De Beak à la pop cynique : la story Anika

De passage à Paris, la chanteuse Anika s’est posée quelque part dans une salle du FGO Barbara pour évoquer ses débuts dans la musique, pourquoi elle volait la guitare de son frère, sa rencontre improbable avec Geoff Barrow (Portishead, Beak), son premier « anti-album », son premier vrai disque solo « Change » sorti en 2021 et pourquoi il y aura (peut-être) des trampolines sur scène lors de ses prochains concerts. Une vidéo à l’image d’une carrière plus radicale que prévu, et à voir en noir et blanc.
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« IN C » D’ADRIAN UTLEY
Terry Riley revisited

Souvent les groupes célèbres débutent leurs carrières par des prodiges obscurs puis lentement se désagrègent à la manière d’un fruit dans une nature morte. Avec les membres de Portishead, c’est tout l’inverse. Après avoir bassiné la génération X avec plusieurs tubes d’aspirine, chacun d’eux s’est embarqué sur des chemins de traverse, mille fois plus passionnants, de Beth Gibbons en solo aux échappées de Geoff Barrow avec Beak et son label Invada. Ne manquait plus que le guitariste Adrian Utley embarqué sur l’un des Everest de la musique du 20ième siècle : « In C » de Terry Riley.
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GONZAÏ XIII [LIVE REPORT]
De Matmos à Fairhorns, le freak est toujours chic

En mars dernier, ils ont envahi la scène comme les Huns quelques siècles avant eux. Attila de la contre-culture ou simples musiciens malodorants aux cheveux longs, ces gens là n’aiment simplement pas faire les choses comme tout le monde, déjà en soi une raison suffisante pour les inviter à venir semer la zizanie sur un week-end. On vous raconte tout sur cette invasion.
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THOUGHT FORMS
Peur sur la ville

Ça faisait bien une dizaine de cycles menstruels que j’avais pas peint quelques lignes dans ces contrées. Mais là, sans blague, fallait illico dégoupiller le stérilet 3G pour propager la bonne parole et faire saigner les tympans vierges. C’était l’autre soir, dans ce bon vieux Point Éphémère où je fous rarement les pieds, en dépit d’un excellent burger proposé à la carte du resto… L’affiche ? Esben & the Witch (dont je me passerai ici de commentaires…) et Thought Forms, signature d’Invada Records qui m’a fait mouiller le duffle-coat comme seul un volcan d’Islande en avait d’aventure les moyens. Alors, sors-toi un steak de cheval et écoute ce brave Mathis.
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MATMOS [INTERVIEW]
Le mariage pour (presque) tous

Si on se faisait l’avocat du diable, on dirait aussi que des huit albums de Matmos parus jusque là, on n’a pas forcément tout compris, qu’il s’agisse de leur passion pour la musique concrète ou de certains de leurs morceaux qui donnent parfois envie de se jeter du haut d’un building avec une tronçonneuse huilée au Tétanos. Pour ce « The marriage of true minds » à paraître chez Thrill Jockey, les deux garçons de San Francisco ont eu l’idée d’une communion encore plus inhabituelle qu’un mariage entre gens du même sexe souhaitant remplir une seule déclaration d’impôt : un concept album autour de la… télépathie.
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FAIRHORNS
Comme Beak au rasoir

Son look de fils ainé de la famille Adams ayant trop trainé au cyber café ne plaide pas en sa faveur, mais Matt Williams a su trouver en Beak une famille d’adoption où porter les cheveux gras et collectionner les synthés pourris n’est pas synonyme de déshéritage. Avec son projet solo nommé Fairhorns, le clavier fou de Geoff Barrow repousse les limites de l’inaudible, du moins pour ceux ayant découvert le solfège grâce à Nagui et NRJ.

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BEAK >
Geoff Barrow fait son come-b(e)ack

Bref, c’était un mardi. Ça faisait 72 heures que le patron m’avait refilé le deuxième album de Beak>. La pochette n’évoquait pas grand chose et les deux flèches dessus rappelaient surtout le logo de Citroën. Quant à la musique, une espèce de déflagration pour autistes bercés trop près du mur (du son). Tout ça me faisait transpirer à l’avance. Bref, j’allais devoir rencontrer Geoff Barrow, plus connu pour avoir déprimé toute une génération de gamins avec son groupe Portishead.
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DROKK
Geoff Barrow, Stallone et John Carpenter

Un machin synthétique censé servir de bande originale à un film fondé sur la ville imaginaire d’une BD dans laquelle évolue le super héros Judge Dredd, avec des robots vampires venus du futur. C’est en ces quelques mots, à la fois clairs et précis, que le patron m’a refilé cet album qui s’avère finalement être une assez bonne surprise, même si j’avais plus réagi aux mots « robots vampires venus du futur » qu’au reste.
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