Dans l’œuvre d’Ingmar Bergman, l’idée d’incarner un personnage en fonction d’une situation est centrale. Selon qu’on soit acteur, réalisateur, chanteur ou qu’importe, on porte des costumes qui conditionnent nos actions et nos êtres dans ce que l’on pourrait appeler le « grand théâtre social ». Et c’est précisément ce que cherche à mettre en scène Kim Chapiron du collectif Kourtrajmé, metteur en scène du projet Pink Noise. Il nous accueille chez lui pour une discussion en plusieurs chapitres autour de ce mystérieux projet « multimédia », comme on disait avant l’arrivée d’internet.