L’Olympia de CAN raconté par Irmin Schmidt

Cinquante ans après son légendaire concert à l’Olympia le 12 mai 1973, le groupe CAN revient avec une version live en vinyle chez Mute. De passage à Paris, le très francophile Irmin Schmidt, co-fondateur et mémoire du groupe, revient sur cette période folle du krautrock avec Damo Suzuki au chant. Magneto, monsieur Schmidt.
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CAN annonce un nouvel album live capté à Stuttgart en 1975

Exception faite du double album live « CAN – Live Music » sur un boxset de 1999, qui retraçait la période 1971 – 1977 sur différents concerts en différents endroits, il n’existait jusque là aucun album officiel du groupe allemand. Après plusieurs années de bootlegs disponibles, Mute annonce enfin le début d’une série d’enregistrements officiels, et qui débutera le 28 prochain avec un concert totalement dément enregistré en 1975 presque à domicile, à Stuttgart. Un premier extrait nommé logiquement EINS donne le La. Et c’est monstrueux. 
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Qui es-tu Conny Plank ?

Selon la légende, le producteur
aurait inventé le krautrock et
accouché des meilleurs œuvres
de Brian Eno, Can, Kraftwerk,
Neu!, Devo, Eurythmics, D.A.F. et… des Rita Mitsouko. Pourtant,
contrairement aux George Martin,
Martin Hannett et autres Phil
Spector, ce “Konrad in arms”
demeure presque un inconnu
vingt-six ans après sa mort.
Où t’étais-tu donc planqué, Conny?
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CYCLOPEAN
Les yeux en face des trous…

Plusieurs mois après sa sortie, j’ai enfin écouté le nouvel EP des survivants (Irmin Schmidt, Jaki Liebezeit) de CAN, groupe référence parmi les références, icônes parmi les zicos. Rassasié par un copieux bol de Miel Pops vintage, j’ai pu engager une micro réflexion sur cet objet étonnant. Rapidement, un point sur la pochette de cet EP m’a semblé nécessaire. La prise de position suivante, mesurée et toute en retenue scandinave, n’engage bien évidemment que moi : à chier. So what ?
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ETERNAL TAPESTRY
Astronomy (really) domine

On résume souvent à tort le psychédélisme aux drogues ingurgitées par des rockeurs analphabètes vivant reclus dans les montagnes avec des vêtements en peau de chèvre, là où leurs confrères urbains préfèrent se biturer les gencives à la pinte avec des jeans souvent trop serrés et des mélodies moins folles. Tout cela est un peu vrai. Mais derrière le folklore pour touristes peu coutumiers des chansons de huit minutes composées sous l’effet de pilules non remboursées par la sécurité sociale, on trouve aussi des groupes pratiquant la jam cosmique comme d’autre le fitness après le boulot, avec assiduité et passion de la sueur. Et autant vous dire qu’Eternal Tapestry fait parti de ces sportifs d’un autre genre.
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DISAPPEARS
Les ricains se cachent pour brailler

Le génie c’est comme les sirops Teisseire, plus tu dilues et plus ça perd en saveur. En musique c’est idem. Mais à l’inverse de leurs congénères souvent trop occupés à ne parler de rien, les américains de Disappears savent ne pas trop s’étaler et leur troisième disque, en dépit de la présence de Steve Shelley de Sonic Youth, n’a pas besoin d’un bec verseur pour coller aux molaires. La preuve avec une interview où les auteurs de « Pre Language » s’avèrent être de grands taiseux. Don’t ask, don’t tell.
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GONZAÏ III : LIVE REPORT
Tango Mégot

Inviter le très culte Damo Suzuki à venir vociférer ses incantations pour notre troisième boom entre initiés, c’était en soi un sacré défi. Accessoirement une façon futée de fêter les 40 ans du disque « Tago Mago » qui, comme chacun sait, est en réalité bien plus vieux. « Aussi vieux qu’Yves Montand », dixit le principal intéressé. Pour cette troisième soirée Gonzaï à la Maroquinerie, on n’était de toute façon plus à une improvisation près.
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LES MARQUISES
Lost lost lost

Est-ce le résultat d’un acharnement quasi névrotique du manager des Marquises à tenter de me convaincre par voies digitales du génie de ce groupe franco-américain, ou peut-être est-ce le quasi consensus des bloggeurs consanguins sur le premier album des franco-américains… à moins qu’il ne s’agisse des références – Robert Wyatt, Moondog, Shearwater – empilées sur leur comptes comme autant de copier-coller insipides… toujours est-il qu’il m’en aura fallu du temps pour les atteindre, ces Marquises.
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