Clap de fin pour Tracks, l’émission arrêtée par Arte

Un licenciement à l’approche de Noël, ça passe rarement inaperçu. Encore plus quand c’est celui de l’équipe entière de Tracks, l’émission culte d’Arte qui s’intéresse au monde de l’incongru, du bizarre, des cultures avant-gardistes et alternatives depuis déjà 25 ans. Retour sur l’affaire et sur l’interview « Tracks by Tracks », réalisée pour Gonzaï en 2017, et où les deux rédacteurs en chef revenaient sur cette épopée du cathodique.  
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Thierry Beccaro et Motus, c’est fini

« J’arrête Motus et je quitte France Télévisions ». Après 30 ans de bons et loyaux services à la tête de la plus grande émission culturelle française, l’animateur a confirmé son départ de Motus, un programme qui réunissait tous les jours 600 000 chômeurs et amoureux d’un générique devenu culte qui nous rend aujourd’hui mo-mo-morose.
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CLARISSE MERIGEOT
Presque célèbre

Clarisse Mérigeot est almost famous. Premier ouvrage : « Dave Grohl est l’homme de ma vie » (ed. Les Cahiers du Rock) ou le parcours d’une groupie cherchant à devenir l’ombre de son idole. Deuxième épisode : « Presse People, récit d’une collaboration toxique » (ed. Anabet) ou la confession d’une toxicowoman des stars et des (po)potins, ex-rédactrice chez Entrevue. Troisième étape : son activité actuelle de « collaboratrice » où son nom apparaît forcément en plus petit que celui du people (prochainement Bernard Minet) qui raconte son histoire qu’elle est chargée d’écrire. Sans oublier son dernier livre : « La Littérature (in)utile à se faire aimer » (LC Éditions, Christophe Lucquin Éditeur) ; à traduire aussi bien par inutile « à rendre une personne amoureuse » que par justement inutile «à être célébrée ».
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PIERRE LATTES [1948-2013]
Revolution will not be televised anymore

Alors qu’une minorité de Français sourde comme un pot n’en finit plus de pleurer l’arrêt de Taratata, cette émission d’un autre siècle où les caméras de Gérard Pullicino filmaient la musique comme la coloscopie les bas fonds de l’être humain, un autre décès est passé inaperçu. On aurait voulu faire moins sur la mort de Pierre Lattès qu’on n’aurait pas pu et pourtant ! Pionnier du rock à la télé avec « Bouton Rouge », mais également passionné de radio, il fut cet homme hors format qui tenta d’imposer le rock au service public. Parti trop tôt ? Certainement. Tant d’autres nous quitteront hélas trop tard…
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JACKY [INTERVIEW]
Les fa(r)ces cachées

Vous connaissez certainement Jacky, peut-être même que vous l’aimez et c’est bien normal. Car Jacques Jakubowicz est une figure mythique et sympathique de la petite lucarne française, qui, de ‘Chorus’ à ses canailleries du ‘Club Dorothée’, en passant par ‘Les Enfants du Rock’ et ‘Platine 45’, a ramené partout son grain de sel et sa frimousse au bon endroit et au bon moment. Il est une idole que seuls les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Il est bizarre et gentil. Et pour une son interview avec Gonzaï, il porte un instant son plus beau masque de porc.
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DON CORNELIUS
MVP : Most Valuable Presenter

Sans prêter attention aux colonnes de briques rouges qui la borde à gauche comme à droite, on marche dans l’allée de béton gris du 12685 Mulholland Drive, Encino, CA. Nous sommes le premier février 2012 et il est encore tôt. C’est cette rue qui mène au devant d’une maison que l’on imagine luxueuse. Passé la porte d’entrée ce matin-là, on y découvre le corps d’un homme inanimé, percé d’un coup de feu à la tête. Déclaré mort à quelques kilomètres, au centre médical Cedars-Sinai, il appartient à Donald Cortez Cornelius. Don Cornelius, suicidé. Dans quel état a-t-on retrouvé les lunettes qu’il semblait porter depuis l’éternité ? Venue dans ces conditions, la mort laisse peu de place à ce genre de questions.
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STEPHEN J. CANNELL
The american ghostwriter

Son ombre a plané sur tous les génériques des années 80 et son nom fut longtemps un gage de sécurité pour ceux qui cherchaient à perdre trente minutes le cul rivé dans un sofa. Assis derrière son fauteuil en cuir, il jetait nonchalamment trois feuilles de script à la gueule du spectateur rassasié, comme une marque de fabrique imprimée sur la rétine de millions d’adolescents téléphages. Le 30 septembre dernier, Stephen J. Cannell a définitivement rangé la machine à écrire, destination le dernier étage de la post-production. Après la coupure pub, il n’y avait plus grand monde pour applaudir.
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