LESCOP [INTERVIEW]
Poésie glaciale pour aventure égoïste
Un brin craintif et blanc comme un épileptique pendu au son de Joy Division, Lescop n’est pas le sosie de voix d’Etienne Daho, il ne fait pas dans la new wave réchauffée ni dans la musique française de couvent. Lescop n’est pas celui que l’on fantasme à tous les coins de rue, Mathieu n’est pas celui qu’on croit. Il est juste lui, saltimbanque d’une génération froide à qui Marlene Dietrich, les nuits blanches et la boîte à rythme inspirent autre chose que la vie normale.