« John Sinclair, t’es pas clair » dixit John Lennon. La première fois que le nom de cet olibrius m’est parvenu aux oreilles, c’était par le biais des pérégrinations de Beatle John, exilé au pays de l’oncle Sam, qui en tandem avec maman Yoko fricotait avec tous les cinglés révolutionnaires chevelus du début des seventies. Et Dieu sait qu’en AmeriKa ils étaient tout un bataillon pour la révolution des peuples opprimés, un joint au bec, le buvard sous la langue, le Petit Livre rouge dans la poche arrière du jean et, pour les plus couillus, une mitraillette en bandoulière. Avec aussi un peu de plastique planqué dans le cul, au cas ou l’envie de faire péter le système leur viendrait au réveil.