Dans la grande lignée des débilités congénitales pour ados ricains, la série Eastbound & Down met un gros fist au politiquement correct pendant que l’on jubile face à la beauferie intersidérale et à la cruauté de Kenny Powers.
But who da fuck is Kenny Powers ? Une ancienne star de baseball éjectée de la major league pour insultes raciales et utilisation de stéroïdes, un kéké à coupe mulet bouclée, orné d’un bouc à la Johnny, une brioche de gros lard qui boit des bières tout en conduisant, un camé qui gobe et sniffe tout ce qui passe, un menteur / tricheur / arnaqueur aux relents de sadisme despotique envers tout ce qu’il considère comme inférieur (c’est-à-dire tout le monde), un obsédé sexuel macho qui se tape des putes tout en voulant reconquérir son amour de lycée parce qu’elle a la plus belle paire de loches du monde. Si vous rajoutez un ego plus surdimensionné que le cul d’un triple-menton obèse, vous commencerez à entrevoir le loser magnifique.
Obsessionnel, il tente de reconquérir April, sa dulcinée bien carrossée, mais ne perd jamais l’objectif de faire son grand come back dans l’arène pour pouvoir jouir dans une pute maquillée comme au carnaval, tout en lui glissant des biftons dans le string. La grande classe en somme.
En attendant, Kenny squatte dans la casual family de son frangin tout en traitant les gosses d’attardés ou de gros tas, et glande en allant faire des tours de Jet ski, ultime trophée de sa gloire passée. Même lorsqu’il est en proie à de touchants doutes face à la réalité que lui démontre un monde bien cadré, il semble sortir de ses entrailles d’ex-winner la capacité de survivre dans un panache de grossièreté aussi cinglante que la drauche populo décomplexée. La honte ? Connaît pas, le Kenny… Ainsi, devenir prof de gym afin de faire imploser le couple que forme le directeur et la plantureuse April prof d’arts plastiques, sera sa planche de salut. Ce qui ne l’empêche en rien de faire des speechs égomaniaques à des gamins de douze ans, et de se servir de son abruti de fan, Steve, qui le suit et l’imite comme un toutou renifle le messie.
Produit par la boîte de l’incontournable pitre Will Ferrel – qui tient un rôle de vendeur de bagnoles perruqué entouré de biatches – Eastbound & down ouvre une brèche entre Dodge Ball et les parodies de clips de gangsta rap sur le net ; de quoi faire faire trois tours au Pletex de la pudibonde madame Gore sans toucher les bords. Rien que pour ça, on attend fébrilement qu’une troisième saison défonce les portes du bon goût pour donner suite à l’escapade de la saison 2 au Mexique, un trou du cul du monde où Kenny est notamment devenu un éleveur de coqs de combat en quête de vérité mystique. Mesdames, bavez, sortez les vibros, exhibez vos nibards et secouez-vous la rondelle, this is Kenny fucking Powers !
7 commentaires
encore des mecs de pineapple express
i’m in
Dans la famille des séries double cheese, celle-là est quand même maxi best-of.
Un peu déçu par la première saison, j’ai adoré la 2°.
Bonsoir
vous les avez trouvées les saisons?
Kenny Powers partenaire de http://www.givemeroids.com