Quarante ans après le film culte de Warhol, l’auteur Nicolas Giraud revient sur ces 8 heures de plan fixe qui font d’Empire un parfaite contrepoint à l’époque TikTok.
Il faut certainement avoir une fissure dans le casque pour décider, en 1964, d’allumer une caméra face au gratte-ciel new-yorkais et laisser la bobine tourner pendant 8 heures. Mais tout le monde ne s’appelle pas Andy Warhol. Et l’objet filmique, regardé par bien peu de spectacteurs, d’inspirer au créateur du Velvet Underground le célèbre adage : « il vaut mieux commenter mes films plutôt que de les regarder ».
Quarante ans après, un autre fêlé post-moderne décide de consacrer un livre entier à cette épopée statique, et ça s’appelle Empire – Andy Warhol, mystique du capitalisme. Dans l’ouvrage publié chez Façonnage, Nicolas Giraud (par ailleurs auteur historique chez Gonzaï) multiplie les thèses sur cet éloge du temps long. Il nous raconte tout cela face caméra et coup de bol, pour les plus pressés, ça ne dure que 4 minutes.
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