Shizuka, poupée de cire, poupée de son de l’underground japonais

Au Japon, Shizuka Miura est connue pour les poupées articulées qu’elle fabriquait de ses mains. Dans le reste du monde, elle est l’objet d’un culte invisible, formé autour d’une musique sombre, contrastée et fragile, à l’image de sa personnalité. Elle s’est suicidée en 2010 en laissant derrière elle un seul album studio, « Heavenly Persona », réédité ce 7 avril chez Black Editions.
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Les disques oubliés : « Lunar Cruise » de Midori Takada (1990)

Ils sont éternels, mais chaque face ne dure que 23 minutes au maximum. Voilà pourquoi certains de ces disques intemporels nécessitent parfois qu’on les retourne pour reprendre l’histoire au début. Aujourd’hui, le deuxième album d’une Japonaise esthète ; tellement à cheval entre tous les genres que « Lunar Cruise » est une course hippique à lui tout seul. Il fête ses 30 ans en 2020.
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Ryūichi Sakamoto et la pêche aux sons

Dans une crevasse forée à même la banquise, Sakamoto tout sourire immerge une perche télescopique au bout de laquelle est attachée une grosse soucoupe noire. Zoom avant. Il s’agit d’un enregistreur pensé waterproof pour l’occasion. «I’m fishing sounds » (« je pêche des sons »). Voilà des paroles qui ne sauraient mieux résumer le personnage ; une vie entière consacrée à la musique du monde, et pas seulement d’un point de vue culturel. Aussi à l’aise à la tête d’un orchestre qu’à l’enregistrement des fonds marins façon ASMR, retour sur un génial binoclard aux méthodes hétéroclites.
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LES « LOVE HOTELS » DE TOKYO
In the mood for love (hotel)

Lors de mon premier passage à Tokyo, j’ai mangé des sushis, photographié la foule traversant le passage piéton de Shibuya et j’ai ri des voix haut-perchées que prennent certaines Japonaises dans le but de paraître kawaii. Mais je suis passée à côté des love hotels (rabu hoteru en V.O.). A défaut, — et j’aurais dû comprendre à ce moment-là que mon couple bâtait de l’aile —, j’ai passé la nuit dans un cyber café.
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