(C) Mark Seliger

Quarante-huit minutes et trente secondes. C’est la durée de « Hackney Diamonds », vingt-quatrième album des très gériatriques Rolling Stones, 235 ans à eux trois. En amont de sa sortie le vendredi 20 octobre, des séances d’écoute collectives organisées chez Universal permettaient à quelques élus, heureux ou pas, d’écouter dans une même pièce ce que plus personne n’espérait entendre de son vivant : 11 titres inédits des Stones au 21ième siècle. J’y étais. Récit d’un improbable voyage immobile.

Dans la vie d’un homme, les occasions de se frotter au mythe des Rolling Stones se font, chaque jour, de plus en plus rares. L’arbre perd une à une ses feuilles, comme Keith Richards le peu de cheveux qui lui reste, et chaque confrontation des Anglais au réel, sans filtre Instagram, donne lieu à un bal tragique où espoir et déception dansent ensemble au rythme des corps qui tombent. Le dernier en date, Charlie Watts. Tué par la mort, par surprise. Cruel contretemps pour un batteur.
Histoire finie ? Fiche Wikipédia clôturée ? C’est mal connaître l’animal Jagger. Annoncé en plein mois d’aout via un teasing à peine plus mystérieux que la calvitie d’Elton John, « Hackney Diamonds » était donc prêt à être propulsé dans le nouveau monde comme un flingue à moitié chargé. Pas de Charlie Watts donc, retenue pour cause de mort. Remplacé par Steve Jordan, « sur les conseils de Charlie avant sa mort », dixit le groupe même pas présent pour son enterrement. Après tout, pourquoi pas. Tout le monde se souvient du jour où l’actrice jouant la mère de Will Smith dans Le prince de Bel-Air fut remplacée par une autre. Et du jour qui suivit, semblable aux précédents.

Ainsi donc, « Hackney Diamonds ». Un album de plus, incontestablement. Un album de trop ? La publication du premier single, Angry, avait de quoi faire craindre le pire. Une espèce de jam mal produite avec trois accords donnant l’impression que Keith Richards, 79 ans, s’était retrouvé coincé dans le placard d’un EHPAD périphérique et que Mick avait trouvé ses paroles dans un cahier de vacances pour les 9-11 ans.

Dix-neuf millions de vues sur YouTube plus tard, et suivant un plan marketing militairement ordonné ayant donné lieu à une très gênante conférence de presse à Londres en présence de Jimmy Fallon pendant laquelle le corbeau Ron Wood réussit l’exploit de croasser moins de 10 secondes en 23 minutes, les Stones étaient donc visiblement prêts à ressortir la langue un peu frippée histoire de fêter un presque-anniversaire (les 62 ans de la création du groupe) avec un presque non-événement : un disque à l’ancienne, ouais. Sans Charlie Watts donc. Sans Brian Jones. Sans Mick Taylor. Sans Nicky Hopkins. Pour des fans CSP+ dont la légende raconte que les plus fortunés sont prêts à claquer l’équivalent d’un Smic pour faire la queue dans les coulisses des concerts pour avoir l’insigne honneur d’être photographié avec Mick, gueule de grand-père mais guiboles de coureur de jupons, pendant 5 secondes top chrono. Oui, clairement, il y avait donc des raisons d’être angry. Et puis Sweet Sounds of Heaven, second single avec la très brailleuse Lady Gaga et le toujours très aveugle Stevie Wonder, avait redonné un peu d’espoir dans la machine Stones, celle des années « Beggars Banquet ». Alors finalement, pourquoi ne pas écouter cet album en intégralité ?

Hackney Diamonds by The Rolling Stones: Amazon.co.uk: CDs & Vinyl

Il est 11 heures, docteur Jagger

Nous voilà donc empaquetés un lundi matin, chez Universal, pour une écoute collective de ce « Hackney Diamonds » intraduisible en français (« fiacre de diamants » ? Raté : l’expression renvoie à du vieil argot londonien évoquant du verre brisé). Des cafés ont gentiment été servis pour les personnes présentes, soit une dizaine de mecs blancs en sneakers dont l’âge moyen étonne : aucun ne semble avoir l’âge nécessaire pour une première coloscopie.
L’atroce visuel de l’album, projeté au mur, met dans le bain : l’instant est unique, puisqu’il s’agit probablement de la dernière séance d’écoute d’un album des Stones. En 2023. A l’ère TikTok, dans un monde en péril où chaque phrase débute désormais par « du coup », et alors même que le nom de Ian Stewart (dit « Stu ») ne dit plus rien à personne. Sacré anachronisme. Mais rapidement oublié à la vue du contrat de confidentialité à remplir, et stipulant que chaque auditeur a l’interdiction de prononcer le moindre mot sur ledit album avant le jour de la sortie de « Hackney Diamonds ». Après tout, fair enough. Une règle héritée du début des années 2000 et des sacro-saints albums watermarkés, mais qui n’impressionne plus grand monde. L’interdiction s’étend également aux réseaux sociaux, et c’est presque à se demander si l’on osera se lancer dans un debrief en rentrant au bureau. « Alors, cet album des Stones ? Je ne peux rien dire, j’ai signé un pacte de sang jusqu’au jeudi 19 octobre à 23H59 ». Les smartphones, évidemment, sont aussi confisqués. J’écris sur la feuille d’informations distribuée en préambule ceci : « qui a encore envie de leaker un nouvel album des Stones en 2023 ? »

Qui peut tuer le soldat Andrew Watt ?

Sans préliminaires ni lubrifiant, la séance d’écoute débute. Un rapide parcours des pages du fascicule promotionnel laisse deviner douze titres, ainsi que le casting prestigieux réuni par les Stones : Lady Gaga et Stevie Wonder, donc. Mais aussi Paul McCartney, Elton John, Bill Wyman et même Ron Wood invité à remplir la cafetière entre chaque prise.
Un autre nom, plus que les autres, se détache du lot : Andrew Watt, producteur de « Hackney Diamonds », recommandé par Sir McCartney à Jagger et déjà responsable d’un formidable travail de démolition sur le dernier album d’Iggy Pop. Si la présence de cette horrible chanson qu’est Angry en première position était déjà en soi une énigme, on est encore davantage surpris de retrouver le même Watt à la co-écriture du morceau, ainsi que du deuxième (Get Close), guère plus surprenant. « Le mec a dû revendre de la dope au monde entier pour se retrouver crédité en co-auteur sur les deux premiers morceaux » me glisse mon voisin. Il est clair que ce début d’album ne préfigure pas d’un millésimé, quoique puisse en dire une partie de la presse sourde ça et là (« Hackney Diamonds, le meilleur disque des Rolling Stones depuis Tattoo You en 1981 », QUI POURRA CROIRE CETTE PHRASE ?). Enfin bon, être déjà là à 80 ans, une certaine idée du miracle. Le songwriting ayant été oublié dans un sac, et n’ayant rien d’autre à faire qu’écouter (pas de smartphone à portée de main, remember ?), on s’attache aux détails de production et à ces détails qui pourraient surprendre en arrière-plan. Une certitude : Steve Jordan a la main lourde, frappe de cogneur bucheron. La voix de Jagger, étonnamment trafiquée, hésite entre l’auto-tune et le bidouillage sur Logic. Je lève la tête et dévisage cette langue fracturée sur la pochette : qu’aurait bien pu penser Brian Jones de ce disque ? Aurait-il eu envie de se noyer une seconde fois ?

(C) Agathe Palhies

Escalade sur les plaines

C’est marrant. Tout le monde griffonne des notes dans son coin en prenant un air inspiré pour écouter ce disque historique. Depuis « A Bigger Bang », et tous ces autres retours ratés depuis 2005, impossible de considérer sérieusement qu’un énième massage cardiaque des Stones puisse réellement secouer les fondations. C’était quand, finalement, la dernière fois ? Out of control sur « Bridges to babylon » ? Restons sérieux. « Voodoo Lounge », peut-être ? Toujours est-il qu’on en est qu’à la piste 3, Depending on you, et que les Stones virent actuellement en mode ballade country à la Taylor Swift, et c’est déjà en soi une satisfaction de ne plus subir la production de chantier d’Andrew Watt. Pas trop le temps de phosphorer là-dessus, le titre suivant est un gros morceau : le très énergique Bite my head off, avec une partie de basse par McCartney, et qui vient rappeler que Watt a eu cette géniale idée de faire croire à un enregistrement live avec du « 1, 2, 3 » en amorce du morceau, comme si l’on pouvait croire une seule seconde que les Anglais avaient enregistré cet album à la Ramones, bières à la main. Bon, c’est pas non plus l’énergie des Beatles au Cavern Club en 1962, mais au moins, ça fait le job niveau casting et réunion des anciens faux frères ennemis (Andrew Loog Oldham doit bien se marrer). On note même un premier vrai solo pour Keith Richards, réveillé par l’infirmière.

Y’a-t-il un vrai tube dans l’avion ?

Je reprends les notes laissées sur ma feuille. J’ai oublié de vous dire qu’Elton John jouait du piano sur le deuxième titre, Get Close. On ne l’entend pas, pas plus que la raison qui expliquerait sa présence sur cet album, hormis le buffet. Pas très grave.

Voilà déjà une vingtaine de minutes que la séance d’écoute est lancée, et j’ai beau scruter les jolies sneakers de mes voisins journalistes, aucun ne tape la mesure avec son pied. Vient Whole Wide World : ca y est, c’est officiel. Les Stones viennent de découvrir l’indie-rock des années 2000 façon The Rapture ou The Rasmus.
Bon, Dreamy Skies et Mess It Up remontent un peu le niveau ; le premier pour son utilisation maligne de la guitare slide qui aurait pu figurer sans trop rougir sur un album du début des seventies, le second pour son étonnant riff à mi-chemin entre INXS et Chic. Peut-être le morceau le plus étonnant jusque-là, sachant que si l’on se fie aux crédits, ce sont les parties de batterie de feu Charlie Watts. En comparaison, le titre suivant (Live by the sword) passe comme un Doliprane secoué dans un baril d’eau tiède, et la présence de Bill Wyman (séquence coucou le revoilou) et Elton John, encore, ne font pas remonter le baromètre, malgré l’excellente forme vocale de Jagger. Le temps devient vraiment long. Comme cet article.

« Hackney Diamonds » ressemble presque à un disque de fin réunissant tous les vieux convives avant l’enterrement puis la résurrection prévue pour 2030 dans le métaverse.

Oublions vite Driving me too hard, énième ressemblance aux titres période « Voodoo Lounge », avec cet air de Baby Break it down, mais sans le refrain. Nous voilà arrivés au dixième titre, Tell Me Straight, et l’on comprend vite qu’il s’agit ici de la chanson contractuelle chantée par Keith Richards. Incontestablement, et n’en déplaise à Sir Jagger, l’un des grands moments de ce disque et sur lequel Keith fait du Keith : un titre à l’os et sans fioriture qui confirme, comme à chaque fois que le guitariste prend le micro pour laisser Jagger éponger sa sueur, que l’ancien toxicomane en a encore dans le gosier. On note au passage qu’Andrew « tape l’incruste » Watt assure les percussions et quelques « backing vocals ». Pas de quoi faire trembler le bel édifice instable qu’est Tell me Straight. On se prendrait presque à rêver d’un monde où ce titre aurait été choisi en premier single et puis rapidement… on imagine la tronche de Jagger. De quoi vous offrir, en guise d’intermède, cette vidéo du bonhomme dans une soirée privée, un peu plus tôt cette année et bien avant son featuring versaillais avec Gérard Larcher. Cadeau de la maison. Solitude au sommet.

Funéraille aïe aïe

Voilà, c’est presque fini comme disait Aubert. On cite le poète Jean-Louis car en de rares instants, ce disque aura sonné comme un bon album de Téléphone. Un comble pour le groupe s’étant à ses débuts largement inspiré des Stones.
La feuille indique que nous en sommes désormais au 11Ième morceau, Sweet Sounds of Heaven, et sur lequel tout ou presque a déjà été écrit, notamment l’invitation de Jagger à Lady Gaga, enregistrant au même moment dans le même studio (quel hasard) pour insuffler du cœur à ce titre soul-gospel sans fin (7 minutes) qui sonne, à titre de comparaison, comme le meilleur titre publié par les Anglais au 21ième siècle. Et l’album de se conclure comme une boucle bouclée avec une reprise de Muddy Waters, Rollin’ Stone, qui – clin d’œil wink wink – a inspiré au groupe son nom. Un beau retour à l’envoyeur qui n’empêche pas de penser que Jagger est désormais bien plus vieux que le bluesmen – décédé à 70 ans – qui le lança sur l’autoroute du rock, et que « Hackney Diamonds » ressemble presque à un disque de fin réunissant tous les vieux convives avant l’enterrement puis la résurrection prévue pour 2030 dans le métaverse.

Fin de l’album. Quarante-huit minutes et trente secondes. Les lumières se rallument et chaque journaliste, silencieux, récupère son smartphone pour retourner vaquer à ses occupations – envoyer des mails, prendre un métro, gérer les urgences du lundi ou taper « Keith Richards 2023 » dans Google Images. Est-ce un grand album ? On répondra par la pirouette qu’il n’est finalement pas pire que les deux précédents, qu’il manque certainement une unité générale mais que le simple fait d’écouter le nouveau disque d’un groupe ayant débuté sa carrière dans une époque noir et blanc où leurs fans n’avaient pas encore de toilettes chez eux suffit à amplifier la beauté du geste offerte depuis 62 ans. Une éternité que Jagger et Richards, jour après jour, prolongent en défiant les lois de la gravité.

Avant de me lever, je n’ai cela dit pas pu résister à l’envie d’écrire sur ma feuille cette phrase en conclusion : « nul ne sait si Mick Jagger a croisé le diable au carrefour comme Robert Johnson, mais il a au moins trouvé le chemin vers un beau cercueil en diamants ».

18 commentaires

  1. Le gars il croit sûrement qu’il va avoir un treizième mois ou qu’il va paraître plus intelligent, s’il passe son temps à critiquer des légendes…. Ecoute Indochine dans ton bureau et laisse les gens apprécier ce que même dans dix vies tu ne seras jamais…

    1. Indochine ?
      Et pourquoi pas Mylène Farmer tant qu’on y est.
      Tant fais une belle de légende toi.

      Commentaire aussi inutile que des poux sur un crâne atteint de calvitie.

  2. Peu importe ce que disent les critiques, les Stones sont au dessus de tout ça. Ils sortent un album et ils jouent et chantent et c’est magique, parce que rien ne peut ternir leur légende . It’s only Rock’n Roll and I like it. Tant qu’il y aura les Stones, il y aura des moments de joie, juste parceque c’est les Stones !

    1. Qu’ils fassent encore aujourd’hui de la musique pourquoi pas , mais sous le nom des Rolling Stones c’est aujourd’hui sacrement gonflé.
      Ils sont en train de gâcher ce qu’ils ont réussis depuis Stripped (avec l’aide de ce backing band inspiré) à savoir renaitre et revisiter tout leurs répertoires pour entrer de plein pied dans la légende même de cette musique noire que ces maintenant octogénaires Anglais vénèrent, et dont leur créateur Brian Jones fut l’un des porteurs en Europe.
      Mais là, Steve Jordan n’est pas à la hauteur de leurs crépuscule, et ce qui aurait put être une bonne idée ne l’est pas du tout . Steve c’est ok avec les X-winos mais pas sur les compos du plus grand groupes de rock au monde.
      L’alchimie d’un groupe c’est la somme de ces composants qui fait un plus, (demandé à Jagger). Qu’ils restent les deux têtes de gondoles du groupes n’est pas suffisant artistiquement parlant

      Le Rock à fini de mourir avec Charlie, dont acte

  3. Ce papier respire la jalousie. Et non, tu ne seras jamais comme Mick Jagger à 80 ans, tu dois écrire des papiers illisibles pour te faire valoir et en tirer un piètre salaire, à quoi bon parlé de ta retraite qui sera sûrement minable, quelle tristesse, tant de haine… Tu l’a bien cherché. Tu noteras que l’art est difficile mais que la critique est facile. C’est facile de chier sur les gens comme tu peux le constater. Mais ton ego boursouflé ne saura l’accepter face au prodige des Rolling Stones, qui même bien des années plus tard on toujours, voire plus, de détracteur. On se voit en enfer.

    Long live Rock’n’Roll

    Lucifer.

  4. Va t’acheter des oreilles saleté de journaliste qui se croît drôle mais qui est en réalité insultant. Cet album sonne rolling Stones un point c’est tout ! T’es pas content, tu passes ton chemin et tu te torches avec ton article à deux balles.

  5. Comment je me suis retrouvé coincé à lire l’article d’un raté… un bon à rien qui osé donner des leçons à des tontons flingueurs qui ont 60 ans d’expérience… si ronnie se lève c’est pour aller t’en flanquer une, morveux.

    1. Les Stones seront toujours les Stones, mais par pitié arrêtez de nous gonfler avec vôtre idolatrie bêbête.
      Qui peut être jaloux des Stones:
      personne
      Parmi les glandus qui défequent sur cet article qui aurait remarqué que ce n’est pas C. Watts qui joue si on ne leur avait pas dit qu’il était mort
      Les mêmes qui serait inquapables de découvrir les nouveaux Stones .
      Bonjour chez vous

  6. Incroyable ! Quand j’écoute les premiers albums des stones je me dis que même si demain ils sucent Trump ou s’ils deviennent nazi, ben j’aimerai tjrs les stones! Les stones c’est fini et éternel.

  7. Moi j’suis un grand fan de Keith et de sa bande depuis fort longtemps et franchement je l’ai trouvé vachement chouette ton article , j’ai bien ri !
    Franchement, est-ce que si j’avais découvert les Stones avec cet album en lieu et place d’Exile, ça aurait changé ma vie ?…. ben… non !
    Même Manœuvre doit faire un peu la gueule !
    Après à 80 balais si ça les amuse hein !!…

  8. Hé les gars, faut redescendre un peu, vous lisez Gonzaï !
    Attendez vous à des critiques tantôt élogieuses ou tantôt sarcastiques rédigées en toute subjectivité. A quoi bon lire une critique si on s’attend à ce qu’elle soit bonne ? Chacun à son propre ressenti, y compris Bester. Alors certes, il a une plume acerbe qui asticote les fans ultimes considérant qu’on ne touche pas aux légendes ! Ce n’est pas parce qu’une « légende » ou un « groupe légendaire » sort un disque moyen ou raté qu’on doit malgré tout le porter aux nues !
    Les Stones, influencés initialement par de nombreux bluesmen, ont pondu indéniablement des galettes mythiques, et laisseront une trace indélébile dans l’histoire du rock mais il faut reconnaître qu’actuellement, sans remettre en cause leur gloire passée, ça n’est plus aussi incisif et novateur. Ils ont l’âge de leurs artères, faut l’accepter ! 😉
    Personnellement, j’ai trouvé cette critique très drôle à ne surtout pas prendre au premier degré ! Si le but était de faire sortir les fans puristes de leurs gonds, mission accomplie !

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