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Il était Guy Cabay, une fois

C’est une histoire comme seule la Belgique sait en fournir : à la fin des années 70, le dénommé Guy Cabay tente de percer avec une sorte de bossa nova belge jouée au vibraphone et chantée dans une langue (le wallon liégeois) que plus personne ne parle. Et forcément… ça ne marche pas. C’était sans compter sur Bertrand Burgalat qui, 45 ans plus tard, tombe par hasard sur ses 2 disques oubliés avec, à la clef, une réédition chez Tricatel de cet Antônio Carlos Jobim complètement timbré. A 72 ans, voici sa première interview filmée. 
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The Sssound of Beeertrand Burgalat

Octobre 2000 : coincé entre le succès de la French touch, la mort programmée du trip hop et de l’électronica allemande et ce qui n’est pas encore la génération Nouvelle Star, un producteur en vogue décide à 37 ans de passer de l’autre côté du miroir avec un premier album mal compris à sa sortie, et qui a pourtant poussé une grande partie de ses auditeurs à fonder des groupes, écrire sur la musique ou, simplement, à rêver d’une musique française mutante évitant autant le lire-larmes en chant de canard que les couinades faussement expérimentales pour fils de joueurs de synthé Yamaha. Vingt ans plus tard, « The Sssound of Mmmusic » est réédité par Tricatel. Et c’est l’occasion pour Burgalat de nous raconter la genèse de cet album fondamental dans une interview presque aussi longue que la cyclade électronique dont il est ici question.
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Ancien stagiaire chez Tricatel, Charles Dollé lâche un pur titre Tricatel

Le titre de cette news ressemble fort à un fait d’hiver (« Ivre, il regarde TPMP et poignarde toute sa famille, écoute l’intégrale de Vianney puis se suicide ») et pourtant, comme disait l’autre, tout est vrai : après plusieurs années passées chez le label Tricatel, Charles Dollé s’est finalement décidé à passer le pas de porte pour se consacrer à ses propres aventures musicales. Bien lui en a pris, puisque le premier titre en écoute est une symbiose parfaite entre Connan Mockasin et Alain Chamfort. Une certaine idée de la pop telle qu’elle se pratique chez la clique de Bertrand Burgalat depuis avant même l’apparition d’internet et des vaccins qui donnent la 5G.
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Comateens, ressuscités

Le temps de 3 albums révérés par les amateurs d’after punk, le trio des Comateens contribua à réchauffer les rues new-yorkaises du début des années 80 avec une new wave mutante, au moins aussi éloignée des Ramones que ces derniers d’un dictionnaire. A la surprise générale, c’est le label Tricatel qui leur rend aujourd’hui honneur avec la réédition d’un méga coffret vinyle réunissant la quarantaine de titres écrits par le groupe
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Catastrophe en interview : le ridicule ne tue pas

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont fiers et en fait, ils n’en ont rien à foutre. Détestés par une partie de notre lectorat pour leur capacité à dire des choses au premier degré, à sortir quasi simultanément un manifeste (chez Libération), un livre et un album (chez Tricatel), les membres de Catastrophe, qui est bien plus qu’un « collectif », remettent les pendules à leur place dans cette interview tout sauf catastrophique. Bonus pour toi, le hater compulsif : une dédicace à la fin de la vidéo. 

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RICHARD PINHAS (INTERVIEW)
A la recherche du temps perdu

Disciple de Gilles Deleuze et de Robert Fripp, Richard Pinhas reste comme nombre de ses voisins un inconnu dans son propre pays. Français par défaut, il a connu mai 68, Magma, la révolution des idées situationnistes, l’émerveillement des premiers synthés, l’auto-production naissante des 70’s, et enregistré quelques disques fondateurs de l’électronique expérimentale. Pourtant, il a l’air un peu hébété quand nous débarquons chez lui à l’automne dernier, avec l’envie de démêler les fils d’une carrière trouble comme un long spliff. Décalage horaire ou incrédulité, Richard Pinhas a ce jour-là la gueule en vrac et les doigts pas vraiment en face des touches.
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Le « Présence Humaine » de Michel Houellebecq raconté par Bertrand Burgalat

Sorti au début de l’an 2000, le premier – et unique – disque de Michel Houellebecq suscite deux décennies plus tard peu d’émotions chez les historiens. Pas un seul pour citer « Présence Humaine » dans ses disques de décennies ou de chevet, la poussière ayant recouvert de son drap ce qui reste pourtant le plus beau disque de l’histoire française contemporaine.
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