Contrairement à Angélique, cette princesse coincée dans son château de femme soumise, Christine, elle, livre depuis 2012 une électronique libérée, délivrée, dont ce récent « Echoes of dawn » qui s’écoute comme le chainon manquant entre [artiste de ton choix] et [artiste de ton choix] et pourrait bien devenir la sensation de [mettre une grosse punchline pour le sticker Fnac]. Bon, en vrai, le nouvel album de Christine est le chainon manquant entre John Carpenter, Principles of Geometry et Carpenter Brut et il pourrait bien devenir ton disque de chevet. Du moins si tu as toujours préféré l’humidité des caves aux muqueuses de bord de plage.
Franchement, que veulent les gens ? Des synthés qui font danser et des mélodies qui leur rappelleraient Depeche Mode ou Justice sans avoir peur de passer pour des gros nazes à vestes en jean à manches coupées. A ce petit jeu, dur de passer à côté de Christine, le projet de Nicolas depuis 2011.
Pour éviter de se mélanger dans les prénoms, et comme plusieurs membres sont passés dans le groupe depuis 2011, On dira juste Christine. « Echoes of Dawn » est son deuxième album ; on était passé à côté du premier (« Atom for heart », 2017), comme de toutes les titres utilisées en synchro dans différents contextes (des Profs 2 à l’émission Turbo, belle notion du grand écart). « Echoes of dawn », pour parler de lui, est un frigo. Il y a à boire et à manger; des échantillons de sang aussi. Le lien avec John Carpenter est évident. Sauf qu’ici, c’est un peu Peur sur la ville avec un gigantesque synthé Juno terrorisant les foules telle une Lady Gaga filmée au réveil sans son maquillage. Il y a l’influence des Giallo bien sûr, ces films gore italiens ; le groupe Goblin n’est donc jamais très loin.
Pour le reste, et comme on est un peu à court d’arguments pour vous expliquer que cet album synthétique, machinique – un truc en –ique en tout cas – est une jouissance au croisement entre l’écoute religieuse dans un salon et l’émeute de dancefloor ; contentons-nous de dire que cette Christine est possédée. Comme la bagnole folle de Carpenter. Dans les deux cas, la banquette est confortable. Et les tâches de sang partent très bien en frottant un peu.
Christine // Echoes of Dawn // Mouton Noir Records
https://sheischristine.bandcamp.com/album/echoes-from-dawn
7 commentaires
Mouais, pas convaincu… Ça ressemble à des démos de synthés des années 90, on repassera pour l’originalité
FLIM_ FLAM FLAN
pisse de chat pour buveurs de budWiiizer
the queen is the chrixt!
LA CHIASSE!
Vraiment de la grosse daube
pour les vespassiennes du troket des pickpockets de barbés