« Nevermind » a bientôt 30 ans, et c’est toujours une putain de claque

« Nevermind est le deuxième album studio du groupe américain de grunge Nirvana, sorti le 24 septembre 1991 par le label DGC Records. Kurt Cobain écrit et compose seul quasiment toutes les chansons de l’album et le groupe commence à enregistrer en… ». Mais ta gueule, Wikipédia. Plutôt que de vous copier-coller une histoire que vous connaissez tous à propos du disque de Nirvana, je vais vous en raconter une plus intéressante : la mienne.
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PIXIES
Des bienfaits de l’euthanasie à l’heure des retours perdants

A l’heure où la société française en est encore à se demander si endormir définitivement ses retraités permettra aux nouvelles générations d’arrêter de rêver à une vie de salarié sans encombres dans une société où le vapotage d’intérieur sera bientôt devenu le dernier acte d’insoumission possible, les Pixies se reforment pour un nouvel album studio. « Ils sont de retour après plus de 20 ans d’absence ! » claironne le communiqué. Tout le monde se lève ! Et se rassoit, un peu fatigué, pour écouter « Indie Cindy ». Puis meurt dans d’atroces souffrances.
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THE GROWLERS
« Not. Psych ! »

Dans la marée noire des disques échoués au bureau, c’est certainement celui qu’on a le plus écouté ces dernières semaines. Pourtant la musique des Californiens n’a rien de génial ou de novateur, leur physique de peigne-culs hippies évoque une pub pour American Apparel et leur nouvel EP, s’il porte bien son nom, n’écrit pas un nouveau chapitre de la grande histoire du rock. Pourquoi cette affection particulière pour les Growlers ? Parce que « Not. Psych ! » est simplement meilleur que tous ces disques pressés pour rien qu’on a récemment écouté jusqu’à la piste 3.
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TRAAMS
Grin

Quand la batterie résonne dans le freezer et que la basse claque derrière des guitares volées dans une poubelle, le fantôme de Ian Curtis renfile son casque et écoute attentivement la relève du XXI siècle, en l’occurrence des jeunes Anglais qui chantent avec des noix dans la bouche en piétinant leur rack de pédales probablement achetées d’occasion sur eBay. Pour compliquer un peu l’équation Traams, il convient également de regarder outre-Atlantique. Et de ne pas avoir peur du boucan.
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SCOUT NIBLETT
Just do it (yourself)

L’amour qu’on porte a un artiste tient quand même a peu de choses. Tiens prenez l’exemple de Scout Niblett. Hormis le fait que je n’avais jamais jusque là écouté aucun de ses albums en entier, impossible de penser à elle sans immédiatement m’imaginer les horribles plats de blettes servis par maman. Rime pauvre et souvenir d’une folk croquignolesque composée de barrettes dans les cheveux et de papillons dans les refrains, c’était plutôt mal barré pour l’illumination. Mais avec son dernier disque en date, « It’s up to Emma », quelque chose a changé. L’attaché de presse a d’ailleurs bien préparé le terrain : « cette demoiselle est complètement folle à lier, ca vous intéresse pour Gonzaï? ».
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BLEEDING RAINBOW
Yeah Right

Dans les années 90, n’importe quel garçon s’est arrêté cinq minutes à un moment donné de son enfance pour faire le point sur sa vie. Il s’est alors posé une question, une seule. Une question qui est devenue fondamentale à l’adolescence, et qui pouvait vite tourner à l’obsession si elle restait longtemps sans réponse, comme les chevaliers rendus fous par la quête du Saint Graal : « où est-ce que mes parents ont planqué leurs films de cul ? »
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EARTH & DYLAN CARLSON
Interview terre à terre

Ne pas se fier à son physique. Ce n’est pas parce qu’il est à mi-chemin entre un sosie white trash de Kenny Powers et le névrosé redneck qui aurait décidé de cramer des fourmis à la loupe, que le fondateur de Earth n’est pas un homme affable. Et puis on ne déconne pas avec Dylan Carlson. Le fusil qui permit à Kurt Cobain d’en finir avec la célébrité, c’était le sien. Mauvaise pioche.
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EARTH
Angels of darkness, Demons of light II

Question : peut-on décemment s’épancher sur un groupe formé en 1989 – c’est déjà un indice – lorsque le leader dudit groupe ressemble davantage à Kenny Powers qu’à Kurt Cobain ? Assurément non. Le quizz du mauvais goût ayant été dûment rempli, passons si vous le voulez bien au premier paragraphe consacré à ce nouvel album qui ressemble à une petite révolution. Parlant du globe terrestre, ça fait sens.
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