Ropoporose, sur les traces de John Carpenter

Hasard des calendriers, le duo familial de Ropoporose profite du confinement pour publier ces jours-ci son troisième album « Dark Star », directement influencé par le réalisateur à qui l’on doit la création du film d’horreur d’intérieur. Du Covid-19 aux zombies, une véritable réussite artistique qui dépasse de loin le simple exercice de style.
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Christine, marquise des synthés

Contrairement à Angélique, cette princesse coincée dans son château de femme soumise, Christine, elle, livre depuis 2012 une électronique libérée, délivrée, dont ce récent « Echoes of dawn » qui s’écoute comme le chainon manquant entre [artiste de ton choix] et [artiste de ton choix] et pourrait bien devenir la sensation de [mettre une grosse punchline pour le sticker Fnac]. Bon, en vrai, le nouvel album de Christine est le chainon manquant entre John Carpenter, Principles of Geometry et Carpenter Brut et il pourrait bien devenir ton disque préféré. Du moins si tu as toujours préféré l’humidité des caves aux muqueuses de bord de plage.
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ZOMBIE ZOMBIE
Loubia Hamra OST

Il y a deux genres de bande son. Celles qu’on appelle, en Anglais, les « original soundtrack » et qui sont donc, comme leur nom l’indique, composées spécialement pour un film. Et les autres, qui ne sont finalement que des compiles de chansons que le réalisateur aiment bien, comme chez Tarantino. Plus abordables en dehors du film que les bandes son originales, on ne va pas se mentir, elles s’avèrent beaucoup plus chiantes à écouter sans les images qui vont avec.
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SAN CAROL
La main invisible

« Ca devait être un disque de techno ou de coldwave. Mais en fait j’ai pas réussi, du coup j’ai fait un disque de chansons avec des vieux synthétiseurs et les moyens du bord ». A propos de son premier disque paru chez Ego Twister, San Carol a la main lourde. Mais à défaut d’avoir été touché par la grâce, il vient d’être désigné du doigt par l’un des apôtres de Dieu, le bien connu Saint Thétiseur.
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DROKK
Geoff Barrow, Stallone et John Carpenter

Un machin synthétique censé servir de bande originale à un film fondé sur la ville imaginaire d’une BD dans laquelle évolue le super héros Judge Dredd, avec des robots vampires venus du futur. C’est en ces quelques mots, à la fois clairs et précis, que le patron m’a refilé cet album qui s’avère finalement être une assez bonne surprise, même si j’avais plus réagi aux mots « robots vampires venus du futur » qu’au reste.
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PUBLICIST
Saturday Right Fever

En des temps pas si reculés que ça, la mouvance novo-discoïde avait, le temps de quelques albums, redonné des signes de vie. Impulsé par la clique Italians Do It Better, Zombie Zombie et les freaks anglais tout droit sortis du laboratoire DC Recordings, un revival en claquement de platform boots qui donnait même aux losers des airs de Travolta survoltés. Tout ça, c’était en 2007. Quatre ans plus tard, réécouter Chromatics s’avère aussi pénible qu’une partie de poker avec Teki Latex, et DC Recordings a mis la clef – de sol – sous la porte. La faute à qui ? A la crise, bien sûr. Quelque part, Bernard Madoff a tué le groove. Et le disco, fort logiquement, est redescendu à la cave.
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