La Féline : mieux vaut Tarbes que jamais

Tarbes est une ville sans intérêt. Pourtant, j’y reviens sans cesse car c’est là que je suis né, et que j’ai grandi. Musicalement, j’ai peu de raisons d’être fier de ma ville : entre Yvette Horner et Boulevard des Airs, pas de quoi frimer. Oui, sauf qu’il y a aussi Agnès Gayraud, La Féline, et sa pop moderne unique. Dans son dernier album, le quatrième, elle se penche sur ses souvenirs de la ville.
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La Féline : elle voyage en solitaire

Comme Manset, mais sur un autre registre, Agnès Gayraud poursuit depuis 10 ans un chemin à rebours, loin des facilités, loin des tubes qui tuent l’artiste, loin des ondes radiophoniques – où pourtant La Féline aurait parfaitement sa place. Alors que sort « Vie Future », son troisième album chez Kwaidan, il était temps de reprendre des nouvelles de celle qui a décidé de marcher dans les pas de David Byrne, Christophe et Laurie Anderson.
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Les visions de Dieu selon La Féline

Après « Adieu l’enfance » et « Triomphe », La Féline clôturera le 11 octobre sa première trilogie discale avec « Vie future » ; un disque de maturité mystique où vie et mort dansent joyeusement autour de synthés puisés dans l’œuvre de Laurie Anderson et Fever Ray. Pour allumer le feu, Agnès Gayraud, seule aux manettes de ce vaisseau unique dans le cosmos vide de la chanson française, vient de lâcher deux tombes sur la planète terre, dont un sublime Visions de Dieu à regarder droit dans les yeux dès maintenant.
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ARLT
Presque de la musique (et un peu plus)

Une musique simple et des mots bousculés, des chansons d’amour et du folk sans fioriture, le duo Arlt est une jolie étrangeté du paysage musical en France. Éloïse Decazes et Sing Sing, l’une chanteuse, l’autre guitariste, chanteur et compositeur, viennent de s’associer à Thomas Bonvalet pour bousculer leur répertoire et réécrire leurs chansons. L’album, bouillonnant, est sorti chez Almost Musique.
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GONZAÏ XXIV
Burgalat & AS Dragon, Alice Lewis & La Féline

Poussée hormonale oblige et comme tous les ans à la même époque, se redécouvre une âme romantique avec des fleurs qui poussent dans la gorge et des envies de programmation pop. Samedi prochain à la Maroquinerie, nous accueillerons donc le jardinier en chef, Bertrand Burgalat, accompagné par ses fameux AS Dragon. A ces côtés, et pas venues là pour jouer les plantes vertes, Alice Lewis et La Féline inaugureront cette soirée placée sous le signe du sacre du printemps.
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HELLO KURT
« Spectres », SOS pour les fantômes

De quel Kurt ce français encore inconnu au bataillon – encore faudrait-il savoir de quelle guerre on parle – tente-t-il d’invoquer l’esprit avec son premier album ? S’agit-il de celui qui tenta en 1994 de faire un JFK bis repetita avec son cerveau sur le carrelage, version grunge ? Ou de cet autre qui, héros des films futuroïdes de John Carpenter, incarna la version américaine de ce Christophe Lambert à peine moins con qu’un robot mixeur ? Bon en fait, ni l’un ni l’autre. Hello Kurt prend tout le monde à contre-pied en s’inspirant du contrepoint de Josquin des Près, que cet évadé du groupe La Féline envoie dans un futur pop rongé jusqu’à l’os. Séance spiritisme avec une boîte à rythme planquée sous le guéridon.
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EGYPTOLOGY
Les possibilités du Nil

Le 31 décembre 1999, Jean-Michel Jarre jouait devant les pyramides de Louxor. « Une antiquité parmi les antiquités », me répondrez-vous en m’envoyant un léger coup de coude pendant une franche rigolade. Ressaisissez-vous, ça n’a rien de drôle, cette scène fût lourde de symboles : un Jean-Michel qui représentait autrefois le futur, ce soir-là dans un pays à la gloire périmée, célébrant… le temps qui passe. Le genre de truc à vous ouvrir une faille spatio-temporelle. Et pourtant ce tableau n’est qu’un embryon de ce que porte Egyptology en son nom : un anachronisme merveilleux et un souvenir du bon vieux temps présent.
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EDH
Hiver nucléaire

C’est en écoutant le « Yaviz » d’EDH que je compris que l’apocalypse nucléaire avait finalement eu lieu; que les machines avaient gagné mais que nous n’en avions rien su grâce à cette histoire de mec venu du futur pour retrafiquer notre passé. Bref. L’affaire avait été transparente mais il nous restait ce disque. Et tout allait recommencer à nouveau. La dame de la pochette s’apprêtait-t-elle pas à arracher son visage pour révéler sa vraie nature, celle d’un Terminator ? L’espace d’une chronique, prêtons l’oreille et tendons l’oeil.
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RICKY HOLLYWOOD
Hom(m)e studio

Se faire appeler Ricky Hollywood lorsqu’on se prénomme en vrai Stéphane Bellity, c’est déjà la preuve d’une ambition qui dépasse de loin les frontières de l’espace Schengen. Rajoutez à cela un curriculum vitae éloquent (Poster Moderne, La Féline) et vous obtiendrez ce garçon moderne perdu dans la masse. Les présentations étant faites, ouvrons le mode d’emploi de cette boîte à rythme si singulière.
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