La gare de Lyon et sa chaleur écrasante vers une destination à la chaleur encore plus écrasante, gare Saint Lazare en manteau noir pour une petite virée proustienne en Normandie ; Trouville, Cabourg, les plages du débarquement. La gare du Nord encore, ses trains de banlieues chauds, ses promesses de drogue vers le nord ou Londres voir de la famille. Mais surement pas la gare de l’Est, ce vortex vers quoi d’ailleurs ? C’est grand, l’est. Ca peut nous mener loin. Vers une base militaire de RFA pour un pauvre appelé des années 90, tirant nerveusement sur sa cigarette, déambulant sur les quais déguisé en militaire. Vers un camp en Pologne. Vers Lagny, ou Meaux, toute la Seine et Marne. Histoire de gens qui s’aiment jusque dans les fourrées de sous-bois sans passants, avec la mort au bout du rendez vous d’amour. Des gens qui s’engueulent sous les caméras de confession intime. Beaucoup de cimetières militaires. Et la Grande triple Alliance Internationale de l’Est. Noir Boy George raconte.