C’est quoi un deuxième numéro ? C’est un numéro qui ne doit pas être second. Soit, sortir de la tempête (10000 exemplaires vendus du premier, succès publique et succès critique) et tenir le cap. Je suis chez Jeanne, Au Petit Ornano : calendrier mural, nappe vichy à carreaux, tirette à cacahuètes, œufs frais dans le placard, juke-box au bras aléatoire. J’ouvre le Schnock nouveau. Le top départ vient de m’être donné : « Voilà votre ballon, jeune homme ».

Commençons par une analyse de ce numéro 2 avec un tableur Excel. Cliquez ici.

Conclusion:

La bande à Alister remet au goût du jour l’art de la babiole indispensable. Les reporters de Schnock se font cinoques pour un de nos plus beaux transports de lecture en ce début 2012… Mais, au fait, sommes-nous toujours en 2012 ? Ce mezze culturel bloqué (auquel il ne manque que le gadget cadeau) nous fait douter. En jouant la carte du « faire du neuf avec du vieux », en déterrant des trésors sciemment oubliés (jusqu’à faire de la Suze un buzz assuré), Schnock prend le parti de nous démoder, à une époque où l’on préfère vendre son âme sur ebay plutôt que d’être étiqueté « ringard ». Déclinaison de rimes riches (du genre blanquette/bonne franquette) et défense de la note juste (mieux vaut porter du tweed que de se brider le bide, jeune parisienne en slim… Regarde sur ce Pola comme c’était une belle pépée, ta maman circa 1960, plaît-il ?), plus un zeste de savoir encyclopédiq

3 commentaires

  1. Le problème du Schimlblick, si je puis me permettre, c’est que faire démodé pour ne pas être dans le vent c’est encore se soucier du sens du vent, et donc vouloir être tendance.

    Sylvain
    http://www.parlhot.com

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