre essentiellement britannique ont vu l’émergence d’une flopée de formations qui n’ont jamais en mesure de sortir de la seconde division post-psychédélique, mais qui furent parfois les auteurs d’enregistrements captivants où l’excès tutoie souvent l’étrange et, par moment, le sublime. Comme en témoigne le premier épisode cette série nommée Seconde Division, avec une plongée dans les abysses des catalogues de Vertigo, Neon ou Harvest labels prog et “underground” des majors de l’époque.
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Non, le Top 50 des années 80 n’était pas qu’un ramassis de sous-doués

Si amour, gloire et beauté sont trois mots qui font rêver, Top 50, NRJ et années 80 ont plutôt tendance à faire saigner les oreilles. Il serait pourtant dommage de snober cette époque qui brassait d’anciens espoirs Novö, des artistes conceptuels et des cinéastes qui inspirèrent nombre de chansons pop bien intentionnées et parfois réussies. Et tant pis si beaucoup d’entre elles, sont disséminées dans d’affreuses compilations flanquées d’un Rubik’s Cube.
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Pourquoi tous les jeunes écoutent du rap en France ? Grâce à 1995

 La question intéresse sûrement tous les vieux cons ne jurant que par Van Morrison et Robert Plant, c’est-à-dire la (grande) majorité (je l’espère) des lecteurs de Gonzai tout comme ceux qui achètent Trax pour le CD offert vénèrent probablement des producteurs bidons, genre Ben Clock ou Nina Kravitz, au même titre que je chéris Warp Records alors que je sais pertinemment que la moitié de leurs sorties sont bonnes pour les poubelles de l’internet. Mais comment aborder une question qui relève de la sociologie profonde (et mériterait sûrement plus qu’un article) alors que je suis un nanti sorti d’école de commerce et que les seules fois où j’ai refait le monde c’était avec Stéphane au PMU de Cergy autour d’un fraise-bonbon ?
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Olivier Mosset : artiste peintre, biker et philanthrope

Olivier Mosset, dit « Momosse », a la barbe aussi longue que sa carrière. Artiste plasticien réputé dans le monde de la peinture abtraite d’après-guerre, il fut aussi un activiste de mai 68 ayant trempé les lèvres dans la contre-culture, le rock et l’huile de vidange de plusieurs bécanes. Avec Michael Memmi, ex-bassiste du groupe de punk culte des Frenchies, il a accepté de tailler la bavette pour Gonzaï par téléphone. Lui depuis Tucson (Arizona), Michael depuis le Cambodge, où le rockeur coule des jours heureux, à plus de 70 ans.
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L’échec d’un festival, le succès d’une fête

Michaël Spanu est sociologue, docteur de l’Université de Lorraine et membre du comité éditorial de la revue Volume!. Pour Gonzaï, il revient sur un épisode marquant de son enfance, dans le monde d’avant, quand fêtes de village et festivals populaires permettaient à la France de se réunir autour de Michel Leeb, Pierre Bachelet, La Compagnie Créole et autres artistes gérés par des bénévoles. Bienvenue à Lichemialle dans l’histoire des musiques populaires en France.
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Quand le punk ne se conjuguait pas encore au No Future

Glaviots syphilitiques, fix d’héro coupée à la Strychnine, assassinat de Nancy Spungen au Chelsea hôtel : le No Future britannique va peu à peu se dissoudre dans le corps sacrifié d’un gosse paumé nommé Sid Vicious. Deux morts gênantes, mais un beau cadavre pour la légende du rock. My Way, sans sortie de secours. Dès 1978, on passe directement du « j’t’emmerde » du punk au « j’suis dans la merde » de Joy Division. De ce chaos originel naîtra l’after Punk. Au programme : déception, sinistrose, colère froide, cut-up façon William Burroughs, lignes de speed, guitares affutées aux distorsions tranchantes comme des rasoirs. A l’occasion du numéro spécial punk français de Gonzaï, on fait le poing sur ce mouvement qui refuse encore de mourir.
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Les concept albums les plus incompris de tous les temps

En 1983, Enfer Magazine, le mensuel du hard-rock, s’incline devant la majesté du dernier album de Thin Lizzy, « Thunder & Lightning », mais déplore que celui-ci soit “plus une collection de morceaux qu’un véritable album”. Mais quelle est la différence entre un album et une collection de morceaux? La continuité conceptuelle, bien sûr. Et qu’est-ce qu’une continuité conceptuelle? C’est quelque chose qu’il est facile de mal comprendre, et qu’il est tentant d’appréhender en murmurant “uhuh, honhon” et en ressentant confusément que tout ceci n’est pas très clair. De quoi poser ici la question inaugurale de ce papier : c’est quoi un « concept-album » ?
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La Ruta Destroy, quand l’Espagne inventait la Rave

A la fin des eighties, l’Acid House ou l’Electro de Détroit je n’en avais rien à foutre. J’étais encore immergé dans les sphères obscures de la New Wave, du Punk ou du Goth (aujourd’hui pour faire moins ringard tout le monde utilise la dénomination « Post-Punk ») responsables d’une décennie coincée entre la dépression vinylique d’un The Cure et les hymnes stadium sur Disque Compact d’un Depeche Mode. Cela dit, sans être ni geek ni collectionneur de synthés, j’ai toujours profondément adoré le son des machines, surtout celles qui crissent, qui ondulent, qui grésillent et qui déchirent l’espace temps. 
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Le cyberpunk ce ne sont pas que des vieux mecs venus du passé, c’est aussi le cyberféminisme

Robocop, Billy Idol, William Gibson et Alain Damasio, le cyberespace est-il une seulement foire à la saucisse galactique gérée par des vieux mâles blancs ? A priori oui, si l’on en croit le contenu du numéro 30 de Gonzaï. Derrière les Incels de Reddit et autres histoires de voitures volantes conduites par de vieux punks un peu trop dopés aux hormones, il existe pourtant une autre révolution cyber, farouchement engagée mais trop souvent occultée : le cyberféminisme.
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