Nadia Boulanger, coach next door

Elle a survécu à deux guerres mondiales, au nazisme, à la révolution pop des Beatles, accueilli les plus grands compositeurs dans son salon, refusé un certain Gershwin en tant qu’élève, et aurait même fricoté avec Stravinsky. Mais qui était vraiment Nadia Boulanger ? Ouvrez vos cahiers à la page “nouvelle star”, voici l’histoire méconnue de la professeure du XXe siècle.
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Maud Geffray brise le Glass

Coincée entre la doyenne Chloé et la jeune Lucie Antunes, il y a Maud Geffray. La moitié de Scratch Massive, comme les deux musiciennes précitées, compose en questionnant ; chaque musique étant une nouvelle interrogation sur elle-même et sur le monde qui l’entoure. Son album « Still life », très bel hommage au maitre Philip Glass, permet de mettre les points sur les i.
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Loin de Scratch Massive, Maud Geffray rêve de Philip Glass

« Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » se demandait Philip K. Dick en 1966. Voilà une bonne question à laquelle Maud Geffray, moitié de Scratch Massive, a préféré ne pas répondre. A la place, elle a décidé de s’intéresser à un autre Philip, Glass, et offre un album hommage au maitre de la musique minimaliste et cristalline. « Still Life » sortira le 18 octobre chez Pan European, et ce voyage débute avec Still Life, Pt. 5, à écouter comme la musique d’attente d’un couloir reliant la terre à Saturne. 
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TERRY RILEY : IN C(ONVERSATION)

A plus de 80 ans, Terry Riley reste un monolithe en action. De passage à Paris pour un concert à la Gaîté Lyrique, pas franchement mémorable, l’un des pères de la musique répétitive se ballade l’air de rien, jean baggy et sweat à capuche, avec la grâce d’un danseur. Pour Gonzaï, il revient en images sur cinquante ans d’une carrière au dessus des nuages.
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MAX RICHTER
Le bruit des glaçons

Max Richter a tout du snobinard sur-diplômé en musicologie : le CV saturé de noms compte-triple (Martin Scorsese, Philip Glass, Deutsche Grammophon…), le regard intransigeant, les tâches de rousseur. Pareille à une conférence trop pointue, sa post-minimale agit donc en somnifère sur beaucoup ; sur d’autres, elle a l’effet d’un anxiolytique, voire d’une séance d’hypnose réussie. Etant de cette seconde catégorie, mon ami Gilles Chancel et moi partîmes à la rencontre du professeur Richter à l’occasion de son concert au Collège des Bernardins. Et si les bons élèves avaient aussi quelque chose à dire ?
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« IN C » D’ADRIAN UTLEY
Terry Riley revisited

Souvent les groupes célèbres débutent leurs carrières par des prodiges obscurs puis lentement se désagrègent à la manière d’un fruit dans une nature morte. Avec les membres de Portishead, c’est tout l’inverse. Après avoir bassiné la génération X avec plusieurs tubes d’aspirine, chacun d’eux s’est embarqué sur des chemins de traverse, mille fois plus passionnants, de Beth Gibbons en solo aux échappées de Geoff Barrow avec Beak et son label Invada. Ne manquait plus que le guitariste Adrian Utley embarqué sur l’un des Everest de la musique du 20ième siècle : « In C » de Terry Riley.
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PHILIP GLASS REWORK
Ca passe ou ça glace

La récente sortie du disque a été passée sous silence et pour cause, « Rework » est l’hommage des plus bavards à l’un des plus discrets des génies du vingtième siècle. Conçus comme une revisite up to date du répertoire de Glass, les remixes commandés par un esprit certainement torturé parviennent à transformer le minimalisme en presque rien du tout.
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PIERRE HENRY
Kermesse pour le temps qui passe

Pour sa septième édition, l’excellent festival d’Automne en Normandie avait décidé de rendre hommage au père de la musique concrète en invitant celui qui ressemble désormais davantage à Santa Claus qu’à l’auteur de « Psyché Rock ». À 85 ans, Pierre Henry s’était donné comme objectif de revisiter sa carrière avec une création originale nommée « Le Fil de la vie », qui eut surtout pour résultat de le faire perdre. Récit d’une soirée dans un trou noir. Ou normand.
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Les perdants magnifiques de Polyrock

Produits par Philip Glass et auteurs de chansons new wave à décoiffer les plus vieux de nos chauves lecteurs, ces New-Yorkais auraient pu – et dû – être ce glaçon qu’on attendait tous pour rafraîchir cette année tiède. Le hic, c’est que Polyrock a commencé sa carrière en 1978 et l’a terminé quatre ans plus tard dans une relative indifférence. Comment vécurent-ils sans la gloire, et pourquoi sont-ils morts sans les honneurs ? Retour en arrière sur un groupe en avance.
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SYLVAIN GOURLAY
Momentaneus

Je devais faire un break, oublier le clavier pour un temps, histoire de retrouver une inspiration que je croyais belle et bien disparue. Puis j’ai reçu « Momentaneus », premier CD du pianiste et compositeur Sylvain Gourlay, qui devait me redonner l’envie d’écrire et de redécouvrir la richesse d’un répertoire minimaliste que j’avais bêtement occulté pendant des années.
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LA MONTE YOUNG
Biographie, par Joseph Ghosn

Dans le grand tombeau du minimalisme, genre musical redécouvert à sa juste valeur dans les 00’s, La Monte Young était jusque là accroché au sarcophage, dernière momie dont les bandelettes collaient encore à la pierre, comme incrustées et nulle intention d’en sortir. L’un des grands mérites de cette courte biographie (62 pages) de Joseph Ghosn, ancienne plume des Inrocks, reste donc de faire la lumière sur la carrière de l’auteur du Black Records et autre The Well-Tuned Piano. Brillant essai.
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