Avec « Different trains », c’est certainement la plus connue des œuvres de Steve Reich. Et pour autant, de n’est pas la moins longue. 56 minutes semblables à un rêve dont on…
A 80 ans, Glass a tout connu ou presque. L’initiation musicale avec la mythique Nadia Boulanger (entre autre professeur pour Quincy Jones, Gershwin, Michel Legrand, Cosma, Pierre Henry, etc), au…
C’est un disque en forme de vagues, mais qui n’en fera pas beaucoup. Remis dans le contexte de l’époque, le « Sand » de Ragnar Grippe, jeune violoncelliste suédois fraichement débarqué à…
Ça ne pourrait être qu’un beau récital à la fois lisse et désincarné, mais l’EP de Chamberlain prouve qu’on peut citer Glass et ses répétitions célestes sans se prendre les…
Maintenant que tu as bien compris la métaphore sportive, tu peux d’ores et déjà réserver ta place pour l’événement qui prendra place entre La Gaîté Lyrique, le Badaboum et le…
‘’Ensemble, tout devient possible’’. C’est ce qui ressort d’une audience avec Terry Riley, pas vu à Paris depuis une dizaine d’années (‘’J’avais l’impression que plus personne ne voulait de moi…
Steve Reich au musée, Philip Glass remixé par les kids, concerts de John Adams à 50 euros la place, Michael Nyman réhabilité depuis le fond de la commode… le mouvement…
« Tout homme porte une chambre en lui. On peut même le vérifier en écoutant. Quand quelqu’un marche vite et que l’on tend l’oreille, la nuit par exemple, lorsque tout…
Figures d’outsiders magnifiques du mouvement minimaliste derrière des monstres comme Steve Reich, Terry Riley ou Philip Glass, les deux hommes ont, chacun à leur manière, emmené très loin les possibilités…
Ce n’est pas tous les jours qu’on peut danser toute la nuit. Et ce n’est pas toutes les nuits qu’on peut entendre le « In C » de Terry Riley s’enchainer avec…
On dit souvent à raison que Glenn Branca symbolise à lui seul l’héritage actuel du mouvement No Wave, pourtant il fait partie de ceux que Brian Eno a (volontairement?) oublié…
Héros oublié du mouvement minimaliste, Charlemagne Palestine n’en reste pas moins l’un des principaux artisans. Moins « commercial » que Steve Reich ou Philipp Glass, l’Américain a lentement préféré s’effacer pour que de se répéter (sic). Parce que le rôle d’Internet reste d’éclairer les contre-allées de la pop culture, Rubin Steiner signe ici une longue introduction à l’introduction de ce sacré Charlemagne. Un homme remis en selle à la fin des années 90 par Sonic Youth, et visiblement toujours aussi obsédé par sa quête du Graal absolu : le « golden sound ».
Souvent les groupes célèbres débutent leurs carrières par des prodiges obscurs puis lentement se désagrègent à la manière d’un fruit dans une nature morte. Avec les membres de Portishead, c’est tout l’inverse. Après avoir bassiné la génération X avec plusieurs tubes d’aspirine, chacun d’eux s’est embarqué sur des chemins de traverse, mille fois plus passionnants, de Beth Gibbons en solo aux échappées de Geoff Barrow avec Beak et son label Invada. Ne manquait plus que le guitariste Adrian Utley embarqué sur l’un des Everest de la musique du 20ième siècle : « In C » de Terry Riley.
Dés que l’on évoque le silence en musique, il se trouve toujours quelqu’un pour brandir les 4’33 de John Cage. L’idée est radicale et sublime. Plus on s’en approche et plus la pensée de Cage se déroule, son attention au silence mais aussi la possibilité d’entendre alors tous les sons qui ne serait pas ceux de la musique.
Je devais faire un break, oublier le clavier pour un temps, histoire de retrouver une inspiration que je croyais belle et bien disparue. Puis j’ai reçu “Momentaneus”, premier CD du pianiste et compositeur Sylvain Gourlay, qui devait me redonner l’envie d’écrire et de redécouvrir la richesse d’un répertoire minimaliste que j’avais bêtement occulté pendant des années.
Intercalée entre deux silences, la musique de ce Français échappe aux images d’Épinal. S’agit-il de poésie coincée entre les touches du piano, d’avant-gardisme crépusculaire, ou tout simplement d’une réponse muette à tout ceux qui désespèrent de voir naître un désordre nouveau ? En attendant que tous les braillards soient envoyé au Pakistan avec du scotch sur la bouche à mots, Fitoussi fait taire ce tout petit monde avec presque trois fois rien.
Après avoir réussi à nous écoeurer du rêve américain en moins de temps qu’il ne faut à Madonna pour doper sa pop culture au Botox, l’oncle Sam revient avec au fond de son sac un ballon d’hélium, l’une de ces petites poches d’air qui font encore croire qu’un monde meilleur est encore possible. Des sosies de Terry Riley y chanteraient des messes en onomatopées, McDonalds vendrait des Steve Jobs Burger et le bruit des klaxons ressemblerait à s’y méprendre à une B.O. de Sophia Coppola. En attendant les dits miracles, le premier disque de Ash Black Bufflo permettra aux sourds de voir l’avenir et aux aveugles d’entendre cette Amérique qui n’existe plus.