« RAM » des Daft Punk : dernier grand album de la pop culture ?

Le 17 mai 2023, deux robots retournent leur veste et découvrent qu’elle est doublée de vison : à l’intérieur, un album unique à bien des égards. Pas seulement pour la qualité de ses singles ou de ses stratégies marketing héritées de l’époque « Thriller », mais parce que « Random Access Memories » restera dans l’histoire comme le seul disque ayant été capable de relier en pointillés, via les genres brassés et les artistes invités, un demi-siècle musical. L’équivalent d’un film en accéléré à 24 carats par seconde et qu’il est possible, dix ans plus tard, de revisionner avec une émotion terriblement humaine, après tout.
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Du cinéma porno aux Daft Punk, la drôle de vie du producteur Rico the Wizard

Si le nom d’Éric Chédeville ne vous dit rien, vous avez déjà entendu au moins une fois l’étendue de son savoir-faire. Depuis la fin des années 80, ce producteur de l’ombre trimballe sa maestria au gré des projets auxquels il participe. De ses débuts dans le cinéma X de Dorcel pour lequel il a composé de la musique originale jusqu’à sa rencontre avec avec Guy-Manuel de Homem-Christo (Daft Punk), qu’il va accompagner dans la plupart de ses délires créatifs, il fallait bien qu’un jour, Rico the Wizard revienne sur quelques-uns de ses tours. C’est à nous que le sorcier a décidé d’en dévoiler les ficelles.
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Les souvenirs en accès aléatoire de Daniel Vangarde

Il faut croire que dans la famille Bangalter, on aime jouer avec le temps comme avec les mesures. Presque dix ans après « Random Access Memories » des Daft Punk, le père de Thomas sort enfin de l’ombre avec une rétrospective de sa propre carrière étalée entre le début des années 70 et 1984. Occasion parfaite pour une rencontre avec Daniel Vangarde, l’un des artisans mésestimés de la Library music à la française, à l’époque où les musiciens n’étaient pas encore devenus des robots.
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PHARRELL WILLIAMS
Moi, beau et lucky

En 2013, on l’a vu partout : derrière les deux plus gros hits de l’été, derrière la B.O d’un film d’animation à succès, derrière des albums dont on a un peu moins parlé, et même derrière vos petits pas de danse improvisés à même le bitume. Derrière ? Autant dire devant : jamais Pharrell Williams n’avait à ce point occupé l’espace, affichant sa trombine d’éternel gamin dans des vidéos qui ont chacune été détournées sur la toile, ce qui en dit long sur leur impact et la nouvelle popularité de notre homme. Pharrell est-il la grande figure de la pop-culture contemporaine, ou est-il devenu une parfaite tête à claques ? A-t-il atteint une forme de point de non retour dans sa volonté de concilier mainstream et crédibilité artistique ? Et si on parlait un peu musique plutôt que chiffons ?
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DAFT PUNK
Retour vers le passé

Ça y est : « Random Access Memories » est enfin dans les bacs. Ou tout du moins ce qu’il en reste, l’actualité se chargeant de nous rappeler que c’est bel et bien Internet qui donne le ton. Depuis une semaine, l’album est disponible sur la toile : il a d’abord leaké, puis très vite, a été « rendu public » en streaming sur la plateforme de téléchargement iThunes. Bien sûr, l’entourage des Daft avait anticipé l’affaire, un revers, mais un revers qu’il serait toujours possible de convertir en ultime opération de promo. Depuis une semaine, donc, tout le monde connaît le contenu du disque le plus attendu de l’année, tout le monde a pu en parler, tout le monde a pu donner son avis sur la chose. Et ainsi participer de la plus formidable opération de communication menée, ces dernières années, dans le champ des musiques actuelles. Alors, il a bien fallu se poser la question : fallait-il vraiment que Gonzaï vous dise ce qu’il pense de ce quatrième album ? La réponse fut évidente : non.
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PHOENIX
Le déclin de l’empire américain

Phoenix aujourd’hui, Daft Punk le mois prochain : ce printemps 2013 est marqué par le retour des grands héros de la French Touch, dont les nouveaux disques très attendus font l’objet d’une communication savamment calculée. Avant de pouvoir statuer sur le dernier-né des robots masqués (ce que personne ne semble pouvoir faire un mois avant sa sortie), nous nous sommes penchés sur le nouveau Phoenix, présenté un peu partout comme un disque « d’extrême pop », de rupture et de démesure. Que vaut réellement « Bankrupt ! » : bon, pas bon ? Phoenix atteint-il un point culminant qui fait de lui le « meilleur groupe pop français du monde » ? Des réponses, vite !
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DAFT PUNK
Critiques et perspectives de la musique populaire

Après plusieurs mois d’ennuis à devoir supporter la complainte ballonnée de chanteurs sans refrains ni inspiration, deux évènements sans corrélation apparente ont la semaine dernière bousculé la conception même de la musique pop, cinquante ans après son invention. Alors qu’on pensait la ligne Maginot définitivement démontée brique par brique entre indie et mainstream, deux groupes français ont tenté, chacun à leur manière, de raviver la guerre des gangs. D’un coté, le gentil résistant supposé indépendant et de l’autre, le méchant envahisseur, casqué, comme chacun sait.
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