Par réflexe grégaire de mon cerveau reptilien, et comme la plupart des fans de ma génération, j’ai écouté le nouvel album de Depeche Mode. La puissance du marketing voudra nous le présenter comme un retour aux sources ou une recherche d’épure révolutionnaire, alors qu’en réalité on voit poindre l’ennui derrière chaque titre sous couvert de minimalisme synthétique modulaire et d’hommage à Fletcher. 

S’essayer à la critique d’un nouvel album de Depeche Mode constitue un risque en soi : celui de se faire copieusement insulter et vouer aux gémonies par les fans les plus abscons (et ils sont nombreux notamment sur les forums de fans du groupe et sur les réseaux sociaux), la plupart de ces adeptes zélés font partie de ce qu’on appelle les devotees (c’est ainsi que se distinguent eux-mêmes les aficionados du groupe anglais depuis « Song Of Faith & Devotion » il y a 30 ans), des fans hardcore dont la mauvaise foi n’a d’égal que leur incapacité à accepter un avis subjectivement différent au sujet de ces vénérables pionniers de la new wave britannique des années 80.

Pour la petite anecdote, je collectionne albums et maxis de DM depuis le deuxième single « New Life » (et ce jusqu’à Playing The Angel seul album de DM du XXIème siècle encore intéressant selon moi). Néanmoins j’ai toujours essayé de conserver une forme de recul salutaire pour appréhender chacune de leurs œuvres sans dévotion abusive, ni génuflexion exagérée. Acceptons déjà, comme un fait avéré, l’idée que les trois précédents albums (Sounds Of The Universe, Delta Machine et Spirit) n’arrivaient pas au niveau des grandes œuvres de l’âge d’or de Mute Records (1978-1990). Extrêmement susceptibles, les fans de DM n’aiment pas trop quand on essaye d’égratigner la légende de leurs dieux du stade, et pourtant la grande majorité d’entre eux souhaite avant tout entendre les gros tubes 80 lors des tournées massives des gars de Basildon.

Memento Mori: Depeche Mode: Amazon.fr: CD et Vinyles}

Alors, que se passe-t-il quand on devient multimillionnaires après avoir vendu des dizaines de millions d’albums, que l’on vit dans d’immenses villas avec des piscines olympiques, qu’on possède des voitures de luxe et des jets privés, qu’on dort dans des palaces depuis 35 ans, et que le nom de votre groupe est inscrit au Rock N’Roll Hall Of Fame ?

Réponse : on a forcément moins de choses à dire quand on a déjà tout dit. Et que l’on a comme c’est le cas pour DM, révolutionné la pop musique et ouvert les voies à l’électro et à la techno dès l’âge de 18 ans, et qu’on a contribué à changer le format musical et sonore de la musique mainstream. Je pense d’ailleurs qu’il n’y a aucune raison de s’en inquiéter, c’est dans le juste cours des choses pour la plupart de ces stars de la new wave devenues de grands bourgeois pleins aux as et n’ayant plus rien à prouver ni à révolutionner.

J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour Martin L. Gore, indubitablement le seul compositeur de génie du groupe depuis l’inconsolable désertion d’Alan Wilder au mitan des années 90 (une perte immense en termes d’arrangements et de pré-production). Malheureusement au bout de 40 ans de carrière, il est aisé de concevoir qu’il y ait une baisse de forme et d’inspiration, et surtout un désir de préserver son capital de fans en continuant de sortir des disques avec une formule douillette maintes fois éprouvée. Et même si je n’attends plus rien de ces vieux parangons d’une pop électronique et séminale qui aura suscité tellement de copies et de plagiats dans les scènes synth pop, minimal wave et electro pop, je n’oublie en rien que la spécificité initiale de nos pionniers électroniques était à la fois d’être des chercheurs de nouveaux sons synthétiques, et des faiseurs de tubes à la portée universelle, car oui Martin Lee Gore est un des compositeurs les plus doués de la génération new wave (avec Frank Tovey de Fad Gadget, Dave Ball de Soft Cell, Gary Numan ou John Foxx) mais la flamme s’est passablement tarie.

De ce fait, les membres historiques de Depeche Mode (ils ne sont désormais plus que deux depuis le décès d’Andrew Fletcher dont l’importance dans le processus créatif du groupe a toujours été plus qu’anecdotique, même si celui-ci s’avérait prépondérant pour une bonne cohésion des membres de la formation), jouissent d’un statut d’intouchables, et la récente utilisation de leur tube « Never Let Me Down Again » dans la série « The Last Of Us » a fait cartonner ce track sur les plateformes digitales (même phénomène que pour le « Running Up That Hill » de Kate Bush dans Stranger Dreams ou « Go Go Muck » des Cramps dans la série Wednesday).

Cette embellie inespérée vient ajouter une pierre à la notoriété toujours intacte auprès des nouvelles générations qui redécouvrent la force mélodique et la pertinence des tubes rétrofuturistes sur lesquels dansaient leurs parents. Comme des millions de gens j’imagine, je connais la discographie et l’histoire de DM sur le bout des doigts, mais je n’ai jamais été aveuglé par le culte dont ils font l’objet depuis que Daniel Miller les a découverts et lancés (un deal sans contrat jusqu’à l’orée des années 2000) sur son formidable label londonien alors qu’ils n’étaient encore que de jeunes adolescents. C’est donc en connaissance de cause, et sans aucune espèce de consensualité ou de flagornerie, que je me lance dans cette autopsie de « Memento Mori ».

Le premier écueil de « Memento Mori » n’est pas son minimalisme apparent, tributaire de la vieille passion de Martin Gore pour les synthétiseurs modulaires, mais le profond bâillement d’ennui que dégage ce disque à l’écoute des voix, des paroles et des mélodies de Dave Gahan. Comment dire, c’est plat et convenu.
Dès le titre d’ouverture, « My Cosmos Is Mine », dont le son de modulaires ultra-granuleux est pourtant tout à fait épatant, on s’emmerde dès que Dave déroule son chant. Bien entendu Gahan possède toujours l’un des plus beaux organes vocaux de la période eighties, mais il a réellement perdu le mojo depuis des lustres pour devenir un fonctionnaire de la musique rock (que ce soit avec Soulsavers, en solo ou avec d’autres zicos, aucune de ses collaborations ne brille par sa magie du chant), exécutant des parties vocales propres et gentilles, certes techniquement correctes, mais sans aucune âme ni lustre, ni aucune remise en question. Un seul titre de Playing The Angel, au hasard l’excellent « Nothing’s Impossible » (co-écrit par Gahan), vaut mieux stylistiquement que la totalité des morceaux des quatre derniers albums.

Le deuxième track, « Waggin Tongue », qui débute par une jolie progression harmonique synthétique assez proche du « Seeing Out The Angel » de Simple Minds circa 1981 (morceau qui avait notamment influencé la mélodie de « Sin Of Sin » du duo synthwave frenchie Adan & Ilse). L’autre titre sympathique est « Never Let Me Go », il réussit à me faire frétiller 2 ou 3 orteils. Hélas des pleurnicheries comme « Ghost Again »,  « Before We Drown» ou « Don’t Say You Love Me » dignes d’une prod à la Coldplay me font décrocher de l’écoute du disque assez vite. J’y reviens le lendemain pour retrouver des similitudes dans la mélodie vocale du couplet de « Caroline’s Monkey » et celui de « Dream On » (Exciter, 2001), idem pour d’autres parties vocales de cet album qui résonnent dans la manière de poser la voix comme des correspondances inconscientes à d’autre titres de Depeche Mode. Même si ça reste un truc calibré pour passer en radio, franchement ce n’est pas en écoutant ce « Memento Mori » qu’on va avoir envie de se laisser pousser une mèche teinte à l’eau oxygénée et de se mettre du rouge à lèvre noir et du khôl sous les yeux.

https://focus.telerama.fr/2023/03/22/0/0/7120/4724/1200/0/60/0/cbe4541_1679487154387-depeche-mode-new-york-2022-copyright-anton-corbijn-20.jpg

Il est vrai que les membres de DM n’ont assurément plus rien à prouver, et c’est probablement pour cette raison que le dernier album est chiant comme la pluie. En fait leurs paroles ne touchent plus ni la jeunesse ni les médias, le chéquier de Columbia Records sera d’ailleurs le principal facteur de la réussite massive de la promo de ce nouvel album comme pour les deux précédents. On ne ressent plus pour eux, et ce depuis longtemps, cette forme d’excitation frénétique que leurs titres des 80’s ou 90’s pouvaient générer chez l’auditeur.
En 1990, à la sortie du sublime « Violator » ou en 1993 quand voit le jour le très rock « Songs Of Faith & Devotion », le public est chauffé à blanc avec des singles imparables comme « Enjoy The Silence » ou « In Your Room », le ton est donné, la beauté des compositions et la synergie émotionnelle qui expliquent partiellement le succès planétaire des plus grands titres du groupe se trouvent dans le partage de ces moments musicaux intimes en studio qui deviennent par la suite, grâce à la magie de la production des « musiques pour les masses ».

Depeche Mode, aujourd’hui, est devenu l’emblème de la musique de darons et de daronnes, et qui rappelle le premier coït à l’arrière d’une Chrysler sur un parking de discothèque provinciale, là où la jeunesse de France allait se biturer en dansant sur « Just Can’t Get Enough », « Everything Counts » ou « People Are People ».  Alors oui le temps a bien fait son office, on ne ressent plus la même excitation que la première fois où on découvrait le groupe, leurs concerts sont depuis longtemps devenus de vrais karaokés géants avec des gonzesses qui beuglent à s’en décrocher le stérilet. Aujourd’hui, musicalement parlant, Depeche Mode ne fait plus bander personne, même pas les membres du groupe, c’est le lot de tous ces faiseurs de tubes qui ont considérablement influencé il y a 40 ans le schéma pop classique avec leurs hymnes synthétiques et futuristes.

Je rêve d’un album de DM produit par The Hacker, Arnaud Rebotini ou Kris Baha, quelque chose qui nous fasse ressentir les mêmes frissons de plaisir qu’à l’époque de « Blasphemous Rumours », « Stripped » ou « World In My Eyes ».
Martin et Dave si vous lisez cette chronique vous savez ce qui vous reste à faire. Une fois de plus je n’irais donc pas chanter les refrains en chœur et en yaourt avec les hordes de vieux nostalgiques dans les gradins d’une énième tournée tirelire, fade et tellement prévisible. Pour me soigner je vais me réécouter la discographie intégrale de Recoil/Alan Wilder, dont la beauté et la profondeur sonore est restée intacte.

Memento morituri te salutant !

 

 

 

 

28 commentaires

  1. Après 3 albums absolument ennuyeux, vous décidez de les dégommer quand ça va mieux. Moi, j’y reviendrai. Excellente surprise et je ne suis pas un devotee. Belle voix à l’ancienne. Même les morceaux moyens me caressent l’oreille. Un bon album solide.

    1. Je suis allé sur votre blog. Je cherche la chronique. Je n’ai vu que quelques lignes ironiques mais absolument aucun argumentaire.
      Bref, vous êtes minoritaires et ce n’est pas grave.

  2. Au moins 2/3 de l’article est une sorte d’ autocélébration du courage qu’il t’a fallu pour dézinguer l’album, un public (c’est quoi cette obsession sexuelle dans ton champ lexical ?), et même une génération. C’est un peu trop pour y accorder le moindre crédit critique malgré la pertinence de certaines remarques.

  3. Qu’il est long cet article, très long..autant de lignes pour dire qu’on aime plus un groupe parce que devenu trop consensuel, voilà une forme écriture onaniste bien ennuyeuse.
    Bon on voit pas très bien le rapport entre le fait qu’ils soient devenus millionnaires et le nouvel album, voilà un premier argument qui marque d’emblée une paresse intellectuelle qui décrédibilise le reste. Un article sans intérêt également donc, si ce n’est pour l’égo de son auteur.
    Je ne sais pour ma part pas encore si c’est un bon disque, il est en tout cas cohérent du début à la fin. J’étais bien déçu des derniers opus. Le trip nostalgique « j’aimerais tant qu’ils fassent comme avant » on l’a tous en nous, mais franchement..hein.. C’est la vie, c’est fini les années 80. Tout le monde vieillit, eux, et nous avec. L’élément le plus important à souligner avec DM, c’est la sincérité avec laquelle le groupe cohabite toujours.

  4. Toi, tu as un problème, tu n’as pas eu ton plaisir matinal, tu as mal dormi ? Tu as sorti ton pétard, il faut flinguer à tout-va, car un critique ça bute comme un mercenaire pour empocher sa prime, PPyR, tu es un grossier personnage limite vulgaire. Franchement, Dave et Martin font de la « bonne musique » depuis 40 ans et ils donnent du plaisir à des millions de gens, ces mecs-là sont dans la vie depuis toujours et ils sont sincères dans leur approche. Regarde leurs premiers concerts à 20 ans, ils mettaient leurs tripes sur scène. Aujourd’hui, a 60 ans, ils font plus ça pour suivre leur chemin de croix que pour éblouir la galerie, mais ils sont là ! Pour le plus grand bonheur de millions de gens, mais ce concept te dépasse !

  5. Vive depeche mode,
    Chronique sympa,
    Tu es schizo mec, tu les degommes mais transpire de partout ton amour pour eux et ce qu ils ont apportés à la musique, des dizaines de tubes, des concerts exceptionnels, un son lourd, puissant, une voix et des textes exceptionnels….D.M for ever together et bien sûr pensée pour Ian Curtis et Joy division….

  6. J’ai l’impression qu’on n’a pas écouté le même disque. Moi je le trouve excellent. Bien meilleur que les 3 précédents opus. Votre condescendante est navrante. Wilder est génial, ok, mais il n’existe plus . Depeche Mode revient avec un vrai bon disque. J’étais peu enthousiaste, par exemple, pour Sounds Of Universe, bancal. Ici on a affaire à un vrai bon album. Vous êtes vraiment sévère là. Navrant.

  7. « SPIRIT » M avait déçu dans l ensemble mais là ce nouvel album »Memento mori »,je le trouve tout simplement excellent
    Sombre certes mais vraiment bon avec de bonnes chansons.

  8. Certes, le groupe a vieilli mais je me demande si le fan que vous êtes (ou étiez) n’a pas vieilli non plus et qu’il n’est plus en mesure toute production du groupe, quelle qu’elle soit.

    En bref, il s’agit davantage d’un problème de récepteur que d’émetteur…

    Je trouve ce nouvel album très bon, bien meilleur que les précédents et en vous lisant, je retrouve la critique habituelle des vieux groupes dont la production actuelle ne vaudra jamais celles des débuts… Bref, comme vous le dites, passez à autre chose, vous ne pourrez plus les écouter sans avoir ce sentiment.

  9. connards de cgétistes debloquez , vous nous emmerdez, nous les fans de bonne musikque ou mauvaise (allez jojo!) tourne la merguez et debloque nos colis octroyés par le bon vouloir des douanes.

  10. Autant la critique est argumentée,
    autant les commentaires ne le sont pas.
    Et le ponpon revient à celui qui vous conseille de ne pas faire de critique si on n’aime pas bouh le vilain
    Toujours la même histoire.. .

  11. Des hordes de vieux!!!! Franchement tu devrais te relire! A quel âge on est vieux pour toi? On fait plus tourner le monde? C’est quoi ce délire ! Je rêve ! Dis ça en face, à certains mecs de mon âge et tu va voir la réaction ! Quand à ton analyse musicale…. Pas de quoi réveiller un mort!

  12. Dépêche Mode est une vache sacrée dont la moindre critique est un crime de lèse- Majesté.
    C’est un groupe qu’il ne faut pas degommer
    Vu qu’il est cuculte….
    Mort de rire

  13. Il y a sûrement une part de vérité ( mais vraiment petite…) dans ce commentaire par ailleurs nombriliste et rempli d’aigreur, mais dans l’ensemble, critique totalement injuste ! Pourquoi attendre l’efficacité des tubes d’antan ? DM a changé, évolué et Memento Mori est un bon cru, sensible et authentique.
    Il y a bien plus d’idées musicales, d’inventivité par exemple dans le seul titre My cosmos is mine, que dans tout l’album Exciter, c’est dire !
    Gahan et Gore vivent pour la musique, par la musique, c’est leur univers, ils en ont besoin comme de l’oxygène, ils essaient des choses par côté (Soulsavers ou les albums solos et expérimentaux à souhait de Martin Gore), mais non, on ne peut pas les réduire à des tiroirs-caisse comme vous le faites !
    C’est bête et méchant…
    Au contraire, moi je les remercie de continuer alors qu’ils auraient pu arrêter depuis longtemps et vivre de leurs deniers.
    DHM

  14. Ben alors Pedro on a encore vrillé ?? Tu fais comment avec les pompes maintenant, ça doit devenir tendu pour faire passer les chevilles… misère ! Et cette pauvreté crasse de l’esprit délétère qui surfe sur des allusions graveleuses et malaisantes… Tu fais pitié môsieur Gonzo » j’ai tout vu de l’intérieur mais je dirai rien « . Anne-Sophie (parce que moi je mets mon prénom)

  15. Je n’aurais sans doute pas employé un ton aussi sévère mais en substance, tout cela n’est pas entièrement faux… Cet album a ses bons moments mais, dans son style très (trop) proche des deux précédents ne soutient pas la comparaison qualitative avec les chefs d’œuvre monumentaux du passé. Ce n’est pas grave, il a ses bons moments, et ne plus être ne diminue pas à mes yeux ce qu’on a été.
    Il me semble que le coup de génie de DM dans sa dernière phase est d’accompagner pertinemment ses fans qui, en vieillissant, ont moins envie de danser et plus d’épancher avec leurs vieux amis les peines et pertes que toute personne a pu traverser à mesure que la jeunesse s’est éloignée. C’est ce qui doit expliquer l’excellent accueil qu’une large base de fans a continué à donner aux derniers albums.
    De plus, malgré l’avis négatif ou réservé (comme moi) de certains sur « Memento Mori », il va se vendre par containers entiers et donne déjà lieu à une tournée mondiale des stades qui sera blindée de la première à la dernière date sur tous les continents (j’en serai, ayant fait l’impasse sur la précédente). Et on serait fondé à trouver cette situation profondément injuste envers tous les modestes labels indépendants, les programmateurs de salle ou organisateurs de festival qui prennent des risques personnels pour soutenir des artistes sans doute plus méritants et plus créatifs en 2023, et qui n’auront jamais le dixième de ce succès.
    Je ne comprends pas la comparaison avec Wilder. Recoil est inactif depuis quinze ans, soit l’époque de « Playing the Angel ». Pour désavouer « Memento Mori », autant dire qu’on préfère écouter les albums antérieurs de DM dont on reconnaît la qualité… Peut-être veut-on exprimer qu’on préfère qu’un artiste arrête dès qu’il commence à baisser, comme Wilder a raccroché dès qu’il a senti qu’il se répétait un peu ?

  16. ils sont peut être intouchables, mais ça ne fait pas un bon album !

    C’est juste pénible à entendre, et en plus on y entent rien, absolument rien !
    C’est même pas l’album du néant, c’est juste l’album de la flemme, et de l’inutilité.

    Il ne se vendra que pour ceux qui ne recherchent rien, et surtout pas le DM des 80’s ou 90’s.
    Totalement raté, inutile, sans aucune ambition.

  17. Malheureusement, tout à fait vrai… je cherche encore le frisson dans leurs albums comme j’ai pu le vivre il a 20 ans. Partie 5 chansons avant la fin lors du dernier concert de samedi dernier… show plat et sans émotion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

partages