Nom imbitable, pochette dégueulasse, looks affreux : Fiona Kitschin, Gareth Liddiard, Erica Dunn et Lauren Hammel viennent de sortir le meilleur disque de rock de ce début de XXIe siècle. Vraiment ? Oui, il s’appelle « Braindrops », ils s’appellent Tropical Fuck Storm, ils sont au-dessus de la mêlée.

J’exagère à peine : la dernière fois que j’ai écouté du rock australien, le grand type chauve de Pétrole de Minuit se demandait « comment pouvait-on danser tandis que nos lits étaient en train de brûler ? ». Allégorie, je le comprendrai plus tard, de notre monde déjà en feu. Ce soir-là, je brûlais surtout de savoir comment mettre Sandra C. dans le mien, de lit. Je rêvais de galoches de compét’, voire plus. J’ai grappillé des baisers de slow où tu réfléchis dans quel sens tourner ta langue tout en te posant cette question plus débile que le plus débile de tes délires entre potes de cour de récré : « Mais comment avait-elle pu accepter d’embrasser un mec avec autant de boutons ? » C’est pas comme ça qu’on allait sauver la planète. La soirée, si.

Daft Punk à chiens

Plus tard, Kevin Parker, ce fourbe, réussirait à me faire croire, le temps de deux albums, que les Australiens savaient se servir d’une guitare électrique, mais c’était avant d’opérer une trahison de haute volée en se mettant à faire du Daft Punk à chiens : imaginez les deux gus à casque ayant décidé de faire une OPA sur le rock indé. Oui, c’est stupide, on ne conquiert par le monde en voulant séduire les marges, mais c’était pour l’image, merci. Tant qu’on est dans les souvenirs, et parce qu’il convient d’être tout à fait honnête, je ferai toujours preuve de mansuétude à l’égard de Tame Impala, grâce à qui, un soir d’été backstage, j’ai pu apercevoir Kirsten Dunst dans le soleil couchant juste avant d’aller interviewer cette bande de faux beatniks qui préparaient déjà l’invasion de synthés dégueulasses dans leur rock jusqu’à présent très cool. J’en conviens, toute cette intro est un peu longue.

Deux raisons à ça : en bon soldat du rock – j’entends par là n’importe quelle musique avec une guitare qui finit par grincer – j’ai passé presque trois décennies à louer des musiciens anglais, américains, puis belges (RIEN étant l’exception française). Mais l’Australie, sur ma carte du rock, c’était la planète Mars. Jamais foutu les oreilles là-bas. Ne me parlez pas d’INXS, ça me rappelle mes rendez-vous chez le dermato. D’où ma surprise à la découverte des jeunes gens dont il va être question ici. La seconde raison ? Ce groupe me rend tellement cinglé que j’ai retardé le plus longtemps possible le moment d’écrire sur eux, de peur de tout foirer ; être fan complique tout.

Tropical Fuck Storm. Un chanteur avec une coupe de douille et la tête de ton mécanicien alcoolique. Trois gonzesses avec une grosse paire d’ovaires derrière leurs instruments habillées comme des sacs volés chez Lidl. Un nom de groupe affreux, une pochette dégueulasse : l’approche de « Braindrops » commence mal. Rembobinons.

Résultat de recherche d'images pour "tropical storm fuck"Idiocracy is coming

Loué soit Lelo Jimmy Batista. C’est à lui et son papier dans Libération que je dois la découverte du meilleur groupe de rock de ces dix – vingt ? – dernières années. Digressons encore cinq minutes. La version 2.0 d’internet est la pire invention depuis le crédit à la consommation, le clip vidéo et le cornichon dans le cheeseburger. Depuis, c’est la déferlante : tout le monde pense que son avis COMPTE, sans se demander deux secondes si on en a quelque chose à foutre que @Hoaxdu59 soit contre le punk-rock à roulettes, les salaires exorbitants des joueurs de foot et la coupe de cheveux de sa voisine de bureau. Mais bordel, ce n’est venu à l’idée de personne qu’on se contrefoutait de ce que pensent nos MILLIARDS de voisins de planète ? Mettez-y au moins la forme et on cessera peut-être de bailler au premier post mal orthographié dénonçant le diktat du cool conclu par une charrette d’émojis. Vous pouvez bien inonder les réseaux de vos indignations inoffensives et de vos réponses mal emballées, votre point de vue ne changera rien à rien. Et une bonne fois pour toutes : ON-S’EN-TAM-PONNE. Bûchez votre sujet, putain. Je sais bien qu’on va tous finir liquéfiés et sous perfusion numérique avec un cerveau en compote comme les humains de « Wall-E », ou bien dans un remake hardcore d’Idiocracy, mais enfin, en attendant, arrêtons d’oublier qu’on est CAPABLE de faire des étincelles. Lelo Jimmy Batista, que je ne connais pas, mais que je lis, semble faire partie de ces gens qui ne se contentent pas d’avoir une opinion. Fin de la digression.

Never surrender

Tropical Fuck Storm. La fièvre et les nœuds aux poignets, des caresses, des coups de latte, un baiser, un crachat, des montagnes russes taguées en fluo, le calme, la tempête, l’orage, la rage, des tessons de verre sous la langue, des fourmis dans les jambes et des poings (enfin) à nouveau serrés, des secousses, des incendies, temps forts dans les temps faibles, down tempo et uppercuts dans les tempes, des tentations, des attentions, des tentatives. Le feu aux joues, piquer des fards, fermer les yeux, rouvrir les yeux, souffle coupé, haleter, lâcher-prise.

Des vertiges. Larsens en intraveineuse. Bagarre sous la peau. Bagarre sous les cheveux. Bagarre partout. Nez cassé et cœur d’artichaut. Drapeau blanc à tous les étages et never surrender. Des digues qui sautent, les unes après les autres, en lent et long travelling. Merde à dieu, évidemment. Te souviens-tu des silences sans fin d’après les violons bardés de dynamite ? Non ? Un nouveau modèle de détonateur vient de débarquer. C’est marqué « Tropical Fuck Storm » dessus.

Tropical Fuck Storm // Braindrops // Joyful Noise Recordings. (Et si ça ne suffit pas à te donner envie de détacher ta ceinture de sécurité, il y a « A Laughing Death in Meatspace », l’album précédent.)

Le groupe sera en concert le 17 novembre au Badaboum, à Paris.

19 commentaires

  1. Si pour le journaliste le rock australien c’est midnight oil et INXS… et qu’il ne connaît pas AC/DC ni Nick Cave, c’est pas l’Australie la planète Mars mais lui le martien ! Pathétique…

    1. LeMat, il ne t’aura pas échappé que je confesse une connaissance du rock australien quasi nulle. Et que j’ai tenté de le dire avec humour. Vazy, c’est qui, Nick Cave ?

      1. Désolé je suis un peu brutal, mais s’il t’a échappé que AC/DC étaient des australiens… es-tu sûr de vraiment connaître le rock tout court ? Ils sont quand même bien plus connus que Midnight Oil !
        Pour ce qui est de Nick Cave and the Bad Seeds… OK, c’est plus « underground », mais c’est quand même connu, au moins de nom par toute personne qui écoute du rock ! Peut-être ça l’est moins du grand public même si Metallica a fait une reprise de Loverman, que Red Right Hand a été utilisée dans un épisode d’X-Files (et d’autres trucs dont je ne me rappelle plus très bien) et qu’il a fait une apparition dans les Ailes du Désir de Wim Wenders… et j’en passe !
        Aussi je t’invite à découvrir l’artiste et son groupe… (j’espère que tu connais quand même Highway to hell et thunderstruck à minima).
        Sinon Kylie Minogue est d’origine australienne aussi? bon c’est un autre registre…. Elle aura fait quand même un duo avec Nick Cave « Where the wild roses grow » qui est très connu aussi…

  2. Les médiator en plastique c’est vraiment une invention de merde, enfin, il ne fait pas honte à la jazzmaster celui là , ça change, mais dans les années 80-90 ont en avait plein les bacs des combos de ce genre…
    Je ne vous dirait pas ce que cela m’inspire, parait qu’il faut maintenant Ar-Gu-Men-ter pour être crédible ici ou que l’équipe Gonzai daignent répondre et mis à part que je ne savais pas qu’il y avait besoin d’un diplôme du bon gout, je vais rapidement exposer mon argumentaire bancal afin d’exprimer mon ras le bol face à la platitude des trouvailles des chasseurs de têtes du combat Rock.

    One: les compos les mecs, les compos!! Vous les trouvez bon c’est morceaux? je remonterai pas jusqu’au Brill Building et autre Wrecking Crew mais ils sont ou les bon compositeurs de notre époque, vous avez des noms?
    Au niveau arrangements faudrait si mettre aussi, c’est pas inutiles, on vous demande même pas le génie de Brian Jones mais là, à toujours se planquer derrière un son brut, on se fait chier

    Deux: Arrêter de crier au génie pour toute nouveauté de gens énervés sur trois accord distordu, on ne marche plus aux blancs becs en génération spontané qui vous excitent à mort à 3 grammes en concert et qui rentré à la maison font font font bof sur disques

    Conclusion de mon argumentaire à la savonnette: reprenez vous et faites vous en boucles les London sessions des Stones*(Du riff pour le rock il faut des riffs putain!!) après on rediscute.
    Et puis si vous le laissiez tranquille le rock
    .

    *j’ai dit du mal de keith il y a quelques temps ici, et je m’en veux

    1. Cher Pakdedix,
      Merci, vraiment, pour ton commentaire. Plusieurs précisions : nous ne sommes surtout pas les détenteurs du bon goût, il y a presque autant d’avis musicaux que de rédacteurs chez Gonzaï. Quand j’ai signé mon CDI, il y avait deux préalables : être subjectif et honnête. Tropical Fuck Storm me rend vraiment cinglé, et, oui, j’ai poussé les curseurs, mais je crois sincèrement que ce groupe a du talent, beaucoup plus que beaucoup de leurs confrères. Ceci dit, je peux me tromper. Mais si tu écoutes attentivement leurs deux disques, tu entendras des vraies compositions ET des arrangements. TFS ne boxe pas dans la catégorie des bourrins tout-à-fond ; ils jouent souvent lentement, il y a des bridges, plus de trucs chelous et tordus sortant de leurs guitares que d’accords en barré. Et ils ont réussi à se forger un son, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Je ne passe pas mon temps à écouter tout ce qui sort, mais j’écoute suffisamment de sorties bruyantes (c’est ça qui m’intéresse) pour dresser l’oreille au passage de leurs déflagrations. Juste à titre de comparaison, je pense qu’ils ont dix Idles et Fontaine DC dans chaque orteil. Et je trouve, vraiment, qu’ils ont l’art du soulèvement.
      Je n’ai jamais trois grammes en concert et, au risque de me répéter, leurs deux disques sont des bijoux pas bof bof.
      Jamais été un dingue des Rolling Stones.
      Cordial bisou

      1. te voir et t’embrouiller @ 20 anos de rue st savin, voila mon programme de haineux heureux.

      2. Tu prends la comptine « Frère » Jacques, tu l’a swingues, tu l’a Cut Up facon Burrough et tu l’a Fuzz, tu as le RIFF de satisfaction ». KR

        Père castor une histoire, Père castor une histoire!!!
        Du calme les droods! Aujourd’hui nous allons parlé du Riff et de quelques uns de ces Adeptes en toutes mauvaise fois bien entendu.
        Toutefois, cette liste exhaustive et qui n’engage que moi ok, pourrez nous amener à une révélation des plus intéressantes, et si l’un d’entre vous c’est endormis entre temps, qu’il soit condamner à écouter Mark Demago jusqu’à la fin des temps. Croyez moi, ça lui fera tout drôle…
        Hop citation:
        « Dans l’accord, le plus important c’est ce que tu ne joue pas. »KR

        Le RIFF: Le riff (abréviation de l’anglais « rhythmic figure ») est un court motif musical ou un ostinato, c’est-à-dire une combinaison de notes, d’accords ou un refrain joués de manière répétitive par la section rythmique ou le musicien soliste d’une formation musicale. Le riff n’est pas apparu avec les musiques contemporaines : on peut évoquer les ritournelles, bien antérieures.
        Il constitue la base musicale et/ou rythmique ou bien encore l’accompagnement d’une composition et c’est typiquement l’accroche d’un morceau, la signature reconnaissable qui fait que lorsque l’on évoque un morceau précis à quelqu’un, le riff fredonné « parle » immédiatement.
        Le terme a été utilisé pour la première fois aux alentours des années 1920 par les musiciens de jazz et a été popularisé en 1945 par « Thriving on a Riff » de Charlie Parker. Il est également utilisé par les musiciens de blues, de rock ou de funk.
        Merci Wiki, et nous allons donc continuer avec quelques unes des figures porteuses du Riff à l’intérieur de la grosse patate appelé « La Pop »: ( musique populaire d’origine anglo-saxonne …, issue du rock and roll, du folksong et du jazz. La musique pop a gagné progressivement l’ensemble des pays occidentaux industriellement avancés et a traduit dans de nombreuses langues son langage de contestation en accroissant toujours plus son public_H.-S. Torgue, La Pop-music, 1978). et bien merci, heu… ORTOLANG!!

        1er période « Les Pionniers du Riff en mode Pop » Les 50’s
        -ChuckBerry- Muddy Waters-Eddie Cochran-little Richards-Link Wray

        Les grands Architectes, les cheops et kephren du la musique populaire. Tout est là, les bases modales et rythmique, la structure et les arrangements de la compos rock.
        La saturation du son de la guitare apporte une nouvelle dimension à cette forme, urgence, intensité, coté abrasif. Indémodable
        Les Afro-Amérindiens en gros et quelques Blancs à qui il faut pas la faire

        2eme Période « Les passeurs mal élevés » Les 60’s

        C’est le temps des copains et de l’aventure… des kids transis d’amour, qui voient leurs vie bouleversée par cette nouvelle donne. Et qui veulent surtout leurs part du gâteau sans savoir ce qu’il en est de ce cake. Ou, pour les plus naïfs ou exaltés, exprimés le bordel qui règne dans leurs tête, et que semble pouvoir réalisé ce Rouakenwoll.
        Le business de la chansonnette ne l’a pas vue venir, vous connaissez la suite, ils vont bientôt rattraper les biftons perdues, Shake it Baby!!
        On atteint ici au phénomène de société, même ceux que la musique n’as jamais envoûté si mettent (bien aidé par Motown et son rythmn blues Sucré),
        L’imagerie se met aussi en place au yeux du monde, en gros, une musique simpliste et bruyante joué par des voyous pour des voyous, expression des marginaux de la société de plus en plus nombreux.
        Outre le Business qui lorgnent de ce coté là, les intellos-Aristos dépravés de l’époque s’en emparent encore plus rapidement. Tout ces jeunes innocents à corrompre… let me Please introduce Myself… je te le fais pas dire

        -The Beatles-Beach Boys-The Rolling Stones-The kinks-The Who-J. Hendrix-Cream
        -Motown & Stax
        -Garage Band US/Uk
        -Jefferson Airplane- The Doors-Velvet Underground-The Stooges-MC5-The Flammin Groovies

        Le beat est à l’identique des pionniers ici, les batteurs de cette période piochant même du coté des Jazzeux pour leurs licks, on connait encore ces racines mais mais….

        3eme période: « Le beat est trop lourde, UpTown et passe moi la syncope » Les 70’s le début

        La révolution technologique est en train de changer la donne, les machines rentrent dans la danse et avec elle, disparaisse progressivement les caractéristiques de la musique Rock des pionniers.
        De leurs coté ce qui restent attaché au combo « classique » dispose de moyens techniques de plus en plus performant, saturation et volume sonore des amplis vont au delà des capacités d’écoute de l’oreille humaine, c’est la surenchère. Riff bavard et ampoulé, on intègre des éléments du classique (Prog y est tu? ne le réveille pas j’appelle Marc…) et l’on revient insidieusement au bon vieux temps des requins producteurs arrangeurs, compositeurs (Rock californien), poupée de cire, poupée de son…, petit à petit ne reste que le son sans le message, le début de la fin.

        -Ziggy Stardust-T-Rex-Black Sabbath-Led Zeppelin-Neil Young-Allman Bros

        « les 70’s la Fin »
        La forme musicale Rock est à son apogée, elle est partout, All Over the World que l’on s’apprête à mettre en scène via les Live Aids. Et les soi disant Punk ne font rien d’autres que ce que faisaient leurs grand frères tout blanc et tout maigres il y déjà dix ans.
        Reste tout de même quelques coins glauques et sauvage ou l’on se souvient encore des grands anciens et certains bricole les machines pour la bonne causes (Suicide-Throbbing Gristle ou les pionniers rap du Bronx) mais le coeur n’y est plus, c’est le tiroir caisse l’inspiration, et la moulinette à recycler est en train de démarrer.

        Motorhead-AcDc-Sex Pistols-Pink Floyd-Ramones-the Stranglers

        4eme période « La Lady Electrique est morte » Les 80’s

        -The Cure-Direstraits-Chic-Prince-Stray cats-The Cramps-The Clash-Joy Division
        -Beasty Boys-Run DMC-Public Ennemy-Mano Negra?

        Le Sampling va changer totalement la donne, fini les zikos bonjour la Tr-808 et autre Fairlight, le riff lui à une occasion unique de se métamorphoser, le rythme de la musique Pop va changer dans un premier temps (Breakbeat) et permettre au Riff de venir se lover en son sein et souligner le Flow du Rappeur comme il l’a déjà fait avec le Bluesman, le Soulman ou l’englishman. Malheureusement les histoires de Copyright vont foutre ces recherches sonores complètement par terre, car effectivement pour sampler il faut pirater.
        La mutation ne se feras pas ou resteras à mon avis difficilement perceptible

        5 Période Nostalgieeeeee!!! les 90’s
        Ou le grand foutoir, le cul entre deux chaise le Rock ne sait plus ou aller, c’est le moins que l’on puisse dire. Le Hip Hop qui semblait tenir la promesse de l’évolution de la musique afro-Américaine et l’avenir de la musique via les machines entre ses mains, viens de se faire déboulonner temporairement son hégémonie sur ces nouveaux moyens de produire du son, par un genre totalement instrumental et synthétique, la techno.
        La on ne parles pas de Riff, on est plus proche du Riddim jamaicain. Par la suite et pour sa survie économique on signera les moins excités de la bande et leurs copain sous l’étiquette » Electro, trip hop, french Touch qui effleurera la forme Riffeuse (DaFunk ou sexy Boy par exemple), mais de manières classique, pas de révolution de ce coté là, idem pour chemical Brothers qui, à mon sens, malgré sa science du sampling c’est pété la gueule avant l’arrivée.
        Rock is dead baby, rock is dead.
        La forme Rock n’est plus là que pour rassurer, comme un 13h de Pernod. Un dernier sursaut nirvaesque ou l’on en profite pour nous vendre tout les groupes de l’état de Washington, et les concerts entassé comme des veaux sous un soleil de plomb ou encore tous ces groupes d’indie rock et intello à la sonic youth et autres Pavement auront raison des derniers amoureux du Riff qui tue.

        -Nirvana-GNR-Metallica-RHCP-The Black Crowes-Lenny Kravitz-Oasis-Blur-Prodigy-Living Colours-Anthrax « Bring The Noise »-Faith no More-RATM-Noir Desir?

        Vous êtes toujours là?
        Ah heu ton histoire du Riff, tu l’as pas volé à Manoeuvre?
        Non et d’ailleurs je vais stoppé ici, j’en refile deux de plus et démerdez vous pour en trouver parce que moi depuis début XXI je n’en voit plus.
        A voir tout ces gars en t shirt troué dégueulasse qui moulinent jusqu’à plus soif les plans des Pixies black flag et autres Dinosaur Jr parce qu’encensé par Kobain, je ne sais pas, je dois être trop vieux ou aimer plus que de raison les Blue Note. Kurt il aimé bien Leadbelly aussi non?
        à la limite ça ferait remonter à la source, et puis je trouve la technique mauvaise, trop d’effet et de bidules numérique, sincèrement je préfère encore encore écouter des synthé vintage que des gratteux genre Bonamassa…
        – Alors ces deux noms!
        bon voila :
        Jon spencer-Jack White avec des réserves.
        Deux gars qui ont, de mon point de vue, tentaient le collage(sample?) de gimmick Rock n Rollien en 3, 4 mn semblait bien parti mais trop sous obsession Richards & page dans l’ordre pour être honnête.
        Je ne peux m’empêcher de sentir le plan business maintenant. Se doit être l’age, je deviens méfiant.
        Je retourne donc à ma niche et ne me considère pas mieux loti que les amateurs de Jazz ou de Polka péruvienne ces jours ci et je vous laisse avec la la Sono mondiale dopé au Beat Rap sur des grilles d’accord piqué chez ABBA.

        « Dissonance ne doit pas être synonyme de nuisance auditive ». Pakdedix 2019

        -Et la conclusion intéressante promis?
        Les bon guitaristes rythmique se font rare

        Merci pour l’inspiration Vernon

        1. Riff & Raff Les Rapetoux, VRP, wild youth, peter perrett, henry kinsinger blues band, no neck blues bird, henri ‘zorro’ salvadori, good looking boy, Giorgio mort au derche, La Castra, J.J. burnhell, Favio Frizzzzzi, the Fuzztones, MC5, ug & the cavemen, MINIMA, j bosco mwenda, the Rats (usa/portland), hamlet Minassian, ziad rhabani, chelique sarabia, mazouni, johnny Montreuil, the mothmen, suicide,pere ubu, nik turner,Malaria, Polyrock,Juice B Crypts, ExEk, james WaVeY, nipple erectors, ? mark, blue Oyster cult, grand Master Flesh, ricckkii hands, pussy galore, the louze, mink2Ville, the gorillas, sam the shame & the pharaohs, storm & stress, ariel kalma, erik nervous, the cheaties, Television, marc Bolan, antoine & dani Gilbert, Khan, puppetmaztaz, sourire kabyle, ceephax, fin du GONG!

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