Dans les pas de Deleuze et Houellebecq, Mehdi Belhaj Kacem chante la philosophie électrique

Passer des salons aux studios, des écrits au chant, de la pensée à la parole, c’est une certaine tradition française. Gilles Deleuze s’y essayait voilà 50 ans sur Le voyageur avec Richard Pinhas, bientôt suivi par Maurice Dantec avec son groupe Artefact et plus récemment Alain Damasio avec Rone ou Palo Alto. C’est aujourd’hui Mehdi Belhaj Kacem, disciple de Badiou, qui s’y colle sur un EP 2 titres au texte blastant la société moderne, sa gouvernance et les choix technologiques poussant l’Homme au bord du précipice. Bienvenue dans quinze minutes de fureur.