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ROCK À LA CASBAH #122
La manufacture du vinyle de Dog House and Bone records

La place et le rôle de la musique sont une histoire de dimension temporelle et géographique. Nous avons tendance à oublier que la musique est un facteur d’émancipation, de révolte, de conscientisation,…Les compilations « La Noire » sur le label Dog House and Bone records vous invitent à plonger dans la musique noire américaine des années 50. Vous y découvrirez les prémisses du rythm’n’blues, du blues, de la soul et même du gospel.
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MAXIME SCHMITT
L’invité du Gonzaï Club

Pour un oui, pour un non, la mère de Maxime Schmitt l’envoyait au cinéma où il s’est éduqué à coups des films russes d’après-guerre et de ceux d’Elvis. Pourtant, l’époque exigeait de répondre à l’appel d’un autre art qui battait plus fort : le Rock & Roll. Guitariste de Vince Taylor – dont il parle longuement dans cette émission – producteur pour Capitol, partenaire de cyclisme des membres de Kraftwerk, Schmitt a quelque chose dans la parole de terriblement punk, un accent qui trahit l’esprit de celui qui laisse des marques de dents.
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LA ROUTE DU ROCK
Le village des irréductibles Bretons

Il était une fois un petit festival dont l’histoire avait débuté l’année de l’explosion du grunge. En ces temps reculés, la Route du Rock faisait évidemment penser au village d’Astérix, avec ces Bretons pileux hissant la scène comme leurs ancêtres le mat sur le ponton. 23 ans plus tard, le décor a changé : concurrence acharnée entre faiseurs de bonne ambiance et inflation des cachets d’artistes sont désormais le quotidien des quelque 250 programmateurs de festivals que compte désormais la France. Comment résister à l’envahisseur et continuer d’aligner des line-up exclusifs ? A l’heure du festival pour tous, François Floret, directeur de la Route du rock, revient sur les dérives d’un secteur où ils furent longtemps les seuls à chanter l’indépendance.
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BEASTIE BOYS
Because you can’t, you won’t and you don’t stop

Un rockeur qui rappe, il y a 20 ans c’était comme voir un clebs en chaleur monter sur un chat. C’était drôle mais ça ne se faisait pas. On choisissait son camp et basta. Aujourd’hui ton iPod mélange les genres et les décennies comme une soirée chez Dodo la saumure. Or c’est bien connu, les mélanges ça fait gerber. Le changement ? Il a juste 20 ans. En 1994, trois rappeurs blancs clouaient tous les punks à leur skate(bored) en jouant mieux qu’eux sur « III Communication ». Listen all, y’all, it’s a sabotage !
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FUTUROSCOPE
« Hum », le disque qui ne fait pas les choses à Poitiers

Comment reconnaître un bon disque ? C’est la question que tout le monde se pose ; une équation cornélienne sur laquelle planchent en vain les rats de laboratoire. La réponse est pourtant simple : une pochette originale, un nom de groupe qui tue, au moins deux morceaux capables de faire tressauter le corps de l’auditeur comme un condamné texan sur la chaise électrique. Rajoutez à cela l’indice confidentialité breveté « sortie de nulle part » et vous obtiendrez Futuroscope.
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FRANKIE KNUCKLES
House partout, deep nulle part

Trente ans après les premiers edits de Frankie Knuckles, la house music est victime de sa propre hype planétaire, pillée par l’industrie puisqu’aujourd’hui même Rihanna chante sur de l’acid. Au même titre que l’electro fourre-tout, on peut parler de house en 2014 pour se référer aussi bien aux mix old-school de Laurent Garnier qu’à la nu-disco funk acide de Motor City Drum Ensemble, ou aux pires ignominies comme Calvin Harris et la deep en carton recyclé du label Hot Creations. Mais comment en est on arrivés là ?
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ROCK À LA CASBAH #121
Des Black Keys aux Black Pistol Fire

Cette semaine nous vous proposons de découvrir un duo de blues garage incandescent qui prend avec brio la relève d’un trône laissé vacant par les Black Keys. Les Black Pistol Fire viennent de sortir leur troisième LP  »Hush and Howl » qui n’a pour l’instant pas encore traversé l’Atlantique, mais qui fait déjà grand bruit dans le studio de rock à la casbah.
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FUNKEN
« Michel »

Sérieux : on connait tous un Michel. Ce mec un peu banal avec un peu d’embonpoint mais pas trop non plus, le genre de type qui écoute Coldplay et considère Tarantino comme un grand réalisateur. Ce qui est certain, c’est que les Michel sont gentils, mais pas trop non plus. En fait ça dépend lesquels. En tout cas, pour en arriver là, celui du groupe Funken devait être vraiment super sympa.
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CHAIN AND THE GANG
Pas de bras, pas de pizza

En concert la semaine dernière à La Mécanique Ondulatoire pour leur album « Minimum Rock’n’roll », le groupe Chain and The Gang s’est attardé quelques jours à la Capitale. L’occasion pour Gonzaï de le rencontrer autour d’un verre d’eau plate et le ventre vide, circonstances dans lesquelles le chanteur Ian Svanonius n’est plus vraiment lui-même.
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PRIMAVERA SOUND 2014
I love you but you’re bringing me down

2004-2014 : cette année je fêtais les 10 ans de ma première venue au festival barcelonais. En 10 ans, j’ai grandi, changé de ville, changé 10 fois de métier, changé autant de fois de partenaire amoureux… mais s’il y a quelque chose qui n’a pas changé, c’est mon éthique, et elle s’est même renforcée. Ça pourrait se résumer en un mot : l’indépendance la plus totale possible comme rempart au capitalisme, que ce soit dans mes activités économiques, sociales, culturelles ou artistiques.
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DES JEUNES GENS MÖDERNES
34 après, toujours actuels

En 1980, la revue Actuel publiait un article de Patrick Zerbib intitulé « Les jeunes gens modernes aiment leurs mamans ». Un titre moqueur pour parler d’une nouvelle scène française dont l’existence sera fulgurante (1978 – 1983). En 2008, la galerie Agnès b. consacrait une exposition à ces groupes de punk et de cold wave français, figures de la contre-culture et disparus de la mémoire collective : les « Jeunes Gens Mödernes ». Le commissaire de l’exposition Jean-François Sanz, décide alors d’utiliser les entretiens réalisés en cette occasion pour en faire un documentaire qui sortira le 3 juillet prochain. Mais qui étaient-ils, ces jeunes gens ?
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ASAP FERG
Trap Lord

En Arizona, en Oklahoma ou en Virginie, la Corrections Corporation of America, entreprise pénitencière privée, a négocié avec les autorités des clauses d’occupation garantissant au système judiciaire un taux d’occupation des cellules de 100%, et ce indépendamment de l’évolution de la criminalité. La justice comme business, le jeune noir (40% des détenus pour 13% de la population générale) comme chair à prison et des armes à foison, pris dans la nasse. C’est dans ce merdier que prospère le « Trap Lord », le seigneur du piège que chante A$AP Ferg.
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COMMENT JE N’AI PAS COUVERT LES NUITS SONORES

Chaque année pendant le week-end de l’Ascension, la ville de Lyon enlève le baobab qu’elle a dans le derche et s’ouvre aux musiques électroniques. Sur la brèche, Gonzaï voulait couvrir la douzième édition des Nuits sonores, rencontrer les artistes les plus intéressants et vous dévoiler le futur de la musique électronique en général, et du genre humain en particulier.
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GAVIN RUSSOM [INTERVIEW]
Le magicien ose

Surnommé ‘’le magicien’’ par ses pairs pour sa capacité à transformer des grille-pains en synthés vintage, Gavin l’est aussi pour ses tours de passe passe qui l’auront vu passer, en a peine une décennie, d’une identité à une autre, avec une maestria que seuls les malades d’Alzheimer exilés en Amnésie sauraient surpasser. A l’occasion de son passage prochain au festival Villette Sonique, Russom, grand manitou des chipsets, lève une partie du voile sur sa schizophrénie rythmique.
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