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Norbert Terry, dernier empereur du porno gay

Vous avez toujours voulu savoir si la libido conserve ? Du haut de ses 99 ans, Norbert Terry, ancien réalisateur de films pornographiques gays et hétéro, répond qu’il n’y a pas d’âge pour aimer. Figure des années 1970, l’homme coule aujourd’hui des jours heureux face à la mer, dans la baie de Bangkok. Les films qu’il a réalisés ou produits, tels Couche-moi dans le sable, Fais jaillir ton pétrole ou encore Rien que par derrière sont les vestiges d’une époque où le sexe était canaille, l’érotisme non dénué d’humour et où les cinémas X étaient des lieux incontournables de rencontres. Portrait du dernier des Mohicans de la folle histoire du porno gay français.
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The Fabelmans, ou le complexe d’œdipe d’un boomer

La bonne réception du dernier film de Steven Spielberg est un symptôme frappant de l’angoisse qui taraude le public traditionnel du cinéma, celui qu’a toujours courtisé Spielberg et qui a fait son succès commercial. Elle montre aussi comment les studios aggravent encore, par leur conservatisme, le naufrage d’un art qui semble désormais dépassé par la réalité.  
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Docs en stock (Volume III)

Parmi les 10 millions de spectateurs français d’Avatar 2, certains sont sorties de la salle pensant avoir reçu une rasade de « séquences documentaires » s’en sont félicités sur Internet. Pour ces âmes perdues, voici une nouvelle liste de films hirsutes qui dit bien haut que les pixels de James Cameron seront toujours plus proches de My Little Pony que de Microcosmos. Que le geste documentaire ne se résume pas à la contemplation de la faune et de la flore. Que le médium peut faire plus que soigner les gueules de bois et apaiser les insomnies.
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Docs en stock (Volume II)

Commençons par une confidence : en rédigeant cet article, je n’ai pu éviter un triste constat : tout cinéphile que je suis, le documentaire est un pan délaissé de ma culture personnelle. Il faut dire que le genre a hérité d’une réputation en demi-teinte, souvent attifé des adjectifs “austère” et “ennuyeux”. L’ensemble de films singuliers ci-dessous vaut donc autant comme liste de recommandations que comme rappel à moi-même que des trésors oubliés attendent patiemment dans les profondeurs des océans. Tout le monde à bord, larguez les amarres.  
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Docs en stock (Volume I)

Dire du documentaire que son patrimoine demeure un pan délaissé de la cinéphilie n’est qu’évidence. Taper « Liste meilleurs documentaires » sur un moteur de recherche, c’est se condamner à parcourir de site en site la même dizaine de titres connus, reconnus et, pour la plupart, indélébilisés par un trophée doré. Quant à la production contemporaine, le peu d’attention médiatique qu’elle suscite se porte presque exclusivement sur la débauche actuelle de true crimes et sur d’immuables films animaliers, les seuls ayant droit à une exploitation décente en salle.
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Salò ou les 120 Journées de Sodome, le film maudit de Pasolini

Dernier long-métrage du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, Salò ou les 120 Journées de Sodome reste comme l’un des films les plus controversés de tous les temps. Lors de sa sortie en 1975, l’adaptation du roman le plus sulfureux du marquis de Sade fait l’effet d’une bombe. Le scandale est double : quelques jours avant la première, Pasolini a été sauvagement assassiné dans des circonstances encore aujourd’hui non élucidées. Retour sur l’un des films les plus maudits de l’histoire du cinéma.
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Les Olympiades de Jacques Audiard : bien plus qu’un film d’appartement parisien

Après sa Palme d’Or (Dheepan) et son escapade américaine (Les Frères Sisters), Jacques Audiard plante de nouveau sa caméra en France dans Les Olympiades, chronique du 13ème arrondissement et ses locataires. Avec ce décor parisien, le cinéaste semble revenir en terrain conquis, voire safe. Mais à travers ce récit choral de paumés en quête de sens, Audiard signe d’une main son plus grand film depuis De battre mon coeur s’est arrêté et de l’autre, une renaissance artistique miraculeuse. A presque soixante-dix ans, comment l’un des réalisateurs contemporains les plus étudiés (et donc prévisible) a-t-il réussi cet exploit ?
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« Le Souffle au coeur » de Louis Malle est le premier film punk français (et personne ne le sait)

C’est l’histoire d’un coming of age malpoli qui fête ses 50 ans et qui nécessiterait bien des cartons de contextualisation sur HBO Max – « le film est le reflet de son époque », « il n’engage que son auteur », « il est réservé à un public averti » – merci à la brillante réunion de brainstorming qui aboutit un jour à d’aussi stupéfiantes conclusions… Et si, en fin portraitiste de notre jeunesse « beurre de baratte », Louis Malle était une déclinaison VF d’Alan Clarke ?
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Avec Blood Machines, Seth Ickerman livre une science-fiction sous hallucinogène

C’est rare dans le ciné français, alors autant en profiter : le duo Seth Ickerman vient de sortir Blood Machines, un film de SF sacrément ambitieux. Basée sur des visuels psyché et une vision originale autour de l’intelligence artificielle, proche de l’esprit cyberpunk de Ghost in the Shell ou Blade Runner, l’œuvre a été créée avec un budget de production indé. De quoi faire passer un paquet de blockbusters pour des nanars bâclés.
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