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A Paris, les Rolling Stones tirent la langue

A propos de leur âge canonique (231 ans à eux trois), à propos du potentiel de Ron « Zombie » Wood pour apparaitre dans un nouvel épisode de Walking Dead, à propos de la forme physique de Keith, plus proche du bloc de granit que du guitariste qu’on a connu; bref, à propos des Stones, tout le monde possède un avis. Même Pierre Mikaïloff, présent le 23 juillet dernier à l’Hippodrome de Longchamp. Le voici, avec quand même un peu de satisfaction. 
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Charlie Watts, force tranquille des Rolling Stones

Le temps avançant, la nouvelle était inexorable. Pourtant, avec la mort de Charlie Watts, la cruelle réalité s’est rappelée à nous : non, les Rolling Stones ne sont pas immortels. Depuis, tout le monde a salué son immense talent, mais on oublie un peu vite que Charlie Watts fut pendant longtemps un musicien sous-estimé, voire méprisé, et que son attitude discrète fut souvent sujet à moqueries.
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« Winter », la ballade des Stones qui secoue les cœurs comme si c’étaient des boules à neige 

En novembre et décembre 1972, l’ardent soleil jamaïcain dardait ses sagittaux rayons sur les studios Dynamic Sound de Kingston où le frissonnant Winter était enregistré. Ce titre, ingrédient initial du « Goats Head Soup » dont la trouvaille est attribuée comme d’hab’ au tandem Jagger/Richards, fut en réalité jeté dans la marmite par les deux Mick de la clique stonienne d’alors. Sur cette sublimissime ballade, belle d’entre les belles, il question des émotions singulières et contrastées que suscite l’hiver. Alors que la « soupe à tête de boucs » est annoncée en réédition le 4 septembre prochain avec 3 inédits (dont l’un avec Jimmy Page), revenons sur la genèse et les exégèses de ce morceau qui secoue les cœurs comme si c’étaient des boules à neige aux flocons de larmes. 
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Stones underrated nuggets

Avec vingt-quatre albums au compteur et un vingt-cinquième en préparation, les papys du Rock font de la résistance. Chez Gonzaï, on s’en bat les steaks de la cuisson de leur prochain skeud. Nos augures prophétisent qu’il sera pas saignant, de toute façon. A l’inverse de certaines de leurs vieilleries qui, bien qu’impeccables, n’ont pourtant pas trop connu les feux de la rampe. Si tu auscultes ces gemmes occultes des Stones, tu diras d’elles : « j’aime, tu m’étonnes, mais que ne sont-elles devenues cultes ? ». Un truc dans le genre, faut pas te sentir obligé d’encourager mes délires d’assonances à la con. Bon alors, jeune inculte, on l’attaque, la traque de ces fuckin’ tracks ? 
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ROLLING STONES AU STADE DE FRANCE
Jagger : 1. Richards : 0

Il manquait un ingrédient, vendredi soir, au concert des Rolling Stones, mais difficile de déterminer lequel. Lorsque j’aperçois leurs frêles silhouettes au fond de la scène, quelques secondes avant leur entrée, je n’éprouve curieusement aucun frisson. L’impression de regarder quatre gars qui s’apprêtent à faire leur boulot, et non accomplir une tâche héroïque, du genre : sauver le rock’n’roll. Le rockänroll (comme l’orthographiait Daniel Darc) est mort et enterré et ne ressuscitera pas ce soir.
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