De Rambo à Hitler, les petits secrets de Giorgio Moroder

His name is Giovanni Giorgio… et il n’a pas fait que raconter sa vie sur un titre des Daft Punk. A quoi ressemblait sa vie après la B.O. de Midnight Express et les tubes pour Donna Summer, Blondie ou encore des Sparks ? A peu près à ça : une drôle de retraite où se croiseront, tout au long des années 90, la réalisatrice attitrée d’Adolf Hitler et Sylvester Stallone. La suite est racontée dans cette vieille interview de 2016, et ressortie des cartons comme une grosse boule à facettes. 
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SAINT DES SYNTHS (1/5)
Patrick Cowley

Souvent méprisé pour son obsession d’un futur digital réinventé sur trois octaves, le synthéman est cet homme courageux qui a escaladé les 70’s par son versant le plus abrupt : exit la facilité des vieilles guitares rock, bonjour à la révolution des claviers. Durant tout l’été, la série ‘’Saint des synths’’ vous propose de (re)découvrir le parcours étrange de ces Clayderman discoïdes capables de faire danser le tétraplégique branché sur 220V. Aujourd’hui, hommage à Patrick Crowley, producteur méconnu de Sylvester qui talonne Moroder… jusqu’en 82.
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FEMMINIELLI
Rencontre du troisième type

Avec son look de Giorgio plus que de faux rôdeur, Bernardino Femminielli est à la disco ce que la moutarde est à Dijon : un condiment monté sur platform-boots qui relève le gout de la viande du samedi soir. Dans son dancing sans danseurs intitulé pour l’occasion « Double Invitation », le Canadien chante les louanges d’un rétro-futurisme obsolète, érotique ; en immersion dans le digital pileux, un peu comme si Tellier avait viré tous les coussins péteurs sous son clavier. De quoi nous imposer, nostalgiques, un détour vers son futur recomposé.
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CÂLIN
« Black Chinese II », by its cover

« Black Chinese II » de Câlin arrive chez le journaliste musical sur un carton qui reprend les codes du disque d’or, avec un petit cartel en haut et le disque en doré accroché au centre. Il y a même, à l’arrière, une petite patte en carton qui permet à l’objet de tenir debout. Il faut un sens certain de l’autodérision rétro-temporelle pour utiliser un objet en aussi tragique voie de disparition. Mais de l’autodérision rétro-temporelle, Câlin n’en manque pas.
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SYMMETRY
Chronique d’une B.O fantasmée

Ça ressemble à la B.O de Drive, ça prolonge la magie de Drive et c’est produit par le mec qui a failli réaliser la B.O de Drive. Quoi donc ? Symmetry, le projet perso de Johnny Jewel, co-fondateur du label Italians Do It Better. Une collection de vignettes instrumentales véhiculant une esthétique très 80’s, un double album qui voulait être soundtrack à la place du soundtrack. Authentique ou synthétoc ? Posons-nous la question.
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CALIN
Combat pour l’esthétique

Tout va bien. Il fait un temps superbe sur le Jura et l’express-tramway qui relie Lyon à Frankfurt croise quelques skieurs facétieux. J’admire leur bronzage et la blancheur de leurs sourires épanouis. Dans mes oreilles tourne l’interview que j’ai enregistré le matin-même avec les membres de Câlin, et moi-même je me sens merveilleusement bien.
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PUBLICIST
Saturday Right Fever

En des temps pas si reculés que ça, la mouvance novo-discoïde avait, le temps de quelques albums, redonné des signes de vie. Impulsé par la clique Italians Do It Better, Zombie Zombie et les freaks anglais tout droit sortis du laboratoire DC Recordings, un revival en claquement de platform boots qui donnait même aux losers des airs de Travolta survoltés. Tout ça, c’était en 2007. Quatre ans plus tard, réécouter Chromatics s’avère aussi pénible qu’une partie de poker avec Teki Latex, et DC Recordings a mis la clef – de sol – sous la porte. La faute à qui ? A la crise, bien sûr. Quelque part, Bernard Madoff a tué le groove. Et le disco, fort logiquement, est redescendu à la cave.
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