Il y a quelques semaines, Cedell Davis jouait à Paris. J’ai quitté son concert en larme. Peut-être parce que je suis un peu émotif, ou que j’avais bu, mais toujours est-il que l’incapacité du bonhomme à chanter m’avait fait venir à cette conclusion : le blues du Mississippi (coutry blues, blues rural, Mississippi Blues, comme vous voudrez) était en train de mourir avec ses derniers musiciens. Puis, ce matin, on m’annonçait la mort de T Model Ford.