INDUSTRY OF COOL
“Qu’aurait fait Lester Bangs??”

C’est la question que l’on ne cesse de me répéter, la question qu’il faut se poser… que lui-même devait se poser souvent. Quand il va expliquer en 75 à Lou Reed qu’il n’est qu’un vieux crevard fini, achevé dans sa décadence bidon… Qu’il observe son rêve, sa vision de la musique s’écrouler. L’industrie du cool, vendre de l’attitude, un petit sticker sur les pochettes 33 tours… Achetez ceci, vous serez hype… 1973 – 2008, rien n’a changé.
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Marvin Hagler : éloge du Merveilleux

« Du… sport ?! Dans Gonzaï ? Mais on se fout de qui ? » Avant de résilier votre abonnement gratuit pour un truc qui ne se reçoit même pas et que vous venez chercher tout seul, écoutez l’histoire de Marvin Hagler, « comment il vécut, comment il est… » Hagler ne chante pas, ne joue de rien, n’écrit jamais et n’est même pas mort. Mais Marvin Hagler a fait beaucoup plus que tout cela. Gonzaï imprime la légende.
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SHELLAC : Confessions d’Albini

Fin des années 80 : une pochette blanche dépasse de la pile. Surfer Rosa des Pixies. On la saisit, elle vient facilement. C’est le fil d’Ariane et toute la pelote d’un certain rock ricain vient avec. Derrière les compos de haut vol signées Frank Black, il y a ce son, cette batterie hallucinante, la pièce qui vibre sous les larsens. Un coup d’oeil sur la pochette à la madone : le type derrière la console se nomme Steve Albini. On le traque sur d’autres LP, la piste mène jusqu’à son groupe Big Black et l’album Songs about fuckin’. On le retrouvera chez Silkworm, Nina Nastasia, les Thugs, Sloy, Page & Plant, Nirvana… La batterie de Surfer rosa a changé notre façon d’écouter de la musique.
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