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Philippe Katerine : le discorama

Sortie à la rentrée sans grand tapage, la première biographie de Philippe Katerine (en trente ans de carrière) tâche d’éclaircir une trajectoire qui ne ressemble à rien de connu. Alors que tout le monde se l’arrache depuis son sacre aux Césars (2019) et aux Victoires de la Merdouille, la question demeure pourtant : qui a-t-on salué au juste ? Le pitre attachant ou l’artiste imprévisible ? L’homme ou le personnage ? Pour comprendre qui est Katerine, il ne suffit pas de le voir à la télé ou sur grand écran : il faut écouter ses albums, tous ses albums, dans tous les sens possibles. Discorama ? Et comment ! 
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Le festival Yeah comme si vous y yeahtyeah

C’était il y a un mois, et on n’a pas vu le temps passer… La septième édition du petit festival qui n’en finit pas de rendre les gens heureux, à Lourmarin dans le Lubéron, s’est une fois de plus acquittée de sa singulière mission : réunir tout un chacun dans un espace qui relève à la fois du joyeux bordel et du havre de paix. Cette année encore, nous sommes donc venus, nous avons bu, nous avons vécu. Et pas qu’à moityeah.
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Stereolab en discorama

Absente des radars depuis dix ans, la vénérée formation franco-anglaise donne aujourd’hui le top départ d’une campagne de rééditions de ses meilleurs albums qui seront publiés à intervalles réguliers tout au long de 2019. Ce n’est pas tout : Stereolab se reforme et va tourner au Royaume-Uni, en Amérique du Nord et un peu en Europe (trois dates sont pour l’heure annoncées en France : Bordeaux et Paris début juin, puis St-Malo en août pour La Route du Rock)… Champagne ! Et Discorama de rigueur, pour fêter le retour de l’un des étendards « indie » les plus excitants des années 90.
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Mark Hollis (1955 – 2019) : le Discorama

La semaine dernière, Karl Lagerfeld nous quittait. Aujourd’hui c’est le chanteur de Talk Talk (j’en entends déjà qui pouffent). C’est comme ça, que voulez-vous : les gens meurent. Et quand ils laissent derrière eux une œuvre qui pèse son poids, c’est juste une affaire de mémoire, il faut en parler. Mark Hollis, c’était la discrétion personnifiée, un tape-à-l’œil pour les borgnes mais surtout pas pour les malentendants… d’autant qu’il s’était effacé progressivement depuis vingt ans. Un fantôme donc, un mystère à la hauteur de son œuvre incompréhensible en première lecture, dont on espérait peut-être qu’il… eh bien non. On s’en tiendra là.
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JOAKIM
Sous le sunlight des tropiques

Désormais installé à New-York, le taulier du label Tigersushi, mélomane exigeant et producteur dont la réputation n’est plus à faire, était récemment de passage à Paris pour assurer la promotion de son nouvel album. On se faisait d’avance une joie d’encenser ce « Tropics of Love », seulement voilà : après écoute, on s’est un peu ravisé. Le nouveau Joakim, très marqué par la façon dont il a été enregistré, est un disque assez lent qui puise abondamment dans la deuxième moitié des 80’s (synthétiques). A moins qu’il incarne une énième facette de ce personnage en mutation artistique permanente ? Quoi qu’il en soit, pour la première fois de sa carrière, Joakim sonne old-school et parfois même cheesy. Nous le lui avons dit, et cela n’a pas empêché le grand gaillard de répondre à nos questions.
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