CHARLES PORTIS
Chien de voyage!

La littérature américaine regorge de road books. C’est même LE genre que tout ignare pour qui « Sur la Route » est un film destiné aux adolescentes prépubères sera capable de citer pendant une partie de Trivial Pursuit. La route 66, ces hippies, ces motards, ces voyous et l’appel des grandes étendues de l’Ouest américain, ah ça fait rêver.
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SUR LA ROUTE AGAIN
Dans le rétro de Kerouac

Comme pas mal de hipsters nostalgiques d’une époque qu’ils n’ont pas connue, comme beaucoup de fous de littérature et d’adorateurs du Texte, j’ai rendu visite à une relique exposée au Musée des Lettres et des Manuscrits, à Saint Germain : Le Rouleau Original de « Sur La Route ». En face, sur un mur, trônait la carte des USA avec les différents trajets de Kerouac… Un appel au voyage. Un voyage que Guillaume Chérel a fait pour de vrai, sac sur le dos et mains dans les poches, ou presque.
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JOHN FANTE
L’americano

Que les choses soient dites, John Fante n’est pas un auteur Beat. On ne peut éternellement ranger chaque écrivain aux côtés des Kerouac et autres Burroughs sous couvert d’une vie marginale et d’une quête vers une Amérique sauvage et mystique, retrouvée tel le Saint Graal au fond des caniveaux, ou d’un moonshine frelaté. A moins que l’on cherche à hipsteriser l’œuvre de l’autoproclamé « plus grand écrivain américain du monde ».

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SESSHU FOSTER
Energie Atomik

« Le juke-box Wulitzer de l’Univers est bourré de réalités 78 tours rangées côte à côte, préparez votre pièce de 10 centimes ». A lire Sesshu Foster, on devine le merveilleux bordel de son appartement. Son écriture est celle d’un ado cinquantenaire en furie, celle d’un désordonné à vie, d’un dérangé par nature. Son premier roman traduit en français (Foster habite Los Angeles), « Atomic Aztek », se présente comme un taudis gonzo parfaitement désarticulé et saturé de sous réalités à visiter comme autant de disques à savourer.
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SUR LA ROUTE
On the road to nowhere

À grands coups de plans com’ et de théories vaseuses pour nous dire ô combien le roman de Kerouac était inadaptable sur grand écran, on nous a détourné du principal : le film. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas grand chose à en dire. Revenons donc sur quelques théories qui font loi et puis — comme tout le monde — très légèrement sur cette adaptation.
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CHARLES POITEVIN
Au Bucher les Vanités

« À 29 ans, Charles Poitevin livre avec son premier roman Otary Club une œuvre honnête détaillant l’ouverture sur le monde d’un enfant de 18 ans ». Vous vous attendiez à cela. La chronique vous fait vibrer… Vous êtes du genre à « liker » les articles de Voici : comment prétendre avoir lu les livres de la rentrée. Hum hum… C’est bien la chronique littéraire… ça indique ; ça exulte, ça fait bon genre. Rien de plus chic que d’en tenir une. N’importe ou ? Même à Grazia. La vie ou la mort sur les scribouillards ; grande suprématie du journaliste. Permettez du peu. Non ? Oui ? Merde !! Allez, au trot.
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FREDERICK EXLEY
Le dernier stade de la soif

Le Dernier Stade de la soif de Frederick Exley (A Fan’s notes en VO) est un roman américain de 1968 tout juste traduit. Il apparaît aujourd’hui dans une édition d’une beauté rude, tout droit sorti d’une époque lointaine que nous avions fini par momifier dans un brouillard glamour à force de biopics et de coffrets anniversaire, comme si les beatniks prenaient des douches tous les jours et que la bombe atomique n’était finalement qu’un prétexte aux blagues de Peter Sellers.
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