Avec son Algérie du futur, Bab dé-raï complètement

Le saviez-vous ? En 2013, le startupper Joakim sonnait disruptif avant l’heure avec la création de sa pépinière d’entreprise nommée Crowdspacer, où l’on trouve depuis tous les bras les plus cassés de l’électronique tonique. Dernière signature en date : Bab, membre du collectif 404 et auteur de l’excellent EP « Aïdour », du nom d’une petite montagne de 430 mètres d’altitude où plane des musiques pas très vivement conseillée à Eric Zemmour. 
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JOAKIM
Sous le sunlight des tropiques

Désormais installé à New-York, le taulier du label Tigersushi, mélomane exigeant et producteur dont la réputation n’est plus à faire, était récemment de passage à Paris pour assurer la promotion de son nouvel album. On se faisait d’avance une joie d’encenser ce « Tropics of Love », seulement voilà : après écoute, on s’est un peu ravisé. Le nouveau Joakim, très marqué par la façon dont il a été enregistré, est un disque assez lent qui puise abondamment dans la deuxième moitié des 80’s (synthétiques). A moins qu’il incarne une énième facette de ce personnage en mutation artistique permanente ? Quoi qu’il en soit, pour la première fois de sa carrière, Joakim sonne old-school et parfois même cheesy. Nous le lui avons dit, et cela n’a pas empêché le grand gaillard de répondre à nos questions.
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PRINCIPLES OF GEOMETRY
Vers un courant alternatif

La nouvelle a été passée sous silence, mais le 28 avril 2014 fut publié le quatrième album de Principles of Geometry. La raison de cette éclipse médiatique ? La découverte, à 500 lumières, de la première exoplanète habitable. Hasard des calendriers, me direz-vous ? Nan, je crois pas. Son nom de code ? Kepler-186f. Sur la grande carte astrale, « Meanstream » aurait tout de même eu plus de gueule.
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PRINCIPLES OF GEOMETRY
Opération soustraction

Quatre ans après « Lazare », un EP d’edits et une poignée de concerts de l’Europe aux Amériques, les lillois de Principles Of Geometry reviennent avec « Burn The Land & Boil The Oceans ». Toujours sur le label à tête de tigre, et à l’image de son fondateur Joakim, nos faux-jumaux écrivent un album à rebours et simplifient leur propos.
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JOAKIM
Nothing Gold

Après dix ans à se faire tailler le portrait comme une version miniature de James Murphy par tous les nez creux incapables d’entendre dans l’innovation française autre chose qu’un copier-coller, Joakim refait surface à l’exact moment où le poupon new-yorkais raccroche les gants. Simple coïncidence ou parabole pour conclure que c’est la fin des années 2000 et qu’il va falloir changer de paire de pompes pour briller sur les parquets ? Et avec ça, je vous sers quoi, vous reprendrez bien un peu de poncif pour la route ? Arrêtons là. La grande différence, après dix ans à tourner des boutons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, c’est que Joakim est devenu vieux, que ses morceaux sont désormais reconnaissables entre mille et que l’effet de surprise semble aussi fané qu’un remix de Daft Punk is playing at my house en 2011. Pour lui comme pour les autres, plus rien ne brille vraiment et l’excitation s’est transformée en silence de plomb. Nothing gold, donc.
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