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Dougie Poole, ou les contes de la déprime ordinaire
Dougie Poole manie l’ironie morbide et l’art de la mélancolie comme certaines des plus grandes figures de la country, Townes Van Zandt ou David Allan Coe en tête de file (quoique certainement plus sympathique que ce dernier). Son dernier album « Rainbow Wheel of Death » est sorti ce 24 février chez Wharf Cat Records et c’est l’une de ses sorties les plus touchantes et authentiques à ce jour.
Mais qui est Orville Peck ?
Tu as peut-être pu le croiser en train de faire du pole dance en Santiags, tressant les fils de son masque ou encore se faisant tatouer un bébé poney sur la fesse gauche. Son tout premier album « Pony », sorti en mars dernier t’a peut-être fait voyager dans les plaines d’Arizona (ou de Fontainebleau) sur un air de country pas piqué des hannetons. Mais ne mettons pas la charrue avant les bus. Qui est donc Orville Peck ?
JESSE WOODS
Make cowboys great again
Ralentir, rester sur le quai et regarder les autres gesticuler et puis s’extraire de ce monde qui va trop vite. Ecouter l’album « Autoflower » et retrouver le charme classique et la…
‘COSMIC AMERICAN MUSIC’, L’HOMMAGE AUX COWBOYS OUBLIÉS
Il faut bien l’avouer, il n’y a pas de quoi faire le malin. La musique country reste un territoire lointain que l’instinct citadin a tendance à reléguer au rang de…
ETHAN AZARIAN : ETRE UN SLACKER A 60 ANS
Il y a ce CD qui traîne dans la voiture et cinq heures de route. Je l’enfonce dans l’autoradio et je me dis que j’ai rarement vu une pochette aussi…
TURNER CODY : COUNTRY MACHINE MUSIC
Turner Cody, vous l’avez peut-être déjà vu ou entendu sans savoir qui était ce grand monsieur avec sa gueule de hipster avant l’heure et de barde norvégien. Il est apparu…
Le rêve américain au coeur de la France
A l’occasion du passage prochain de Gonzaï en kiosque, (re)lisez ce papier publié dans le n°1 (tirage épuisé) et exceptionnelle offert par la rédaction avant de vous (ré)abonner à…
POWERSOLO AIME LES POUSSINS, LES GÂTEAUX SECS ET LE ROCK’N’ROLL
PowerSolo // The Real Sound // Platinum Records http://www.powersolo.dk/
HONKY TONK HEROES
Une histoire de la musique country
En France, la country est méconnue, personne ne sait de quoi on parle. Les Allemands, par exemple, aiment la country, la rééditent, voir l’excellent label Bear Family Records. Mais ici…
JAMES McMURTRY
Complicated Game
La pochette du disque est une première prise de contact avec le bonhomme, du genre parlante. Un bout de jean large sur des ‘tiagos aux pieds, le tout sur un…
DAUGHN GIBSON
« Me Moan »
Dans un récent papier de Libération intitulé « Le miel Gibson », l’increvable Bayon, Belphégor de la rédaction en place depuis au moins quatre générations de machines à écrire, décrivait la musique du jeune américain comme un « baryton Engelbert Humperdinck revu americana, entre Tom Jones et Richard Hawley (…) croisé de Hanni El Khatib rectifié la Redoute ». Fidèle à sa légende, Bayon continue d’écrire des papiers que personne ne comprend. Mais pire que le style ampoulé emprunté au Baron de Nucingen rectifié rock critic qui vaut à Bayon d’appeler un chat par d’autres noms, il y a une toute autre évidence : un chanteur portant le même nom qu’une marque de guitare mérite mieux qu’une comparaison avec un acteur psychotique.
DIAMOND RUGS
Tout est bon dans le diamant
Il était une fois un mec simple qui jouait dans un groupe de folk dont la seule prétention était de poser les bases d’un naturalisme décontracté sans velléité de révolution, tellement honnête qu’il en deviendrait universel. Un truc entre le Middle East automnale à la REM et les grands lacs ouverts sur les plaines ayant bercé Neil Young. Ce mec, c’est John McCauley, cerveau en action au sein des Deer Tick, à la voix aussi rauque qu’un sac de blé avalé cul-sec.
FLEETWOOD MAC
Micmac chez les Mac
Il y a des records qui ne seront jamais battus. Comme celui de la plus grosse pyramide du monde, par exemple. Plus personne ne fait de pyramides de nos jours, les gens leur préférant des pierres tombales, jugées plus discrètes. Ce qui se justifie par le prix du foncier : dans le désert, on peut se permettre de voir large. À Paris, c’est différent. Et avec ses travées de caveaux haussmanniens néo-gothiques grecs bien tassés, le cimetière du Père Lachaise est plein depuis si longtemps qu’il n’y a plus de place pour nos cadavres à nous. Ni même pour celui de Fleetwood Mac, récemment déterré grâce à un Tribute aux airs d’épitaphe.